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L'adolescence
(Sujet créé par Méliane l 26/06/05 à 13:38)
non favori


Voila...

Hier soir, j'étais à une crêpe partie entre collègue... Oui, jusqu'ici mon post n'a rien de passionant.

Mes collègues sont plus agé(e)s et ont des enfants entre 13 et 20 ans. Du coup, nous avons parlé de la difficulté de gérer des adolescents....

La suite dans le topic...



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Méliane
22/04/2005 12:17
Meliane#2818

Leur propos m'ont surpris car ce n'est pas du tout ainsi que je souhaite pour ma part gérer les choses à l'adolescence.
Mais, tant que je ne me retrouverai aps confronter à la situation, je ne sais pas de quelle manière je serais capable d'y faire face.

Je voulais en débattre avec vous.
Vous =
- jeunes, ados qui vivez en direct l'opposition aux parents en ce moment.
- moins jeunes qui pensez bientôt avoir des enfants, avez des enfants en bas ages,
- expérimentés qui êtes déjà passé par là.

Hier soir, il y avait deux écoles : laissez-faire et responsabiliser contre fliquer. (je caricature pour les besoins de débats, mes collègues ne sont évidemment pas aussi catégoriques).

Si les deux « camps » étaient d’accord sur l’importance du dialogue, les deux admettaient aussi qu’ils étaient très difficile de parler avec un ado. Du coup, ils devaient ajuster leur comportement un peu à l’aveuglette, tester des recettes, tenter des trucs pour faire réagir leur progéniture.

Bon, maintenant je simplifie, mes collègues ne s’y retrouveront plus, mais continuons.
En gros, il y avait les partisans du : « je le laisse faire ce qu’il veut, en lui disant « assume » ! S’il veut sécher les cours, pas de problèmes, c’est son affaire. Il veut arrêter l’école ? à lui de se trouver un boulot. Il veut vivre de sa musique ! Fonce petit, donne toi les moyens ! Etc …

A l’opposé, il y avait ceux qui ne pouvait s’endormir tant que le grand n’était pas de retour à la maison. Qui fliquait leur gamin. Qui leur supprimait carrément le passer pour les empêcher de tchater tout les mercredis, etc …

J’ai entendu des : « c’est à l’école de leur apprendre les règles » … hum … Pas d’accord…

Bref …

Je suis un peu paumée. Je n’arrive pas à m’imaginer en conflit ouvert avec mon ti garçon adoré pourtant cela arrivera bien.

Quelle attitude voudriez vous que vos parents adoptent avec vous ? Je parle de ce que vous voulez VRAIMENT, au fond de vous. Par exemple, souvent les enfants disent que les parents sont trop durs, mais en fait ils ne supporteraient pas d’avoir des parents copains et apprécient d’avoir des adultes forts qui leur donnent des repères.
A contrario, certains disent que leurs parents ne s’occupent pas assez d’eux alors qu’au fond d’eux, ils apprécient la confiance et la liberté dont ils jouissent.

Quelle attitude pensez-vous adoptez avec vos futurs enfants ?

Quelle attitude avez-vous adopté avec succès ou non avec vos ados ?

Je sais mes propos sont vagues, mais je recentrerai au fur et à mesure des posts.
Shimrod
22/04/2005 12:59


Bon alors je réponds et c'est du point de vue ado,
Alors tout d'abord je ne pense pas que le conflit soit obligatoire,chez moi on est 4 enfants 3 gars et une fille alors tout c'est bien passé pour mes 2 frères ainés et pour l'instant pour moi aussi alors que ça a été la guerre entre ma mère et ma soeur.
Alors pour préciser la situation je dois dire que je suis le petit dernier ce qui fait que mes parents se sont calmés avec le temps il me semble que pour mes deux frères ainés c'était plustot un conttrole srict des entrées et sorties,alors que pour ma soeur et moi c'était plustot assume.
Donc mes parents ne me font pas trop la morale,aussi puisque je ne bois pas je ne suis jamais rentré bourré a la maison donc je ne sais pas comment ils auraient réagi dans ce cas la parceque j'ai des copains qui l'ont fait et dont l'attitude des parents a changé.

En fait méliane je pense que la façon dont on doit éduquer ses enfants c'est selon leur personalité,les deux méthodes citées au dessus peuvent être respectivement les meilleures pour 2 personnes différentes.
Owyn
22/04/2005 13:39
Fantôme gaidin
Admin

C'est vrai, les deux méthodes peuvent être bonne, mais ça dépend des gens. Je crois que le trucs, c'est d'expliquer les choses calmement et clairement, de laisser faire, et puis si ça marche pas, de prendre les mesures nécessaires.
Mais bon, je vous en reparlerais quand j'aurais deux enfants, dont un fils de 17 ans qui fait le double de ma taille.
Pour l'instant, c'est moi l'adolescente, mais je pense que je ne pose pas trop de problèmes. Mes parents me font confiances.
Vouzenreviez
22/04/2005 15:58
Je vous parle d'un temps...

Je vais répondre en tant que future mére ( trés bientot j'espere) , en tant q'ex ado et en tant que soeur ainée quia dû elever sa soeur qui est en crise d'adolescence depuis 7 ans et en tant qu'étudiante en psychologie.
Tout d'abord comme shimrod je sius d'accord avec le fait que les parents doivent s'adapter à la personnalité de l'enfant , en même temps ce sont les parents qui la font un peu . Je m'explique , il est prouvé qu'un reducation laxiste renforce la personalité, l'imagination... etc de l'enfant et l'education militaire fait le contraire, l'ideal serait de faire un mix des deux. Personnelement je pense que tout se fait dés la petite enfance , qu'il n'y a pas de recette miracle et de parents parafait.
Il faut savoir que c'est difficile d'être un ado, il se passe plein de choses qu'on ne gere pas , on pense qu'on est adulte alors qu'on ne l'est pas du tout. Il faut cependant absolument instaurer du respect et cela va dans les deux sens , ne pas s'attendre à être respecté si on ne respecte pas. Apres tout depend aussi des ideaux que l'on a : en effet , des parents anti drogue declancheront la 3 emme guerre mondiale pour un joint fumé avec les potes alors que des 68 tards reagiront de façon beaucoup plus cool. L'ideal serait de ne pas creuser un fossé entre le milieu socila de l'enfant et ceui de la famille: je m'explique , ado, chez moi c'etait trés stricte , au niveau garçons , j'avais à peines le droit de leur parler or toutes mes copines avaient le droit d'avoir des petits copains: imaginez le conflit !!! j'ai dû lutter des années contre mes parents pour avoir des droits qui aurainet dû être inclus dans la livraison.
Il faut aussi beaucoup communiquer avec les enfants sans pour autant être l'amie de ses enfants et ça beaucoup de parents l'oublient!!!
c’est à l’école de leur apprendre les règles


helas trop de personnes le pensent : mes parents les premiers ! c'est trés triste car ce n'est pas à l'ecole qu'on apprend à respecter autrui mais ça commence à la maison , l'ecole est là pour instruire et non pour eduquer!

J'ai des tas de choses à dire là dessus car c'est un theme qui me tient à coeur mais je prefere en parler de vive voix car ici je ne peux pas tout dire
Sihaya
22/04/2005 21:17


Pareil qu'Arwen, sujet qui me passionne, mais difficile de tout exprimer par post.

Cadrons "mon" contexte, j'suis une "vieille" ado... avec une soeur en plein de dedans (et d'ailleurs la je suis en pleine période de prise sur moi-meme pasque j'ai envie de la claquer) bref.

Famille monoparentale, avec bien sur aucun crédit sur tout ce qui vient de mon père.

Ma mère a eu une enfance très dure, donc forcément, elle est très laxiste avec nous.
Dans mon cas ca c'est bien passé, car je suis très stricte avec moi-même (oui, maso est aussi un terme adequat) et complexée étant plus jeune (donc pas de rapprochement avec le sexe opposé).
En plus ayant des facilités scolaires, pas de problème.
Responsabilisation +++
Imagination +++ aussi, ca rend parano d'ailleurs
Par contre, j'avais tendance à me confronter verbalement à ma mère, tout simplement parce que je voulais qu'elle me pose des limites, qu'elle me disent qu'elle était responsable de moi et non pas que nous étions sur le même plan. Malheureusement elle n'en est pas capable... Dommage (effets secondaires mais bref)


Pour ma soeur (15 ans) le résultat est catastrophique.
Elle n'a aucunes limites. Elle boit (d'ailleurs elle a toujours pas nettoyé la tache de vomi a coté de mon lit - oui le sien etait trop... entaché pour dormir dedans), ne fume pas trooop, à des résultats soclaires mauvais, tout simplement dus à une absence totale de travail, insolente ++, cherche les gens +++, et completement axé cul.
Et ma mère ne fait rien "il faut la responsabiliser, ca a bien marché pour toi"
Tu parles !
Mais quand on cherche à lui mettre des barrières strictes, c'est le conflit ouvert.



A mon avis,
- Enormément d'écoute, savoir que l'on peut discuter de tout et n'importe quoi avec ses parents sans aucune honte, qu'il n'y aura pas immédiatement brimade (ma mère savait que je fumais, à 16 ans)
- Savoir pour quoi et pourquoi on peut etre punit, (ma soeur est parfois persuadée qu'on l'engueule par pur plaisir...)
- Etre ni trop laxiste, ni trop stricte, et doser selon les caractères


.. Globalement



..


J'veux pas d'gosses !
Nayla
22/04/2005 22:27
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Hum, hum, hum.

Pareil, plein de choses à dire, mais à l'oral je me perd, alors le post c'est mieu


En tant qu'ado, (même si j'aime qu'on me dise que je suis "adulte", je pense que j'ai pas encore tout à fait franchi le cap, en fait, j'ai sais un peu rien, mais passons) et comme on l'a déjà dit... C'est bien difficile d'y passer. Autant pour le jeune que pour les parents, ou l'entourage (frères et soeurs, famille, ami(e)s...).

Je pense que je m'en sors pas trop mal, et si y a bien une chose dont je suis fière, c'est d'avoir passé le plus gros. Il y a quelques années, gros conflits avec mon père surtout. Période de menace de divorse tout ça, l'orage permanent à la maison, et moi qui doutait, qui avait du mal à placer la barre du "bien" et du "mal". Est-ce que me faire plaisir, enfreindre les lois (c'est trépidant de fumer dans les toilettes), c'est du bien ou du mal ? ja caricature, hein. Est-ce que ces gens avec qui je "traine" et qui sont mes "amis", qui veulent controler comment je m'habille, me coiffe, me maquille, me bagarre, tout ça, sont vraiment des gens biens ? Est-ce que mon père est un monstre ? est-ce que ma mère est lâche ? qui suis je au juste ?! Dois-je prendre l'exemple de mon ainé ? c'est mon père le méchant ou c'est ma mère ?
bref... j'ai fini par arreter de gueuler partout dans la maison sur tout le monde en frappant du poing tout ce qui bouge, et qui ne bouge pas, et me faire mal à la main. J'ai fini par me dire que mes parents n'étaient pas parfaits, que je devais laisser couler. Finalement, être plus sûre de moi, ne pas me laisser faire (dans la limite du possible, je suis très timide^^) et préférer être seule (oublier les regars bizare, non n'ai pas honte d'être seule...) que mal acompagnée, eviter les conflits, de toutes sortes.
Bon maintenant mes parents ont finis par divorcer (y a à peu près un an) je supporte toujours mal mon père mais j'arrive à lui sourire, quand je suis de bonne humeur. Avec ma mère... c'est là que je me sens le moins adulte ^^ Elle est assez ... maladroite ^^ et je prend mal presque tout ce qui sort par sa bouche (...) pourtant c'est pas son intention de m'enerver, m'irriter, me vexer, mais je peux pas m'en empecher, et parfois je me demande "eh, pourquoi tu régis comme ça là ? si tu réflechis aux mots qu'elle a dit... c'est pas méchant... en fait." bref, j'ai du mal à m'auto comprendre souvent ^^ mais ça...

Ce qui a de difficile, c'est qu'à cet âge, on se forme. Et de partout, surtout mentalement, enfin pour moi, ça a été le plus dur. Se former un "soi", arreter de piquer le modele sur les autres...
Personellement, je plaint mes parents, ils ont eu de durs moments je pense.
C'est en grande partie pour ça que je veux pas de gosses
Ma mère, elle me fais confiance, ça fait très plaisir, et me donne de l'assurence, de la résponsabilité. Mais en même temps... enfin y a toujours un truc qui va pas quoi. Elle m'a jamais poussé pour les études, et du coup j'ai jamais forcé, mais si je suis flémarde, c'est pas sa faute
Mon père, il a eu une éducation très stricte (voir crétine) et contrairement à toi Sihaya, il la répercutte sur mon frère et moi. En plus il devient vieux, alors il radote, il se souvient plus de rien, dans ses quarts d'heures, il est lourd au possible, fait des blagues très ahah, enfin gateux quoi, autant parfois il est très vif, on dirait qu'il a 20 ans... enfin boooon.

Très compliqué tout ça. Je suis d'accord qu'il faut un mixe des deux. Qu'il faut s'adapter à chacuns, autant à la personalité des parents que des enfants. Et je pense que "l'amour" porté à l'un à l'autre est ... ma foi d'importance capitale. Il parfois bon de le rappeler à chaques parties, mais juste le rappeler, faut pas non plus en faire trop (oui mon père me le répette tout le temps, et j'ai l'impression d'une part d'être dans un téléfilm gnangnan d'après midi sur la 6, d'une autre part que ça sonne faux, m'enfin). Je pense aussi, comme l'a dit Arwenlafee, que le respect est très important, ainsi qu'une confiance mutuelle.
Y a aussi le problême de donner des ordres. Chez moi, c'est passé trèèèès mal ! Je supporte pas. Et quand mon père me dit que "l'enfant DOIT obéir" j'y voit bien du non respect, et je ne suis absolument pas d'accord. M'enfin quoi, "l'enfant" n'est ni inférieur (en grade, en humain), ni esclave, alors les parents n'ont pas de "droits" comme ça sur son enfant, comme sur un objet, ou un animal domestique !
Bon voilà, et je rajoute un truc aussi, c'est l'excuse sincère, vaut parfois beaucoup mieu que "l'oubli" d'un conflit.

Voilà...


Sihaya
22/04/2005 22:38


Toi aussi tu supportes mal ta mère ? Elle tente d'etre gentille et toi ca te fais démarrer au quart de tour ?
J'ai l'impression que c'est une caractéristique relation mère-fille ca


Le coup de "l'Enfant DOIT obéir", ça c'est un truc que je supporte pas (ma belle-mère le fait), tout comme le "t'es plus jeune donc t'es plus con et t'as jamais raison". On obéit si il y a une raison... Tout comme ma mère m'écoute quand je lui dis qu'elle devrait arreter de klaxonner comme une malade à tout bout de champ
C'est une question de respect mutuel, et d'expliquer aux enfants pourquoi... Pourquoi faut pas fumer, pourquoi faut aider à faire le ménage et la bouffe.

On est pas à l'armée quoi !



EDIT : moi j'aime pas les excuses. C'est une question de caractère. Si c'est un truc important oui, mais pour une histoire de "dernier mot", hors de question. Et je suis pas la seule comme ca dans la famille.
Tete de mule moi ? Naaaaan..
On préfère oublier, pas faire comme si, mais vraiment zapper.
Et apres tout va bien
On est pas rancunier Pas bien la rancune, ca mine..
Nayla
22/04/2005 22:44
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

J'ai l'impression que c'est une caractéristique relation mère-fille ca frown.gif


Ouais

C'est une question de respect mutuel, et d'expliquer aux enfants pourquoi... Pourquoi faut pas fumer, pourquoi faut aider à faire le ménage et la bouffe.

On est pas à l'armée quoi !


Exactement !


Pour les excuses... pareil que si c'est important, ou alors je suis fatiguée et ma fierté s'oublie Pareil on est pas rancunier, sauf mon père...
Zacharias
22/04/2005 22:51
Ménestrogier

Voila un sujet sur lequel on pourrait avoir autant d'avis que de personnalités différentes. C'est pour dire que c'est pas simple.

Je comprend que tu te soucie de ca car il parait que ca arrive super vite. Je vis les mêmes choses que toi en même temps (Si mes souvenirs sont bons nos Dorians ont le même âge)

Avant de me lancer sur l'adolescence qui commence à âtre un peu loin pour moi, je pense qu'il faut commencer le raisonnement avec l'arrivée d'un enfant dans la famille.

Au début on ne sait pas trop comment s'y prendre. On dit même avec moi il ne fera jamais ci jamais ca. On hallucine même de voir des personnes ayant des enfants laisser faire certaines choses.
Et puis quand c'est nous qui y sommes confronté et bien on laisse aussi courir certaines choses. Car on ne veut pas se battre tout le temps. On voit deja peu nos enfants donc si a chaque fois qu'on les vois c'est pour se battre c'est pas terrible.

Il est important de donner des limites aux enfants ils en ont besoin. Et ca commence tres jeune les caprices croyez moi.

Si des le début l'enfant à des limites et un cadre de vie "sain" je pense que la periode de l'adolescence peut tres bien se passer. Mais hélas il y a des facteurs que nous ne pouvons pas controler tels que les fréquentations en dehors de la maison.

De plus l'adolescence étant une période ou on est ni adulte ni enfant, c'est très dure de trouver sa place. Et a mon avis la famille a un rôle très important dans l'équilibre de l'enfant.

Personnelement, j'ai eu une adloscence très libre (enfant de commercant oblige) et je m'en suis tres bien sortit et j'ai même pas été trop chiant.
Par contre je pense qu'avec mes enfants je serais un peu plus strict car avec le recul je me dit que j'ai eu de la chance d'avoir de bonnes fréquentations et d'être relativement bien dans ma peau. Pour mes enfants je ne sais pas ce qu'il en sera donc j'essayerais d'être vigilent.

Mais il ne faut pas non plus étouffer les enfants, il faut aussi qu'ils fassent leurs propres expériences.

A mon avis le pire est d'avoir un dialogue coupé entre les parents et les enfants. Car sur qui peuvent ils compter s'ils n'ont pas confiance en leurs parents, les autres adolescents qui vivent la même chose ? la j'ai un doute.

Dans 10 12 ans je reviendrais partager mon expérience de parent promis

Comme pour les bébés ou on marche a taton la c'est pareil ce sont les évènements qui guideront notre conduite. Et quelque soit la décision que nous prenons il faut surtout garder le bien être et l'équilibre de nos enfants en tête.

Comme pour tout il y a un juste milieu mais il faut trouver le bon dosage.
Owyn
23/04/2005 01:12
Fantôme gaidin
Admin

Continuez à faire des post de cette taille, et Méliane pourra publier un livre sur l'adolescence.
L'explication n'est pas tjrs la meilleur méthode. Mon prof de latin, par exemple (mauvais exemple, mais bon) explique déespérément depuis le début de l'année que l'on travaille mieux qu'en on se taît. Et ben ça marche pas. Il refuse de punir et veux les "rsponsabiliser" alors il se passe que les cours de latin deviennent des cours de savoir vivre et qu'on est à la page 17 du livre. (on a commencé les cours en février)Mais bon, comme je le disais, c'est un mauvais exemple, puisque ce n'est pas un memebre de la famille. Actuellement, ma mère est en France, donc il n'y a que mon père à la maison (quelle logique). Il est partisan de quand il dit quelque chose, on obéit. Mais on le fait parce qu'il y a une raison et que l'on sait pourquoi il faut vider le lave-vaisselle, même si ça m'ennuie quand je suis en pleine bataille de Vo Mimbre, dans les préquelles.
Il faut savoir se comprendre, se respecter. Et surtout, nos parents ne nous considèrent pas comme plus cons parce qu'on est plus jeune. Donc forcément, ça donne nevie de montrer que l'on mérite leur confiance.

note: si je dis "on", c'est parce que je parle aussi de mon frère de 17 ans.

Voilà. C'est moi qui parlait de la longeur des post?
DonLope
23/04/2005 09:07
<i>Doyen Ménestrel</i><br><br>

Mon adolescence à moi que j'ai eue n'étant pas une référence en la matière, je vous en ferai grace.
Concernant mes propres enfants, honnêtement je ne sais pas comment ça va se passer et je me dis que "on verra bien quand on y sera".

Les miens sont un peu plus vieux que ceux de Méli ou Zach' (8 et 4 ans) et franchement pour la grande, 8 ans c'est l'âge sympa pour l'instant.
Dans 5/6 ans, je dirai peut-être plus ça... mais j'en doute.

Je pense que je ne les "gérerai" pas différemment lorsqu'ils seront ados : je fonctionne (enfin j'essaye la plupart du temps) par contrat.
En gros le discours est le suivant, même pour le petit de 4 ans :
- ça c'est gros danger : NON ! Point barre on ne discute pas même si on explique pourquoi.
- ça c'est idiot : non mais si tu veux essayer je t'aurai prévenu; fais l'expérience par toi même et on va bien voir...
- ça c'est méchant : non et pourquoi
- tu veux ça ? OK mais alors dis moi pourquoi.
- tu veux ça ? OK mais alors donnant donnant, tu finis tes devoirs avant.
- tu veux ça ? Non tu en as assez. Pourquoi ? OK je t'explique.

On ne leur a de plus jamais parlé comme à des bébés, toujours en bon français et sans abaisser notre niveau de langage : mon expérience est que ça facilite grandement les échanges et la curiosité des gamins. Ils considèrent qu'ils ont encore à apprendre et qu'on ne les traite pas différemment en utilisant un langage "simplifié"; je ne sais pas si ça marchera quand ils seront ados mais on verra bien.

Et puis, des règles, des règles, des règles... Là parfois, c'est du diktat pur et simple pour l'instant. Mais je m'aperçois que la grande les a intégrées et commence à comprendre pourquoi ces règles sont obligatoires, au fur et à mesure.
Qui dit règle dit sanction : ne pas reculer et appliquer la sanction, ça fait partie du contrat et il faut leur inculquer qu'un contrat ça se respecte.

Je ne sais pas comment ça va se passer à l'adolescence, je pense que les recettes devront évoluer. Après tout, l'adolescence c'est l'antichambre de l'âge adulte et les réponses qui conviennent à un enfant ne conviennent plus à un adulte. Je pense surtout qu'il faut éviter deux écueils (Charibde et Scylla) : le piège du "grandis vite !" et celui du "reste petit !". Je suppose que ma femme et moi essaierons de les accompagner dans leur mue en tentant d'en controler la vitesse, ni trop vite, ni jamais.

Bref, j'ai pas de recettes pour l'ado, juste pour l'enfant pour l'instant... et encore, les miens sont fatiguants mais sympas !
Ithilarin
23/04/2005 10:40
Ménestrelle

DL !

D'après ce que tu viens de dire, tu aurais pu être mon père (ou ma mère).
Ca a toujours été: "on est derrière, on te soutient, mais si t'as vraiment envie de te casser la gueule, vas-y mais assume!".

Pour le "ça c'est gros danger", j'ai un exemple: quand ma soeur était petite, elle voulait toujours tripoter les prises; ma mère en avait assez de toujours lui dire que c'était dangereux. Ma soeur ne pouvait bien sûr pas comprendre ce que c'était "être électrocutée". Donc ma mère a chauffer une prise avec son briquet, et l'a fait toucher à ma soeur qui a senti que c'était très chaud. Bonne technique, elle n'y a plus jamais touché.

Concernant mon éducation pendant l'adolescence, elle a été très stricte, mais aussi très juste. Je pouvais sortir (pas en semaine), mais surtout: pas une minute de retard! d'ailleurs ça n'est jamais arrivé. C'était le deal quoi.
En 6ème j'ai été collée (j'avais oublié d'illustrer une chanson dans mon cahier de musique). J'étais paniquée, honteuse, bref: que faire?
J'ai appelé ma mère en pleurant, et sa réaction: elle s'est littéralement foutu de ma gueule, elle l'a raconté à tout le monde etc. Du coup, j'ai plus jamais été collée.
Pour les devoirs, mes parents ne nous demandaient jamais si on les avait fait. Pareil pour les notes: si on leur avouait une mauvaise note, très bien, mais de toute manière, ça allait être écrit noir sur blanc dans le bulletin. Par contre, on savait que si on avait besoin d'aide pour un exercice, ils étaient là. Et ils nous ont aussi forcées (au début) à lire des classiques en entrant au collège.
Pour la période lycée (concernant les questions "hot" du genre sexe, alcool, cigarettes, joints), ils ont surveillé ça de loin on va dire. Si on avait des bonnes notes, qu'on avaient pas l'air déprimé, c'était OK. On en parlait pas plus que ça vu qu'ils savaient qu'on étaient assez informées à l'école.







Lirkae
23/04/2005 19:08
Encore et toujours Novice


Je vais me permettre de répondre brièvement, pour ne pas me perdre er rester claire...

Quelle attitude voudriez vous que vos parents adoptent avec vous ?


Des choses qui me paraissent évidentes, qu'ils font parfois, mais pas assez souvent :

*Qu'ils évitent les sujets qui fâchent à table.
>>> Les post-its ça convient.

*Qu'ils me questionnent sur ce que je lis, ce que je vais voir au cinéma, la musique que j'écoute et pourquoi j'aime ça.
Cela serait mieux que de poser des questions maladroites sur les travaux que j'ai à faire pour l'école ( je suis en art appliqué, et c'est vraiment difficile de comprendre les demandes lorsqu'on n'est pas plongé quotidiennement dans cet univers.) Bref, qu'ils m'interrogent sur tout ce que je fais EN DEHORS DES COURS. Je suis sûre qu'ils seraient surpris.

*Qu'ils me montrent, même qu'un peu, même par sous entendus qu'ils sont fiers de moi...

*Ils doivent avoir compris que j'évite d'être au centre des sujets de discussion lorsqu'on se retrouve à table tous les 4. Ils devraient comprendre aussi avec un à la fois, je suis plus bavarde, et créer plus souvent des occasions pour me faire parler.

* J'adore les soirées restaurant + cinéma. Mais ils ne sont jamais motivés pour se déplacer en voiture sur une après midi le week-end. Je n'insiste pas. Inutile si je ne sens pas qu'ils en ont envie comme moi.

*Je ne me sens pas très attachée à ma famille. C'est dans ma personnalité, je suis comme ça. Alors s'ils pouvaient arrêter de réagir comme si c'était un prodige lorsque je souris ou rigole avec eux. Ca me gêne et du coup je m'en empêche, même si j'en ai envie.

Voilà, rien que ça, ça pourrait améliorer la famille.
Je n'aimerais pas m'avoir comme fille, parce que je ne leur facilite vraiment pas la tâche. Mais ça va, je n'ai pas à me plaindre d'eux.


Faudrait qu'ils lisent ce post par inadvertance



edit : Je trouve ce sujet très interressant, et ça a été enrichissant pour moi de lire tous les posts précédents


re edit : un post-it pour dire : " prendre rendez vous dentiste / prendre rendez vous auto école / appeler papi mamie / donner dates dispos pour repas avec les Dupont " c'est suffisant. ( J'avoue que ça m'empêche pas d'oublier des fois, je suis tête en l'air. )
Shimrod
23/04/2005 19:17


Les post-its ça convient.


Tu le pense vraiment parceque en communiquant par post-it interposés ça doit être dur de regler des problèmes quand même non?

Faudrait qu'ils lisent ce post par inadvertance


Tu devrais peut-être le leur dire parceque s'ils ne se rendent pas comptent de leurs défauts ils ne risquent pas de s'améliorer.

Peut être suis-je mal placé pour te donner des conseils étant moi même encore dans l'adolescence mais c'est ce que je ferais en tout cas.


Gablebo
24/04/2005 00:19
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...
Chevalier du Haut Verbe
ex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser

Effectivement, très intéressant ce topic .
Je vais me permettre de répondre brièvement, pour ne pas me perdre er rester claire...

Tu l'es restée, Claire .


De mon point de vue, je n'ai pas vécu et je ne vis pas une adolescence particulièrement difficile par rapport à mes parents.
A la limite, c'est plus le collège en lui-même qui a été le plus dur comme période, parce que j'étais pas vraiment intégré à un vrai groupe d'amis, j'avais 2-3 potes de mon genre (à l'écart) et basta. Je pense même que mes parents m'ont pas mal aidé pendant ces années, et j'ai pas eu de conflit extrême avec eux. Jamais de brouille de plus d'une journée dans ma mémoire.
Donc là je reprends les propos de Zach' à ce sujet .
Je sortais très peu, j'ai vraiment commencé qu'en Première avec les premières voitures des copains, et au niveau de mes parents ça s'est très bien passé, parce qu'ils connaissaient ceux avec qui j'étais.

Aujourd'hui c'est un peu différent, la majorité (j'ose pas dire l'âge adulte ) est arrivée, et le permis avec, donc c'est une évolution relativement importante, en tout cas symbolique, et ça se passe très bien aussi. Ils savent que je ne bois pas et que je fume pas lorsque je conduis, ils me font confiance et pour l'instant tout se passe bien.

Leur méthode d'éducation se rapproche de celle de DL, un mélange de cadres donnés très tôt et encore de temps en temps (faut bien un peu encore, normal) et de permissivité formant mon expérience personnelle.
Ils savent que je fume de temps en temps et que je bois lorsque je sors et que je ne prends pas le volant. Après c'est à moi d'assumer si jamais ça se passe mal. Sachant que mon père préfère que je l'appelle pour lui demander de venir me chercher à 4h du mat' parce que c'est plus raisonnable plutôt que de lui laisser finir sa nuit et qu'il vienne me chercher le lendemain matin... en un nombre de morceaux compris entre 2 et 7. Bref, ils me laissent mes responsabilités et j'en suis conscient.

Donc bah ma foi, ça me paraît très bien. Après tout dépend des cas, et ils sont tous différents. Pas de manuel d'éducation possible, mais quelques méthodes qui peuvent être efficaces. Et je suis satisfait de mes parents et de ce que je suis devenu pour l'instant grâce à eux.
Je ne vois donc pas pourquoi j'éduquerais autrement que je l'ai été.
Shaevar
24/04/2005 01:38
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>

je rejoints tout ce qui a été dit ci-haut au sujet du respect.

L'adolescent ne veut plus être traiter comme un enfant (je le sais très bien, j'en suis un.)Et ce qu'il faut comprendre, c'est qu'a cet âge, on n'est pas imbécile. Plus jeune, nos parents nous disaient de faire quelque chose, on le faisais. Maintenant, on veut savoir pourquoi.

Si on prend la peine de dire pourquoi il faut le faire, un adolescent est capable d'être responsable. Par exemple, le ménage (exemple facile): Tu dis a ton enfant d'aller nettoyer le sous-sol. Il ne voudra pas. Dis lui que toi tu est débordé, que tu as beaucoup de travail, et déja il le feras avec moins mauvais coeur (pas très grammatical, mais c ce que j'ai trouver de mieux pour traduire ma pensée).

Et un adolescent peut comprendre pourquoi il ne faut pas consommer de cigarette, (c mon opinion). Si le parents lui décrit l'effet de la cigarette, a court et a long terme, l'ado prendra (surement) la décision logique, c'est a dire de ne pas consommer. L'influence extérieure viendra après, bien sur, mais s'il connait déja les effets, il prendra surement une décision plus éclairé, et que les parents le veuilles ou non, il y as des choix qu'un adolescent va faire sans eux, et c'est le rôle des parents de le préparer a ce choix. Si de bonnes valeurs lui ont été transmise, si il a été élevé avec respect et jamais traiter comme un inférieur, si il y as eu des règles compréhensible, alors toutes les chances sont de son côté pour faire un bon choix.
ysandell
24/04/2005 09:35
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.

J’ai eu une adolescence (je dirai bien j’ai, mais je suppose qu’à 21 ans on en est sorti ) particulière : de gros problèmes de santé m’empêchaient (m’empêchent) de faire exactement tout ce que je voulais (veux), donc peu de sorties (ou escortée de mon grand frère, ce qui ne me gênait pas vraiment vu qu’on s’adore) et un grand besoin d’être soutenue par eux, vu que j’avais peu d’amis et que les gens ont souvent une façon étrange de réagir par rapport à la maladie… Ca a un peu changé au lycée quand j’ai rencontré une association littéraire vouée aux littératures de l’imaginaire et que j’ai enfin pu parler de ce que j’aimais, même si je les voyais assez peu, finalement (toujours les mêmes problèmes… de santé, à l’époque relativement handicapants car encore moins bien traités qu’actuellement.).

Donc je ne les ai pas rejetés ou provoqués, ou quoique ce soit de ce genre. Je n’ai pas le souvenir de grosses disputes, sauf quelques unes (rares) avec ma maman, dont je suis la plus proche, et qui a un caractère opposé au mien : quand ça ne va pas, elle parle, elle explose, et comme j’ai tendance à me refermer comme une huître, elle me secoue jusqu’au moment où, pour ne pas lui sortir mes quatre vérités en face par peur de la blesser, je m’enfuis dans ma chambre, ou celui où –rarement- j’explose, et là c’est la douche froide pour elle, et pour moi. Mais ça ne dure jamais longtemps, on finit par se sentir aussi bêtes l’une que l’autre, et à arriver dans la chambre de l’autre avec une tasse de thé ou en bredouillant quelque chose ressemblant vaguement à des excuses.

Pas le souvenir d’avoir été spécialement chiante non plus. Le seul truc pour lequel je suis chiante, c’est que je passe la moitié de mon temps à (me) poser des questions ou à m’enthousiasmer pour un auteur/un film/ un CD et que je suis facilement saoulante avec ça. ( à qui m'en a fait la remarque il n'y a pas si longtemps, tu vois que je ne suis pas vexée ). En fait, ce qui leur faisait surtout peur, c’est ma tendance à me perdre dans les bouquins. Ayant peu d’amis au lycée jusqu’à la terminale, je passais tout mon temps libre à lire ou sur internet (à discuter avec les gens de l’association susnommée), et vu ma facilité à me renfermer, ils avaient peur que je reste toujours toute seule dans mon coin. C’est juste que je n’avais pas rencontré les bonnes personnes. Ca a changé en terminale, puisque j’ai rencontré mon meilleur ami.


Pas de problème avec les parents, donc. Ils me soutiennent dans ce que je fais, et ils ont beau essayer de me protéger autant qu’ils peuvent, quand je veux faire quelque chose, même si c’est une bêtise, je le fais, quitte à me prouver que j’avais tort. Je suis têtue ou bornée, appelez ça comme vous voudrez On est (très) proches, voire trop selon certain(e)s, il n’est pas rare que je leur dise combien je les aime ou que je fasse tout pour leur montrer (je suis une petite chose sentimentale ^^)... Ma famille, c’est ce qu’il y a de plus important à mes yeux, et je ne supporte pas qu’on la blesse. Je suis de nature plutôt calme, mais là je mords. Voilà

J’ai le "problème" "inverse" de Dame Claire par contre : mes parents sont trop fiers de moi et le disent souvent (qu'ils sont très fiers, pas qu'ils le sont trop ). Ma maman passe son temps à parler de moi autour d’elle ou à dire aux gens que je lis énormément et que je sais tout un tas de choses. Enfin à l'entendre je suis un génie-princesse ambulant, mais si c'était le cas, ça se saurait Par ricochet, elle me demande de parler en public quand on reçoit pour que je puisse partager un peu de mon "extraordinaire culture", ce qui me met très mal à l’aise, d'une part parce que c'est faux, et d'autre part parce que je suis très timide et me sens souvent peu à ma place pendant ce genre de dîners, donc c'est encore pire quand je dois me lancer sur demande dans une critique du dernier bouquin que j'ai lu. Enfin bon. Maintenant je me prépare psychologiquement, ce qui m'évite de devenir écarlate et de bredouiller.
J’ai développé un sentiment du « je refuuuuuuuuuuuse l’échec ! nan ! je réussirai ! ils resteront fiers de moi ! » par peur de les décevoir, qui se calme tout doucement parce qu’après tout c’est ridicule, c’est pour moi que je vis et pas (que) pour eux

Donc une des rares choses que j’aimerais, c’est que ma maman arrête de dire aux gens qu’on reçoit/fréquente/croise que je suis merveilleuse et extraordinaire, parce que c’est loin d’être vrai. Et qu’ils me couvent un petit peu moins : je sais qu’ils font ça à cause de ma santé (et que malheureusement, souvent, ils ont raison de s’inquiéter), mais ça fait huit ans que j’apprends à gérer ce problème au jour le jour, c’est bon, j’ai l’habitude, je gère ça comme une grande fille responsable. ^-^

Quelle attitude pensez-vous adoptez avec vos futurs enfants ?


Essayer de les couver un peu moins que je ne l’ai été (malgré les circonstances), mais sinon, je pense que je ferai globalement comme mes parents : être toujours présent, soutenir, laisser faire des expériences… mais surtout être présent pour discuter et répondre autant que possible aux peurs et aux questions. Enfin c’est grâce à eux que je continue à avoir envie d’avancer, parce qu’ils prennent leur courage à deux mains pour écouter mes questions et que si je ne les admirais pas déjà, je les admirerais au moins pour leur patience envers moi
Vouzenreviez
24/04/2005 12:10
Je vous parle d'un temps...

quand je lis vos posts, j'ail'impression que les ados sont parfaits et que tous les problemes viennent des parents , là je ne suis pas d'accord ! à vous entendre , il suffit de tout expliquer à l'ado en question et hop il fera tout bien ! je ne suis pas d'accord du tout !!! ça ne marche pas toujours comme ça ! l'adolescente que j'ai à la maison , on a beau lui expliquer et reexpliquer bah ça rentre pas ! Du coup j'ai eu beau lui expliquer tous les mefaits des piercings sur le visage ( santé , travail etc...), mes parents aussi àleur façon , elle a quand même décidé d'avoir un piercing sous la levre inferieure et elle a aussi une barre en acier qui lui traverse l'oreile de par en par! comme quoi c'est pas si simple !!! pareil , l'autre jour , elle me demande de faire une machine de l'inge foncé car elle a besoin de son super pull noir qui est sale, je lance la machine , ce jour là j'avais plein de trucs à faire , je m'etais reveillee trés tot etc... elle sort le linge de la machine et là je me dis ouah!!!!!!!!!!!! elle est devenue humaine !!!! et bah raté , elle avait juste sorti son super pull noir !!!! des anecdotes comme ça j'en ai des dizaines entre ma soeur et mon beau frere de 16 ans !!!! les parents sont pas parfaits mais les ados sont aussi trés loin de l'être !!!!
Isaeda
24/04/2005 12:27
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

Personnellement l'adolescence je trouve ça très chiant et j'ai hâte d'en sortir... que dire de plus?

J'veux pas d'gosses !


Chouette moi non plus
Nayla
24/04/2005 16:43
Jadis, Aes Sedai de l'Ajah Verte.
Gniéhéhé

Ah mais je suis tout à fait d'accord Arwen, j'ai jamais dis que j'étais parfaite, et comme Claire, j'aimerai pas m'avoir comme fille ^^ parcequ'entre mes réactions imprévisiblesbizarres/choquantes/soulageantes/exacerbantes... et mon esprit particulièrement biscronus... bon, voilà quoi
Lirkae
24/04/2005 16:51
Encore et toujours Novice




Ca m'a également un peu froissée de lire tes mots Arwen. Mais je t'aime bien je n'en tiens pas rigueur.
Afin, avec 20 posts,et des cas différents casi à chaque fois, on peut quand même pas généraliser et les adolescents et les parents.

( sans vouloir faire d'offense, ta petite soeur ne représente pas le type même de l'adolescente, du moins à mes yeux. )
Vouzenreviez
24/04/2005 18:20
Je vous parle d'un temps...

En fait c'est un cercle vicieux : les parents eduquent mal les enfants qui ensuite sont mal eduqués, ils ont desreactions enervantes, les parents s'enervent puis ont desreactions encore pire etc...
Pour en revenir à ma façon de penser : je pense ( redondance mais c'est pas grave) qu'à la base les parents doivent inculquer le respect dans les deux sens à leurs enfants afin qu'ils puissent le leur rendre.
Il ne faut pas vraiment vous sentir visés Lirkae , Nayla et les autres, de la même façon que Don Lope , aelghir et autres ne doivent pas se sentir visés par les propos incendiaires vis à vis des parents.
Mes Conversations avec Sihaya ( qui a le même age que ma soeur) m'ont montré ( j'avais pas besoin de ça non plus mais c'est un bon exemple) que tous les ados ne sont pas pareils!
Je voulais juste retablir l'equilibre dans les posts. Chez moi je suis entre mes parents qui representent l'autorité adulte et ma soeur qui represente le stereotype même de l'ado rebelle.
Je sais bien Lirkae que vous êtes pas tous comme ma soeur et Dieu merci , autrement le monde tomberai bien bas.

Une petite question , moi qui ait été confrontée à la drogue , je veux dire ma soeur fumait beaucoup beaucoup de cannabis et a deja pris de la cocaine et n'a que des amis qui fument , prennent de la "C" et des extas. J'ai pas trop su quoi faire , j'ai surement fait des erreurs, mes parents l'ont jamais su et ma soeur a maintenant arreté .Ah j'oublais, son petiit ami est dealer mais il a arrete de prendre de la drogue et a promit ne plus dealer une fois son stock écoulé. Qu'auriez vous fait ? Que feriez vous ?
Galldrenn
24/04/2005 21:10
Larve Maléfique (version ectoplasmique)

Hum.. Sujet passionnant mais difficile. Y a t il une éducation parfaite?
Je ne rajoute pas grand chose à ce qu'ont dit les autres en disant que c'est en fonction de la personnalité de l'enfant qu'on doit l'éduquer, s'adapter à ses besoins etc...

Dans ma famille nous sommes trois enfants (enfin, "enfants" est relatif, étant donné que je vais sur mes 19 ans -quoique toujours un gosse j'avoue- et que ma soeur va bientot avoir 23 ans). Mon petit frère en a 17, et en ce qui concerne la crise d'adolescence il a été le champion.
Personnellement je n'ai jamais eu vraiment de problème avec mes parents. Mon père travaillant d'arrache-pieds pour nourrir nos cinq bouches nous avons surtout été élevés par ma mère, qui s'en est pas trop mal sortie selon moi (d'un autre coté je ne suis pas objectif, c'est vrai ).
Ma soeur étant d'un naturel plutôt calme et strict envers elle-même, mes parents n'ont pas eu de véritables problèmes avec elle, de même qu'avec moi.
En ce qui concerne ma soeur, ma mère a été plutôt exigeante au niveau des études, ce qui a au contraire "braqué" la gosse, qui aujourd'hui encore se sous estime toujours. Au niveau des sorties etc, ma mère l'encourageait à rencontrer ses amis et à ballader, mais il faut dire que ma frangine est un peu renfermée...
Pour ma part, il a pas fallu me pousser, j'aime bien sortir et fallait que je bouge pas mal. On ne m'a jamais rien interdit au niveau des sorties, ça ne sert généralement à rien si ce n'est braquer l'enfant. On a toujours exigé cependant un minimum, que l'enfant soit là pour manger en famille et qu'il passe minimum 2 h à la maison par jour, qu'il dise où il se trouve pour ne pas que l'on s'inquiète et qu'il laisse un numéro de téléphone en cas de problème.
Pour la clope, on m'a toujours répété que si c'était mon choix, on ne m'en empêcherait pas, mais que l'on ne me paierait jamais aucune clope.En plus de ça, on m'a expliqué que ça détruisait pas mal la santé et la voix (mes parents sont des gros fumeurs) et surtout, dans ma famille comme dans beaucoup d'autre où l'on ne roule pas sur l'or, on m'a mis le prix des paquets sous le nez et on a calculé devant moi ce que ça coutaît en moyenne par an, ça n'empêchera peut être pas le gosse de fumer mais croyez moi ça le fait réfléchir généralement!
Idem pour la drogue, pas de drogue dure mais un joint de temps en temps style une fois par mois en soirée ça ne peux pas tuer!!
Et puis, interdire aux enfants et nottament aux ados c'est la plus grave erreur à faire selon mois, on peut restreindre, mais pas interdire : interdire, c'est fermer une porte qui donne tout de suite envie de l'enfoncer, alors que restreindre, c'est l'entrebailler tout en avertissant des dangers. Et c'est donner un choix à son enfant, en quelque sorte le considérer comme un adulte.
Il y a toujours le risque que l'enfant défonce la porte et abuse de ses libertés, et dans ce cas c'est au rôle des parents de remettre les choses en ordre, ce qui n'est certes pas évident parfois mais qui se travaille avec l'enfant.
Ah, par contre j'ai vu des émissions de télé ou autres où les parents sont complètement soumis aux enfants, ben excusez moi mais une beigne de temps en temps ça ne fait pas de mal et ça remets les choses en place, à trop vouloir être gentil on finit par en faire des enfants pourris gatés et ce n'est certainement pas rendre service à l'enfant qui sera probablement ce qu'on appelle un 'handicapé de la vie', un adulte-enfant qui ne comprend pas pourquoi tout ne tombe pas comme il veut quand il veut et ne sait pas se débrouiller tout seul parce que ses parents ont toujours tout fait à sa place.
Les enfants doivent parfois faire leurs propres erreurs, c'est aussi le rôle des parents de se restreindre et de ne pas tout faire à la place de l'enfant par peur maladive qu'on puisse lui faire du mal.
En tout cas, être parent c'est une tâche difficile, mais avec beaucoup d'amour et beaucoup de confiance pas mal de gens y arrivent...
En tout cas, si on montre à l'enfant qu'on lui fait véritablement confiance tout en imposant des limites quand on pense qu'il fait une erreur et après lui avoir expliqué les motifs sans que cela ne remmette les choses en ordre, il n'y a pas de raison pour que l'adolescence soit aussi difficile et éprouvante que ce que les journeaux racontent...
J'ai parfois l'impression qu'en constatant l'existence d'un changement des comportements des adolescents et de difficultés parfois bénines on a crée une généralité qui serait presque un "modèle" d'adolescence, que les enfants suivraient désormais sans même s'en rendre compte...
M'enfin, c'est mon avis personnel et c'était juste pour participer à la conversation.

En passant, félicitation Méliane, j'ai appris qu'il y en a un en route...
Adelis
25/04/2005 10:21
Puella Historicus Ceskà svist

J'ai lu tous vos posts avec interêt...et je me sens encore bien adolescente, et pour beaucoup de choses. En même temps, je n'ai jamais été en crise véritable avec mes parents. Petite, j'ai eu une éducation tres stricte, à l'ancienne, par mon Papa, genre tiens toi droite, ne bouge pas, ne parle pas la bouche pleine, ne touche pas à ce ci ou cela. REt comme j'étais une petite chose timide et qu'il me terrifiait...et bien j'obéissais. Quand mes parents se sont séparés, je me suis retrouvée avec ma maman "soixante-huitarde", plutot bohème...je vous laisse imaginer le changement. Mais, pour tout un tas de raisons, la vie était tres difficile, nottament au niveau économique, et inconscienmment, jai senti que la crise d'ado n'avait pas sa place. Au collège, je n'avais pas d'amis, et je lisais, je lisais, des tas de livre d'histoire, de tout ce qui me passait sous le nez.
Vers 13/14 ans, les problèmes ont pris chez moi une part plus importante, et j'ai du participer activemment à tout ce qui se faisait...je m'occupait principalement de la maison, parce que me maman qui faisait 8h de ménage par jour n'avait pas le courage de le faire à la maison... Pendant cette période, je me suis construite seule, vraiment à l'écart du monde, je vivais dans ma bulle... Et puis quand j'ai déménagé, toput à changer, j'ai découvert la vie, les amis, les sorties... Ma mère me faisait confiance, j'ai pu faire un opeu tout ce que je voulais. Aujourd'hui, j'ai 17 ans...mais c'est moi qui décide de ce que je fait, même mon tyrannique paternel (que j'adore) ne parviens pas à m'imposer des choses.
Mes parents sont tres différents, mais ils ont toujours été à l'écoute, ce sont interrésses à ce que nous faisions, à ce que nous vivions (j'ai une soeur aussi), et ils ont toujours été là. Je ne sait pas ce qui pourrait convenir...Je crois que cela dépend. Quand ma mère nous a élévé seule, elle était assez débordée, et a été assez laxiste...ça n'a pas réussi à ma soeur, mais si elle avait été plus stricte, je sais que j'aurais été moins heureuse, plus renfermée... Je crois que les parent doivent, avec quelques regles intangibles, tenter de s'adapter le plus possible aux enfants. Et pour la plupart ils le réussissent. Mais je confirme, une beigne de temps en temps, ça ne fait pas de mal, si j'en avait reçu plus, je ne serais pas aujourd'hui une gamine capricieuse, et c'est mon fiancé qui fait parfois office de père, parce que le mien a été absent quand j'en avait besoin... Et il a su comprendre que ces trous devaient être comblés, et je le remercie de m'aider à sortir de ça... Enfin, dans 2 mois je quitte mon chez moi...suis je adulte, je ne sais pas?
peyo garonda
25/04/2005 22:27
l'homme est un loup pour l'homme

Je dirais que j'ai eu une adolescence comme celle de Gab, cool quoi!
Et comme Galldrenn, je pense que les médias en ont encore trop fait sur les adolescents, mais que ça fait vendre alors....
Le dialogue, il n'y a que ça de vrai! Même avec le petit Louis de 2ans ça marche:
Louis arrête de crier!! ça marche pas
Louis mon pti bout, si tu continue de crier tu vas réveiller ton petit frère, tu sais. et là le pti louis met son doitg sur sa bouche et fait"chut".


le tout c'est de ne pas oublier ce principe, même lorsqu'on est énervé ou pressé.
Karion
26/04/2005 10:53
<i>Administrateur</i>

Bon après une lecture de ce topic d'un trait je vais donner mon expérience personnelle et mon avis.

On va dire que pour moi ça se passe assez bien avec mes parents. Jamais vraiment eu de clashpar rapport aux/ sorties/résultasscolaires/fréquentations...
En fait déjà au niveau des résultats scolaires je n'ai pas de problèmes, donc ils ne q'inquiètent pas de ça et les mauvaises notes rapportées par ci par là ne ne provoque pas d'engueulade.
Ensuite, au niveau des sorties, pour l'instant, ils ne m'ont jamais refusé une sortie. Mais en même temps je ne suis pas hors de chez moi dès que j'ai une soirée de libre. Je sais que tant que je reste dans le raisonnable ils accepteront.
Pour ce qui est drogue, tabac, alcool, on en a jamais vraiment parlé ensemble. Je bois et je fume un peu dans les soirées mais ça s'arrete là. Ils m'ont déjà vu boire et ça n'a pas l'air de les déranger.
Enfin voilà mon adolescence se passe bien.

Par contre je rentre de chez mes grands parents et les dernières nouvelles de mon cousin qui a un an de plus que moi m'ont fait assez peur. C'est un peu le même style que la soeur d'arwen, à savoir percings sur le visage, fume beaucoup de canabis( vraiment trop), va en teuf pour prendre des extas et compagnie. Bon ça j'étais déjà au courant.Déjà ça me faisait peur. Mais maintenant il a décidé de ne plus aller que aux cours qui l'intéresse et de s'échapper de l'internat toutes les nuits. Et ensuite le week end quand il rentre dans la ville où sont ses parents il ne va pas chez lui mais dans le squat d'un type agé de 20 ans.
Evidemment ça pose de très gors problèmes à ses parents qui ont décidé d'adopter la devise : " quand il aura touché le fond il pourra que remonter".
Je suis pas sur que ce soit la bonne solution quand même de laisser faire. Parce que au départ il a commencé à fumer, ses parents l'ont laissé faire. Et puis après il a planté du canabis dans le jardin et ses parents lui ont rien dit. Ensuite il a commencé à aller en teuf avec des types de 20 ans ayant une voiture et qui faisait souvent le voyage retour avec plein de produits chimiques dans le sang tout en conduisant. Là ses parents ne se sont pas vraiment inquiété de ce que c'est une teuf. Enfin voilà je pense que si à un moment ils avaient été un peu plus stricts il n'en serait pas là aujourd'hui.
Caramon Bornhald
26/04/2005 11:13
vivre la décroissance

Moi je pense qu il faut faire du cas par cas.

Exemple: En Chine, parents et enfants ont rarement des conflits.
Pourquoi?
J imagine que cela s explique par la culture. Les jeunes veulent rendre a la societe et a leur parents. Alors qu en Europe on veut tout casser tout changer.
Je ne dis pas que c est mauvais cela fait de nous des individus plus critiques, plus autonomes, plus creatif peut etre mais plus destructeurs surement...

Pour ma part je n ai jamais eu de comportement violent a l adolescence si ce n est que mes parents controlaient un peu trop mes deplacements ce qui a la longue est bien pesant...

En revanche mon frere se battaient avec mon pere et a fugue avant d aller vivre par ses propres moyens et de lacher la prepa pour la fac. et les filles decolorees... Mes parents ont fini par laisser faire, voir meme par le nier et repporter leur amour sur moi:
"a lui de prendre ses responsabilites" (mais ils n en dormaient plus).
Enfin cela a plutot reussir a mon frere qui a fini par integrer normal.
Comme quoi il y a pas de regles!
Méliane
26/04/2005 11:31
Meliane#2818

Merci !

Partie en week-end pendant 3 jours, je ne lis que ce matin vos réponses.
Merci de m'avoir répondu si nombreux.

Surtout que j'ai eu en partie ma réponse
J'étais coincée dans le dilemne : "si je lui interdis, il va s'y engouffrer parce qu'il est à un age ou il a besoin de s'opposer pour s'affirmer".
"Or, je ne peux pas tout lui permettre et il n'est pas question de le laisser faire n'importe quoi sans réagir."

La devise "quand il aura toucher le fond, il ne pourra que remonter" : me fait hurler !

Entrebailler la porte donc, plutôt que de la fermer. Argumenter sur les méfaits tout en admettant que l'adolescent n'est plus un enfant et qu'il doit faire ses propres choix. Alors, normalement, si jusqu'ici il a reçu une éducation équilibrée ET qu'il a été préparé à prendre des décisions, il ne devrait pas se ruer sur les mauvais chemins.

C'est pourquoi je me pose déja cette question. Je pense que l'éducation que je donne à Dorian (oui, Zach, il me semble qu'ils ont le même age) impactera sur le futur ado qu'il sera. Or, si pour l'instant je n'ai que des compliments (j'ai encore passé un week-end à entendre des "qu'il est sage", "qu'il est poli") je dois bien réfléchir à tout cela.
Est-ce normal qu'il soit si sage ? Ne sommes-nous pas trop durs ? Par rapport aux autres parents de notre age, je me rends compte que notre niveau d'exigence avec Dorian est très élevé. Et plus ça va, moins il dévie, mais du coup, est-ce que je ne suis pas en train d'en faire un docile exécutant bien dressé sans imagination et libre arbitre ?
C'est dès maintenant que je dois responsabiliser mes fistons (enfin, pour le 2ème il est un peu tôt ) si je veux en faire des ados capables de choisir des chemins qui ne les mèneront pas dans des culs de sac... Je crois que je dose parfois mal "autorité" et "autonomie"... Je vais augmenter le % d'autonomie ...

Le problème que tu soulèves Arween est très délicat.
La situation actuelle est le résultat d'années de laxismes ... Difficile de savoir maintenant comment corriger le tir, surtout que tu n'es pas la "bonne" personne ... Tu n'es pas sa mère et tu fais peser beaucoup de responsabilités sur tes épaules. En même temps, tu ne peux pas tout simplement laisser tomber ta soeur.
Je trouve que tu t'en es très bien tirer pour ce qui est de son rapport à la drogue. Pour poursuivre, ne pourrais-tu pas essayer au quotidien de ne pas rentrer dans son jeu "infantilisant" par exemple ? Elle veut un pull propre ? Elle se le lave. Ou plutôt, à tour de rôle chacun met et étend une lessive. Il est facile d'expliquer très rationnellement qu'une situation si déséquilibrée ne peut durée. Pourquoi serais-tu sa boniche ? Elle est bien assez grande pour participer aux taches ménagères de la maison. Si elle ne veut pas être traitée en gamine, qu'elle se conduise en adulte.

Enfin, merci YS'
Oui, indirectement tu m'as fait prendre conscience d'une chose.
La culture du succès, ne pas décevoir. Je suis encore à 30 ans en plein dedans. Etre la fierté de mes parents, le seul point où ils sont d'accord (ils ont divorcé quand j'avais 5 ans).
Quelle pression ! Le pire c'est que je ne m'en étais pas vraiment rendu compte.
Vella
18/06/2005 23:53
Novice en vadrouille

Je viens juste de découvrir ce topic (j'en profite pour le remonter), et je l'ai trouvé très passionnant !

En tant qu'ado (eh oui j'ai 15 ans !!!) je pense que la crise est inévitable mais qu'elle se traduit sous plein de formes différentes suivant les jeunes...

Il y a les "je suis grand, j'ai plus besoin de toi..." (en fait si mais ça ils ne le disent pas !)

Puis les "Personne ne me comprend, personne ne m'aime"

Et les autres, ou c'est un peu plus sérieux : pour attirer l'attention sur eux (eh oui l'ado est tjr en quête de reconnaissance !) ils fumment, boivent, se droguent...

Et il y a aussi ceux qui sont submergés par cette crise : ça provoque des problèmes psychologiques, de l'anorexie...
Isaeda
20/06/2005 22:18
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

Moi je pense qu il faut faire du cas par cas.


Tout à fait d'accord! Personnellement je trouve que mon adolescence est plutôt bénéfique parce qu'elle m'a ouvert les yeux sur pas mal de trucs; on commence à se poser des questions intéressantes et blablabla... on connaît ça! Cela dit ça ne veut pas dire que certaines choses se passent plus mal, notamment lors d'engueulades avec mon père. Je suis loin d'être agressive mais, comme toute personne d'apparence timide et gentille, je pète les plombs quand on me pousse à bouts. C'est ce qui est arrivé avec mon père (dont je passerai les détails de sa conduite passée en se limitant au fait qu'il a quitté ma mère il y a deux ans pour me faire une demi-soeur juste après sans me demander mon avis et sans se préoccuper si oui ou non il avait fait des choses de mal), j'ai fini par en avoir marre ; je lui ai claqué la porte au nez en le traitant de salopard et je ne l'ai plus revu depuis six mois. Le plus bizarre c'est qu'il ne me manque même pas, alors parfois j'ai l'impression d'être cruelle, j'essaie même de faire des efforts mais quand ça a craqué ça a craqué. Je crois que je ne voudrai plus le revoir de ma vie. Enfin, tout ça pour dire (pour ceux qui auront le courage de lire en entier ) que l'adolescence peut se passer très bien aussi bien que très mal, pour ma part c'est les deux, mais plus bien que mal.

edit: tu as le même âge que moi Vella (ou presque )
Vella
20/06/2005 23:24
Novice en vadrouille

tu as le même âge que moi Vella (ou presque)

Ah bon ?
Ben moi je suis entrain de vivre à peu près le même chose que toi avec mon "père". Mes parents sont divorcés, ma soeur et moi vivont avec ma mère depuis 10 ans...
J'ai appris que j'avais un père qui m'a créé et un autre qui m'a élévé !
Du coup je déteste celui qui m'a créé (un vrai lache) et n'ai jamais eu d'affinité avec l'autre...
Alors je n'ai plus de père quoi !!!
Mais bon, c'est pas grave.

Désolée pour l'étalage de ma vie.
Thibault
21/06/2005 18:16
Je suis Fëanor qui créa les Silmarils (comme ca je vois dans la nuit!)

Ben moi, mes parents sont pas divorcés... ca va bien... Mon adolescebce se déroule pas trop mal, comme le dit Vella al'Garath, la crise est inévitable mais bon, c'est pas pour ca que je suis chiant a mourir...
Moi ca serait plûtot du genre, personne ne m'aime, personne me comprends...
Mais c'est le meilleur passage de la vie!
Vella
21/06/2005 20:01
Novice en vadrouille

Tien Thibault .
Pour ton adolescence
Isaeda
21/06/2005 20:17
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

Ben Vella j'aimerais pas être dans ta situation j'espère que tu t'en sors! Moi j'ai également l'impression d'être orpheline de père puisque mon père est sorti de ma vie et ne pourra y re-rentrer que s'il admet un jour qu'il s'est mal comporté et c'est pas demain la veille! cela dit mon père est maigre comme une planche, il se drogue et fume comme un trou avec sa copine (même si ça se voit pas tant que ça vu qu'il a l'air cool avec les autres)alors j'ai l'impression qu'il va passer d'un moment à l'autre. J'aimerais l'aider mais il n'écoute personne, alors je ne sais plus quoi faire. Je comprends parfaitement ce que tu vis Vella, même si c'est pire quelque part, et ça montre que les trois quart du temps ce sont les hommes qui se comportent mal.

Moi ca serait plûtot du genre, personne ne m'aime, personne me comprends...


C'est drôle c'est presque pareil pour moi! Au fait tu as quel âge Thibault?
Vella
21/06/2005 21:03
Novice en vadrouille

il se drogue


mon géniteur aussi se droguait, mais je ne sais pas si il continu (et je ne veux pas savoir).

je ne sais plus quoi faire


à mon avis, si il fait ça c'est qu'il souffre tellement (comme toi) que lui non plus ne sait plus quoi faire, alors pour échapper à son malheur il s'en va dans son monde.

même si c'est pire

Bah, tu sais mon grand père me dit souvent que plus une épreuve de la Vie est difficile, plus on ressort grandit !
Thibault
22/06/2005 13:38
Je suis Fëanor qui créa les Silmarils (comme ca je vois dans la nuit!)

J'ai 15 ans, mais je ne me drogues pas... je ne fume pas... tout ce qui se fume, se sniffe, je ne VEUX PAS y toucher!
Edit: En aout j'aurai 16ans...
Aekar
22/06/2005 15:56
Ligeaillon travailleur

Tu as raison Méliane quand tu dis que l'éducation que tu donnes aujourd'hui impactera sur l'éducation qu'il aura demain, adolescent.

Il y a des choses sur lesquelles tu n'auras pas vraiment de contrôle (qui il fréquentera, qu'est-ce qu'il aimera, de qui il tombera amoureux, est-ce que ça se passera bien ou mal) mais tu peux être sûre qu'en agissant comme tu fais (enfin comme vous faites tous deux, le père a aussi son rôle ) tu l'armes comme il faut pour affronter tous les événements de la vie.

Il ne faut pas se culpabiliser si un enfant est sage ; il n'a pas besoin de te pousser dans tes limites pour connaître les siennes, apparemment, car il les connaît déjà ; il n'est pas en détresse et ne cherche pas à vous y pousser. Je suis sûr qu'il bouge et joue comme les autres enfants, que vous lui donnez toute la marge nécessaire pour qu'il découvre le monde, et je suis sûr aussi qu'avec le deuxième enfant il s'y donnera à coeur joie pour jouer et se bouger encore plus

D'ailleurs, le deuxième enfant prend souvent aussi modèle sur le premier (dans les premières années), donc avoir réussi avec le premier aidera encore plus pour le deuxième. Et puis ils joueront ensemble et s'amuseront.

...

J'ai lu de nombreux témoignages poignants dans ce sujet. Merci pour tout ça

Je pense qu'en tant que parents il faut repérer les VRAIS dangers, et face à ces vrais dangers, il faut vraiment réagir ; ne pas réagir, c'est de la non assistance à son propre enfant en danger. Il y aura des fois ou votre adolescent aura besoin de vous, et où il faudra être là. L'adolescent certes apprend avec les erreurs qu'il fera, mais parfois ces erreurs lui couteront cher, parfois il se lance dans des spirales auto-destructrices et il faut être là pour jouer le rôle de garde-fou et l'empêcher de sombrer.


La communication ne doit jamais être rompue ; elle aidera à distinguer les vrais dangers des faux, car pour les faux il est inutile de faire un foin. Et le respect dans cette communication est encore plus important. Mais c'est dans le "respect" et la distinction "vrai danger" / "faux danger" que les avis divergent souvent. Je m'étais disputé avec une collègue une fois parce qu'elle était 68arde et trouvait que les rave-party c'était super. Moi je trouvais qu'en tant que parente, elle devrait éviter à sa fille de 15 ans d'aller là-dedans.

Il y a des choses que les adolescents peuvent faire pour nous, en nous faisant confiance de la même façon qu'ils ont confiance en eux-mêmes ; et ça peut impliquer ne pas faire ce qu'ils savent être des bêtises. Mais pour ça, il faut que la relation parent / enfant soit restée intacte à travers les années. Moi je suppose que quand j'aurai une fille de 15 ans, je pourrai lui expliquer pourquoi je ne voudrais pas qu'elle fasse certaines choses. Oui, j'ai bien dit "JE" ; je sais bien que si elle le fait ce serait pour moi autant que pour elle, et que le côté "pour elle" elle le comprendrait vraiment plus tard. Mais bon, si ma fille m'aime et me fait confiance, quand j'aurai à lui demander quelque chose d'important, elle sera d'accord et le fera.



Mes parents furent très aimants si l'on peut dire, mais tout ce qu'ils voulaient c'étaient de bonnes notes, pas forcément mon propre bonheur ; ils ne voulaient pas croire pourquoi certaines choses étaient importantes pour moi, comme mes sentiments ; le jour où à 14 ans en rentrant du collège j'ai reçu le martinet juste parce que ma chambre était mal rangée et que je ne voulais pas la ranger là maintenant, j'ai fugué.

J'ai failli finir dans une famille d'origine arabe, un type qui s'était arrêté sur la route en me voyant pleurer sur mon vélo (à 20 kms de là), puis était revenu avec sa famille et voulait m'embarquer pour y être intégré. Mon père est arrivé peu après et le type s'est enfui aussitôt.

Mes parents n'ont pas vraiment tiré de leçon de cet événement, ils n'ont pas pris mes raisons au sérieux, et la communication n'a jamais existé avec eux. Pour moi, ils n'avaient pas le même système de valeurs. J'étais amoureux et eux pensaient aux bonnes notes, à une chambre bien rangée, et étaient capables d'extrêmes complètement stupides (comme le martinet) pour arriver à ça. Pour moi, le martinet n'avait tout simplement pas sa place. Mais c'est que la communication n'avait jamais existé. Et je n'acceptais pas l'autorité comme solution pour la remplacer. Un martinet, ça n'éduque pas.

J'en ai parlé à ma mère d'ailleurs il y a quelques semaines ; et j'étais étonné de voir qu'elle n'était pas d'accord. Ni même mes frère et soeurs qui eux aussi ont reçu le martinet. C'était révoltant.

Mais revenons à ces notions de "vrais dangers"...


Les vrais dangers, sont par exemple les drogues. Je n'ai jamais compris, déjà ado, pourquoi les autres ados avaient besoin d'alcool ou de joints pour s'amuser. On avait nos jeux de rôle (y'a de quoi passer extra-terrestes, mais on y jouait avec nos pions à l'internat), nos blagues, nos sorties bien sûr, on était pas des "coincés" purs, mais franchement, à quoi ça sert les fumettes etc ? on peut rigoler sans se bousiller ou se fondre les neurones ; d'ailleurs des fois on rigolait bien mieux. J'avais des amis là-dedans ; de bons potes d'ailleurs ; mais quand j'y ai touché moi-même c'était seulement une fois lancé dans ma propre spirale auto-destructrice, par haine de moi-même, et uniquement pour ça. Mais je faisais ça tout seul.

Si votre adolescent veut découvrir ce que ça fait de fumer un joint, ou de se saouler ivre mort, il le fera (comme on a sans doute tous fait) ; il n'y a aucun mal (en soit) à ce qu'il le fasse comme ça ; mais en tant que parent il y aura des choses que vous verrez et d'autres qu'ils cacheront ; ce n'est pas parce que vous le voyez fumer un joint par mois qu'il ne fait pas plus à votre insu, ou qu'il ne prend pas de drogue dure ; ou que votre fille ne va pas être abusée par quelqu'un et ne jamais vous l'avouer, ou détruire sa propre personnalité dans des relations pas claires. Donc, il ne faudrait pas autoriser certaines choses, afin d'éviter que cela aille au-delà. Et puis, entre nous, il existe d'autres façons de s'apprécier soi-même qu'en se droguant, buvant ou fumant.

C'est là où la relation de confiance ne doit pas être coupée ; où il faut ne jamais prendre les choses qui peuvent être graves, trop à la légères ; mais ne jamais faire une montagne d'un truc aussi ridicule qu'une chambre mal rangée par exemple


Et il faut avoir le courage de jouer son rôle de parent aussi. Il faut que l'adolescent sente que vous êtes là, toujours là, en cas de problème, pour parler ou agir ; que vous êtes présent, qu'il fait partie de votre famille, et qu'il n'est pas un adulte en dehors de votre famille que vous regardez vivre. Il est un adolescent, a besoin d'apprendre, mais a aussi beaucoup à apprendre de ses propres parents.


J'ai déjà écrit long et pourtant j'aimerai manifester mon soutien à tous ceux qui ont temoigné de tant de choses douloureuses... en tout cas, je pense à vous.
Caramon Bornhald
23/06/2005 10:23
vivre la décroissance

"Je suis loin d'être agressive mais, comme toute personne d'apparence timide et gentille, je pète les plombs quand on me pousse à bouts."
Tiens on a un peu le meme tempérament. Peut-etre est tu un peu timide?
Pour ma part, j'accumule et d'un coup ca explose... pas bon.
Mais je crois que cette année m'a changé. J'ai appris à etre plus méfiant, plus hypocrite, moins direct et moins violent. Parfois ma méfiance et mes soupcons me font horreur.
Mon ami Russe m'a dit qu'en Russie avec mon tempérament, je pourrai faire des affaires. Il faut dire qu'un jour vers 2 heures du mat... je lui crié dessus parcequ'il comprenait rien et qu'on devait finir le travail pour présenter le lendemain. Il a failli me frapper et j'ai de la chance qu'il soit plus agé et plus sage que moi autrement il m'aurait sans doute lapidé....
Isaeda
23/06/2005 15:49
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

Peut-etre est tu un peu timide?
Pour ma part, j'accumule et d'un coup ca explose... pas bon.


Eh oui je suis timide je ne vais pas souvent vers les autres non plus. Et moi c'est pareil ça explose d'un coup, que je le veuille ou non, et pas toujours de la manière que je voudrais.

J'ai appris à etre plus méfiant, plus hypocrite, moins direct et moins violent. Parfois ma méfiance et mes soupcons me font horreur.


C'est drôle c'est la même chose pour moi, je suis hypocrite parfois à un point que ça me fait peur, et le pire c'est que les gens ne le voient pas (aussi la plupart le sont, à divers degrés). Mais le plus souvent c'est uns nécessité, car si je disais tout le temps ce que je pense vraiment des gens, avec mon esprit critique, je passerais mon temps à remballer tout le monde.

edit: à la réflexion il n'y a que sur ce forum que je ne suis pas hypocrite, sans doute parce que c'est plus facile d'écrire que de parler de vive voix (je dois être un peu lâche en fait)
Owyn
24/06/2005 03:31
Fantôme gaidin
Admin

Pour ma part, j'accumule et d'un coup ca explose... pas bon.


Tiens, c'est marrant, je fais presuqe pareil. Sauf que moi, je ne me rends pas compte que je vais mal, jusqu'au jour où je fais une grosse déprime. Là, je pleure, je dis tout ce qui ne va pas, et le lendemain, ça va super bien.
Sauf la dernière fois, où ça a duré presuqe une semaine, mais bon

Moi non plus, mes parents ne sont pas séparés, mais ma mère est en France depuis pas mal de temps. Elle me manque, mais je le vis bien, je pense (vive internet )

Par contre, je ne me classe dans aucune des trois catégories de Vella.
Je ne dis pas que je suis grande et que je n'ai besoin de personne, parce que ça ne peut pas être entièrement vrai. Je ne pense pas que personne ne m'aime, mais il faut dire que je ne suis pas du genre à vouloir trois milles copains copines, peut-être parce que je suis assez timide.
Et enfin, je ne fume pas, je ne bois pas beaucoup, et en de très rares occasions, genre un repas de famille, et je ne me drogues, pas, et je ne veux pas en entendre parler.
Voilà C'est le topic des révélations, dites-moi


Isaeda
24/06/2005 16:03
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

mais il faut dire que je ne suis pas du genre à vouloir trois milles copains copines, peut-être parce que je suis assez timide.


Oui c'est une conséquence de ma timidité à moi aussi
Mildred Ki'lya
26/06/2005 05:12
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>

Je vais répondre par ma propre experience ... Ne me demandez pas pourquoi, c'est probablement car cela me permet de réfléchir davantage sur moi-même et ainsi de mieux me comprendre. Peut être que cela peut aider certaines personnes ici, et cela peut aider a placer quelqu'un derrière mon personnage.

J'ai maintenant 18 ans (que ca passe vite), cepandant, je ne me considère pas encore adulte. Et pour cause, je ne suis presque jammais sortie de chez moi.
Je n'ai pas vraimment l'impression d'avoir fait une crise d'adolescence. Du moins, l'opposition qui existe tout de même est assez faible.
Ma sœur n'a pas non plus eu de vraie crise d'adolescence. Elle a décidé à un moment qu'elle arretait et passait à autre chose.

Ce que je considère important et vraimment précieux c'est que je sais que je peux tout leur dire, même si je préfère garder des choses plus secrètes (secrètes même envers moi même). Cela m'a même fait penser qu'ils me suivraient dans des démarches irréfléchies, mais ils ont su me ralentir.
Cela me fait dire que le dialogue ne doit jammais s'arrêter. Dans tout les cas, l'enfant doit savoir qu'il doit pouvoir se confier a ses parents et savoir qu'il obtiendra un soutien dans ses problèmes. Par exemple, il me semble très inapproprié de réprimander un adolescent qui avoue se droguer. Si il le fait, c'est qu'il espère un soutien.



Mes parents (pas plus que moi) n'ont porté une trop grande attention aux résultats scolaires, cepandant, ma mère a toujours vérifié de près et m'a rappelé a certains moments que je devais travailler.
Bizarrement (ou pas), c'est lorsque mes parents me le demandent le moins que je me mets a travailler ou a faire ce que je dois faire. Mais je suppose que cela dépend des cas. Et cela doit être particulièrement dur pour les parents car ils doivent le deviner. Ainsi, j'ai tendance a laisser des indices a mes parents pour leur indiquer ce que je préfèrerais mais je reconnais que ce n'est pas facile pour eux de les interpreter.

C'est sans doute la chose la plus difficile. Pour les parents de deviner ce que les adolescents souhaiteraient. Savoir si ils exaspèrent l'enfant, ...
parfois, l'adolescent doit pouvoir le dire ouvertement, mais d'autres personnes ne le peuvent pas. par exemple, dans mon cas, je n'ose pas. Peut être par timidité, peut être pour autre chose ...

En lisant les témoignages dans ce topic, j'ai vraiment l'impression dêtre privilégiée. Pas de parents divorcés, pas de conflit serieux, je ne fume pas, ne me drogue pas (a part avec l'informatique, mais je pense y remédier). Bonne chance a toutes les personnes, donc.
élever un enfant n'est certainement pas la chose la plus simple. Mais si on souhaite vraiment son bonheur, qu'on fait tout pour y arriver en suivant une éthique (telle qu'enseignée par les religions), cela doit être possible.
Shimrod
26/06/2005 13:02


En lisant les témoignages dans ce topic, j'ai vraiment l'impression dêtre privilégiée.



C'est exactement ce que je me suis dit au "e" pres mes parents fete cette année leur 35ans de mariage et je les ai rarement vu s'engeuler ils aiment passer du temps ensemble a marcher ou a discuter devant la télé et je n'ai jamais eu de doutes qu'ils seraient toujours derrière moi a me soutenir.
C'est peut être pour ça que (pour l'instant du moins) mon adolescence se passe bien,pas de conflits violents puiqu'ils me laissent fire la fete tant que je prends mes responsabilités ils me laissent la maison pour faire la fete sans problème mais il n'y a pas intéret a ce que quelque chose soit cassé.

En fait je retrouve tout a fait l'éducation de mes parents dans ce qu'a dit DL,il y a les non catégoriques,les drogues le tu devrais pas le faire:l'alcool avec une exigence de rester sérieux derriere.

Pour ce qui est des résultats scolaire c'est important pour eux et ils m'on transmis ça,ils ont rarement besoin de me dire de travailler car les résultats qui pourraient les pousser a le faire je les trouve intolérable et réagis immédiatement.

Voila en voyant tout ces témoignages et en discutant avec des pierreux en dehors du forum je me suis rendu compte que j'avais de la chance de vivre dans ma famille.
Elann
26/06/2005 13:38
<b>Wolfmaster</b>

Je me reconnais pas mal dans tes propos Mildred. Quelques points que je relève :

J'ai maintenant 18 ans (que ca passe vite), cepandant, je ne me considère pas encore adulte. Et pour cause, je ne suis presque jammais sortie de chez moi.


Intéressante définition
Pour ma part je ne sais pas comment définir d'une façon qui soit valable pour tout le monde le fait d'être adulte. Est-ce d'avoir des responsabilités, est-ce d'assumer des responsabilités, est-ce lié à l'âge, au travail, aux études, etc ? De là, je ne sais pas à partir de quand me considérer comme adulte, si je le suis maintenant

En lisant les témoignages dans ce topic, j'ai vraiment l'impression dêtre privilégiée. Pas de parents divorcés, pas de conflit serieux, je ne fume pas, ne me drogue pas (a part avec l'informatique, mais je pense y remédier).


Pour la première partie : je me considère aussi comme un privilégié dans les relations avec mes parents, tout en voyant aussi les expériences que je n'ai pas du coup parce que je n'ai pas cherché à tout prix à sortir du nid. (et je ne parle pas d'essayer des drogues, soit disant douces ou pas )

Pour l'addiction à l'informatique ... attention, c'est une drogue TRES dure. Pour ma part, c'est de bosser qui me fait un peu décrocher en dehors du boulot. J'ai commencé à vraiment apprécier les week-ends "au vert" sans toucher à un PC
Vouzenreviez
26/06/2005 13:50
Je vous parle d'un temps...

en psycho du developpement de l'adolescent , on a vu une nouvelle définition de l'adolescence: en fait elle ne terminerait pas à la fin de la puberté comme on pourrait le penser mais en fait à l'emancipation , au moment où xx ou xy termine ses études et/ou quitte le foyer de ses parents pour créer le sien propre.
Elann
26/06/2005 14:04
<b>Wolfmaster</b>

Ce qui me paraît aussi beaucoup plus réaliste

Il faut admettre que les changements du corps et de l'esprit vont parfois de pair, et parfois pas C'est aussi vrai pour les tétraplégiques ou les gens en fin de vie.
Caramon Bornhald
26/06/2005 15:08
vivre la décroissance

timide oui mais en fait

cette annee j ai brise mes chaines et ma timidite... du coup je rencontre beaucoup plus facilement les filles et je suis entre dans une phase de liberte sauvage irresponsable.
En fait le jeu de la drague ou encore plusieurs copines en meme temps ou... (oui c est affreux) mais c est aussi parti d une forme d adolescence? Et cela peut survenir a tous les ages (16 ans pour les uns 40, 50 ans pour d autres).
Et autant destabilisant que plaisant, je pense que cette phase de decoincage est importante au developpement.
Thibault
26/06/2005 22:30
Je suis Fëanor qui créa les Silmarils (comme ca je vois dans la nuit!)

Moi ca va, je ne suis pas timide, sauf avec une seule fille... (qui ma posée un rato...), mais c'est vrai que cette période d'essayer par exemple de séduire (que séduire) plusieurs filles en même temps, ca fait parti de l'adolescence!
Ya aussi l'influence, on peut très facilement etre influencé et tomber dans les bas fonds, ou etre influencé en mal, comme moi, je suis arrivé en seconde en aimant les musiques toutes douces, je ressors en aimant le metal et le rock!
Mais ce n'est pas une mauvaise influence, style drogue... ect...
Adelis
27/06/2005 20:18
Puella Historicus Ceskà svist

Moi je suis en pleine crise d'adolescence. Je me sens un peu étrange en ce moment. Pour ce qui est du matériel, gérer la vie quotidienne etc...ca va, je me sens "un peu " adulte. Mais au niveau émoitionel, je suis encore une enfant.
Sihaya
27/06/2005 21:10


Question : les crises émotionnelles concernant la vieillesse, la mort et la perte des gens que l'on aime, c'est enfantin ou pas ?
Aekar
28/06/2005 08:43
Ligeaillon travailleur

Ca ne l'est pas je pense.

La mort est la chose que l'être humain a le plus de mal à accepter, et à raison, car il a su accorder de l'importance à tout ce qui représente sa propre vie.

Cette loi de la vie est difficile à accepter... c'est pourquoi la religion définit d'autres explications, nous laissant penser que la tristesse ressentie est celle pour soi-même plus que pour l'autre.

En tout cas, cette loi de la vie, quand on l'a accepté on peut chercher je pense à mieux profiter de la vie,, et ne plus s'arracher les cheveux pour des futilités.

(( c'est comme ceux passant leur vie à se sacrifier pour leur retraite, mettant plein d'argent de côté... ou ne fonçant pas dans leurs différentes initiatives, pour se conforter dans la régularité... la vie est unique et n'est pas éternelle, il vaut mieux en profiter que trop jouer aux écureuils, car ce n'est pas nous qui décidons de notre fin ))

Mais je dévie avec tout ça... bon courage à toi en tout cas.
Brinhyld
01/07/2005 11:45
Messagère de l'Atha'an Miere
bestiae sumus, ut non bestiae simus

Je ne pense pas que le fait d'être adolecent change quoi que se soit a notre comportement.
Ont nous en parle tellement qu'on devient chiant et aprés c'est "oh,mais elle est en pleine crise ado." alors on cheche même pas à comprendre.
C'est pathétique.
Ont doit gavés nos parents aprés ils s'énervent alors nous ont se renferme et une foit que c'est passer ont a 20 ans alors "il est enfin adulte"
L pire c'est si ont est pas trés bon en cours alors la c'est carrement "écoute je sait que t'es dans l'adolecence et que c'est dificile mais tu pourait travailer plus...et bla...et bla...et bla...
pouh! a bah l'adolencence
Isaeda
02/07/2005 12:12
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

Je ne pense pas que le fait d'être adolecent change quoi que se soit a notre comportement.


Alors là je ne suis pas du tout d'accord avec toi! tu as bien vu mon frère non? et puis il y a tellement d'exemple autour de nous, je sais pas d'où tu sors ça! Justement l'adolescence c'est la période où on change le plus, où on devient adulte (ou pas d'ailleurs )
Owyn
02/07/2005 12:17
Fantôme gaidin
Admin

Je suis d'accord avec Isaeda.
Je ne pense pas que la crise d'adolescence est quelque chose que les parents ont inventé pour chercher à expliquer nos comportements. C'est une période de grands changements, alors c'est normal que ça ressorte d'une manière ou d'une autre.
Brinhyld
02/07/2005 16:54
Messagère de l'Atha'an Miere
bestiae sumus, ut non bestiae simus

changement? mais lequels?
A par qu'on devient super "con" je voie pas...
Caldazar
02/07/2005 17:16
Le Blob attaque !

a par qu'on devient super con


Tututut...

Brassens, le temps en fait rien a l'affaire :

Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'œuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message

Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan

Vous, les cons naissants
Les cons innocents
Les jeun's cons
Qui n'le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un type qui balance entre deux âges

Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Isaeda
02/07/2005 20:00
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

A par qu'on devient super "con" je voie pas...


On ne devient pas forcément super con d'abord (si c'est le cas c'est déjà un grand changement ) on commence à se poser des questions et à changer de manière d'être, de comportement et de goûts (pas obligé pour tout le monde mais en général quoi) De toute façon tu es assez mal placée pour dire qu'on ne change pas
Brinhyld
03/07/2005 15:46
Messagère de l'Atha'an Miere
bestiae sumus, ut non bestiae simus

Il est vrai que je ne m'est plus de petites jupes roses a dentelles, mais j'ai toujours été comme je suis (dans le fond évidement).
Je me suis s'en doute mal exprimée.
Disont que je pense qu'on ne change pas comme tous le monde le dit...
C'est trés vague tout ca ,hein?
Isaeda
03/07/2005 15:51
Pourvoyeuse-de-Vent
Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert

j'ai toujours été comme je suis (dans le fond évidement).


Peut-être que tu n'as pas changé dans le fond (j'en doute ) mais ce n'est pas le cas pour moi par exemple

C'est trés vague tout ca ,hein?


Bah, venant de toi c'est normal
Mildred Ki'lya
12/07/2005 10:10
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>

C'est juste pour parler d'un point qui me semble important c'est l'amour inconditionnel que les parents donnent à leur enfants. J'avais déja souligné ce point mais peandant ma retraite de 10 jours, j'ai eu l'occasion de le rencontrer à nouveau.
Il sagit en fait d'une retraite de méditation et on visionne des enseignements qui nous montrent comment pratiquer, la compréhension boudhiste de l'esprit (et en plus c'est tout en anglais bien que le lieu de retraite soit en france : j'ai donc beaucoup envie de parler de tout ca en anglais..). Et un des enseignements était sur le cœur de l'être (corebeeing, Sogyal Rimpoché, 11 juin 2005, Genève) m'a fait beaucoup penser à ce topic. Je retranscris donc mes notes ici.

Une fois que le Dalaï Lama était en occidant et assistait à une conférence sur la psychologie, il a été très étonné lorsque il a appris que des personnes arrivaient a se haïr elles-même. En fait, il a même demandé a son traducteur de retraduire la phrase en question même si il comprenait bien l'anglais tellement ce concept était inconnu pour lui. (ça, c'était plutôt la petite histoire amusante.) C'est la raison pour laquelle cet enseignement a été réalisé.

En fait, en occident l'amour est associé (généraleemnt je suppose) a des conditions. Cela fait naître chez la personne aimée (un enfant par ses parents par exemple) une certaine insécurité au niveau de l'amour. De la crainte (de ne plus être aimé(e)) et de l'espoir (d'être aimé(e)) s'élèvent alors. Et cela va faire travailler cette personne constament pour obtenir son amour, cette personne va peut être être stressée, car constamment à la recherche d'un amour ...
De plus, cette personne n'ayant pas connu d'autre forme d'amour aura tendance a recréer cette situation avec son/ses enfant(s). De plus on nous enseigne (mais cela est davantage relié au boudhisme) que l'espoir et la crainte sont les deux crocs de l'ego: c'est à dire que c'est ce qui nous maintient dans la souffrance (le samsara). Il est donc enseigné qu'il vaut mieux éviter l'espoir et la peur.
Alors qu'au Tibet par exemple, les enfants sont (généralement) toujours aimés par leurs parents. Bien sûr si l'enfant se comporte d'une mauvaise manière, les parents appliqueront une punition. Mais ce sentiment d'amour inconditionnel est présent et cela procure un sentiment de sécurité. D'où un plus grand bonheur pour cette personne.

J'espère ne pas avoir été trop longue mais j'ai beaucoup pensé a cela lors de ma retraite et je voulais le partager.
Maèlyne
12/07/2005 10:17
Acceptée Pyromule

ha tu l'a fait ou ta retraite?
Aekar
12/07/2005 10:49
Ligeaillon travailleur

Ce que veux sans doute dire Brinhyld, c'est que des gens raccrochent des fois tous les problèmes à la cause de l'adolescence de quelqu'un, alors qu'en fait, certains de ces problèmes auraient été les mêmes en tant qu'adulte.


A 16 ans je n'aimais pas avoir à sortir du lit pour aller aux cours, à 24 je n'aimais pas sortir du lit pour aller au travail. A 16 ans je pouvais avoir une crise et avoir les yeux larmoyants sous la colère, et vouloir m'enfuir quelque part pour le cacher ; à 24 ans, je pouvais encore me faire agresser par ma supérieure au boulot et être brisé par ça, et aller souffler à la cafet ou s'il y avait quelqu'un, me cacher dans les toilettes pour me calmer (oui enfin je ne suis pas un lâche sensible et déprimé au boulot, mais je suppose que beaucoup ont vécu la même chose au travail - le poids et le harcèlement hiérarchique).

A 16 ans, tu peux avoir envie de balancer soudain tes affaires contre le mur sous le coup d'une crise de colère, à 24 ans, tu t'énerves de la même façon quand tu cherches depuis deux heures ta déclaration d'impots d'il y a deux ans pour un truc administratif à la noix.

D'un autre côté, peut-être qu'à 38 ans je n'aurai plus ces problèmes, ou à 53, ou peut-être pas !


Mais le phénomène de l'adolescence reste vrai, ça n'évolue pas forcément en crise, mais il y a changement et évolution en masse, ou période marquante, imprévisible pour les parents.

Par exemple, ils n'ont pas la maîtrise de tes fréquentations, et du changement que ça peut provoquer - et ça en provoquera, même forumer sur la Pierre provoque des changements ; ils n'ont pas la maîtrise du grand changement émotionnel qui se passe en toi (car l'amour frappe souvent dans cette période) ; ils n'ont pas la maîtrise des passions ponctuelles qui peuvent t'animer et te faire choisir une voie pour les études plutôt qu'une autre, étape pourtant décisive ; ils n'ont pas la maîtrise de ce que tu ressentiras par rapport à eux et à leurs règles ; ils ne savent pas ce que tu fais de tes soirées avec les amis, ils ne savent pas si tu leur dis tout, ils ne savent peut-être pas non plus de qui tu es amoureux / amoureuse, ils ne savent pas si le désespoir t'animera et si la vie perdra son sens pour toi, etc etc. Et pourtant, tout cet ensemble de choses tu les traverses et au bout de tout cela tu quitteras le foyer familial pour avoir ton appartement / ta maison / ton boulot / vivre ailleurs.

Pour les parents, tout ça représente un énorme changement.

Pour ma part, je pense n'avoir fini ma période d'adolescence que vers mes 24/25 ans, alors que j'ai quitté le foyer familial à mes 18 (pour études) et ait terminé mes études à 20. Je suis beaucoup plus solide qu'avant, mais aussi malheureusement moins passionné par des tas de choses bien. Je pense que plus tard tu seras du même avis concernant la période d'adolescence.



Par contre, ce qui est vrai, c'est que j'ai fait de longs posts dès que j'ai pu forumer



Mildred --> Une piste à approfondir, mais je suis ignorant sur ces sujets dont ait du mal à définir mon opinion...
Adelis
12/07/2005 10:54
Puella Historicus Ceskà svist

Pour Brinhyld: Je pense qu'on s'apperçoit du changement une fois qu'il est passé. On se retourne (sur soi) et on voit que des choses ne sont plus pareilles, dans le comportement, la façon de réagir, le physique aussi. Ce n'est pas une question d'habillement. Et puis, si tu n'a pas changé, c'est que tu n'est pas encore une ado (ce dont je doute)...
Mildred Ki'lya
12/07/2005 10:56
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>

« ha tu l'a fait ou ta retraite? »
Si j'ai mis un lien, ce n'est pas pour rien ... mais tu est excusée, il est en petit.
Des jolies photos aussi
Et même un temple en construction
Thibault
14/07/2005 22:50
Je suis Fëanor qui créa les Silmarils (comme ca je vois dans la nuit!)

Pour Brinhyld: Je pense qu'on s'apperçoit du changement une fois qu'il est passé. On se retourne (sur soi) et on voit que des choses ne sont plus pareilles, dans le comportement, la façon de réagir, le physique aussi. Ce n'est pas une question d'habillement. Et puis, si tu n'a pas changé, c'est que tu n'est pas encore une ado (ce dont je doute)...

Je pense que tu as tout à fait raison. Moi meme je me rends compte du changement, par rapport à quand j'étais petit, et ce que je suis maintenant... (Bien sûr je parle du changement, je suis pas un voyou non plus!)
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