La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Mais pour ceux qui aiment les tests amusants où l'on arrondit les yeux devant les résultats, voici le lien vers la grosse page sur la bipolarité (dont les symptomes décrits semblent correspondre à plein de gens, tout de même, pour l'hypomanie, qui concerne 6 à 8 % du monde je crois) :
http://www.bipolaire.org/frfaqhtm.htm ( ou Cliquez ici )
... attention, il faut aller en milieu de page. Je vais donc faire une copie par ici des questions. Parce qu'en fait, je ne conseille à personne en fin de compte de suivre un traitement médical, ça a trop d'impact sur le comportement je trouve ces trucs là... (et moi je ne suis ni psy ni médecin).
Q : Comment puis-je déterminer si je suis déprimé ou juste de mauvaise humeur ?
A : Fréquemment, notre état dépressif apparaîtra plus évident aux autres qu'à nous-mêmes. Avoir un jugement déformé fait partie du trouble, aussi il n'est pas rare que notre famille ou nos proches reconnaissent les symptômes avant nous. Cette section et la suivante contiennent The Goldberg Mood Scales, by Dr Ivan K. Goldberg, M.D. (Echelles d'Humeur de Goldberg). Elles sont reproduites avec sa permission.
Ces échelles NE SONT PAS destinées à diagnostiquer quoique ce soit. Elles ne sont pas non plus destinées à remplacer l'examen d'un psychiatre qualifié. Leur objectif est juste de mesurer la sévérité des symptômes dépressifs et/ou maniaques, et ainsi d'aider le lecteur à décider d'une éventuelle évaluation psychiatrique. The Goldberg Depression Scale, ci-dessous, est un questionnaire auto-administré qui a pour but de mesurer la sévérité des pensées et comportements dépressifs.
Les items ci-dessous correspondent à comment vous vous êtes sentis et vous êtes comportés PENDANT LA SEMAINE PASSEE.
Pour chaque item, indiquez dans quelle mesure il correspond à votre situation, en notant de 1 à 5 suivant l'échelle suivante :
0 = Pas du tout
1 = Juste un peu
2 = Quelque part oui
3 = Modérément
4 = Beaucoup
5 = Extrêmement
1. Je fais les choses doucement
2. Mon futur me semble bouché
3. J'ai du mal à me concentrer sur la lecture
4. Le plaisir et la joie sont sortis de ma vie
5. J'ai du mal à prendre des décisions
6. J'ai perdu de l'intérêt dans des choses de la vie qui étaient importantes pour moi
7. Je me sens triste, déprimé et malheureux
8. Je me sens agité et n'arrête pas de bouger
9. Je me sens fatigué
10. Ca me prend beaucoup d'efforts de faire quelque chose
11. Je me sens suffisamment coupable pour mériter une punition
12. Je me sens en échec
13. Je me sens sans vie, plus mort que vivant
14. Mon sommeil a été changé, je dors trop, pas assez, ou mal
15. Je passe du temps à me demander COMMENT je pourrais me tuer
16. Je me sens piégé ou coincé
17. Je me sens déprimé même quand de bonnes choses m'arrivent
18. Sans changement diététique, j'ai gagné, ou perdu, du poids.
Un score de 15 ou plus indique la possibilité du besoin d'une évaluation psychiatrique.
Q : Comment puis-je déterminer si je suis en phase maniaque ou juste inhabituellement joyeux ?
A : Tout comme pour la dépression, il est fréquemment plus évident pour notre entourage de détecter notre entrée en phase (hypo)maniaque, que ce ne l'est pour nous. Un jugement faussé fait autant partie de la manie que de la dépression, et il n'est pas inhabituel que qui que ce soit en phase maniaque ne se croit juste bien parce que sa dépression est enfin finie. Les amis et la famille peuvent généralement faire la différence assez facilement, quoiqu'en convaincre le patient puisse être une autre paire de manche. Cette section, comme la précédente, comprend une des Goldberg Mood Scales by Dr Ivan K. Goldberg, M.D.
Ces échelles NE SONT PAS destinées à diagnostiquer quoique ce soit. Elles ne sont pas non plus destinées à remplacer l'examen d'un psychiatre qualifié. Leur objectif est juste de mesurer la sévérité des symptômes dépressifs et/ou maniaques, et ainsi d'aider le lecteur à décider d'une éventuelle évaluation psychiatrique.
Les items ci-dessous correspondent à comment vous vous êtes sentis et vous êtes comportés PENDANT LA SEMAINE PASSEE. Pour chaque item, indiquez dans quelle mesure il correspond à votre situation, en notant de 1 à 5 suivant l'échelle suivante :
0 = Pas du tout
1 = Juste un peu
2 = Quelque part oui
3 = Modérément
4 = Beaucoup
5 = Extrêmement
1. Mon cerveau n'a jamais été aussi puissant
2. J'ai moins besoin de sommeil que d'habitude
3. J'ai tellement de nouveaux plans et de nouvelles idées qu'il m'en devient difficile de travailler
4. Je ressens le besoin de parler et parler encore
5. J'ai été très heureux
6. J'ai été plus actif que d'habitude
7. Je parle si vite que les gens ont du mal à me suivre
8. J'ai plus de nouvelles idées que ce que je peux gérer
9. J'ai été irritable
10. Il m'est facile de penser à des blagues ou à des histoires drôles
11. Je me suis senti comme le boute en train
12. J'ai été plein d'énergie
13. J'ai pensé au sexe
14. Je me suis senti très joueur
15. J'ai des plans spéciaux pour le monde
16. J'ai dépensé beaucoup d'argent
17. Mon attention continue de sauter d'une idée à l'autre
18. Il m'est difficile de ralentir et de rester en place
Un score de 20 ou plus suggère le besoin possible d'une évaluation par un Psychiatre.
...... bon alors rassurez-moi. On est tous bipolaires j'espère ? parce que j'ai eu 24 et 67. Mais je n'irai pour rien au monde me faire soigner
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Bipolaire : c'est quand tu voyages d'un pôle à l'autre ?
Maniaco dépressif... Pas facile de vivre avec quelqu'un qui souffre de bipolarité. Je connais un cas, elle a été retrouvée nue dans une station service en Italie, le pire c'est qu'elle a des enfants et que c'est héréditaire, je crois.
Alors, tu es maniaco dépressif ?
Edit : je viens de faire le test
1er score : 6
2ème : 27
Donc je suis bon d'un côté et pas de l'autre
Je suis unipolaire
non non, je crois "souffrir" d'hypomaniaquerie dépressico-stationnaires.
Oui bon, dit autrement, j'ai toujours été (depuis un bon moment en tout cas) sujet aux sautes d'humeur (sans violence inside), aux passages de fatigue très intenses, à l'insomnie, mais aussi à la surmotivation, à la sensibilité exagérée, etc.
Rien qui empêche un fonctionnement social normal, comme vous avez du le voir
Je me classe donc moi-même en hypomaniaque disons, mon niveau de "maniaquerie" est à 67 (ça paraît énorme !!! mais en période de création d'entreprise on doit être en surdose émotive sans doute) et celui de "dépressif" à seulement 24. Je suis plus en surmotivation passagère / inattention qu'en dépression
EDIT : En fait si je regarde le tableau donné dans le premier lien, je serai "un maniaque" sujet au dépression légère, "cas non reconnu par le DSM-IV". J'ignore en fin de compte ce que ça signifie, moi, j'ai eu du mal à décrypter les termes utilisés.
EDIT 2 : Mais vos scores m'effraient un peu, j'avoue :shock:
EDIT 3 : 24 c'est pour le premier score. 67 c'est pour le second.
pour mes réponse j'ai plutot mis plus que moins quand j'hésitais^^
Mais je suis plutot calme^^ j'ai rarement (jamais?) trop de chose a faire ou a penser pour un seul momment^^ je bouillonne rarement d'idées^^ quand j'ai besoin d'une je la trouve mais pas avant^^
1. Mon cerveau n'a jamais été aussi puissant: oui oui c'est normal, je viens d'y ajouter une barette de ram![
...
4. Je ressens le besoin de parler et parler encore :d'ailleurs c'est pour ca que je traine sur la pierre 5. J'ai été très heureux : euh... c'est grave docteur? ...
9. J'ai été irritable: wow, désolée les gars, j'avais mes règles! ...
Attention! on aborde la série des questions, "la joie de vivre, c'est maaaal"
10. Il m'est facile de penser à des blagues ou à des histoires drôles : ben euh, oui... je dois me soigner pour ca? 12. J'ai été plein d'énergie : promis je mangerais plus jamais de Frosties! juré, juré! l'énergie c'est maaaal 13. J'ai pensé au sexe : euh coco, ca c'est mon problème, je suis majeure, responsable et amoureuse, j'ai bien le droit, non? Non? ah bon ok... je ferai plus 14. Je me suis senti très joueur: gniéhéhéhé Attention, voici la meilleure: 15. J'ai des plans spéciaux pour le monde: oui j'avoue, j'ai vu X men et je me suis identifiée à Magnéto...gniarkgniark 16. J'ai dépensé beaucoup d'argent : je suis une faible femme...
Bon ben après ca, forcément on comprend qu'on est anormalement heureux, qu'on doit être en train de traverser une phase maniaque, donc on se met à déprimer, et hop, on passe au questionnaire n°1...
Je suis d'accord avec toi Pin'shae. Les questions n'ont rien à voir avec moi je ne suis que le rapporteur du lien qui m'a été rapporté ; on peut toujours faire le test avec sérieux et prendre les réponses au second degré.
En fait je pense que les degrés de réponse conditionnent bien les choses : j'ai comme l'impression, que si on donne un score élevé, c'est qu'on se surévalue émotivement dans la chose... ce qui serait l'un des signes de sensibilité/ego détraqué du bipolaire ? Je ne peux pas donner de conclusions moi ni expliquer pourquoi les questions posées sont celles-ci. Je ne comprends pas non plus comment les scores des tests peuvent être si élevés, alors pourtant que cela ressemblerait à un fonctionnement social relativement normal.
Je pense que le secret repose sur l'importance que l'on donne (de 0 à 5) en suivant bien les explications liées au score. Qu'évaluer être au centre des choses et de toutes ces motivations, qu'évaluer leur importance à un score élevé, dénoncerait cet état autre.
Il faut aussi penser à comment on s'est senti non pas actuellement, mais pendant toute la semaine passée.
Et il faut aussi savoir que la bipolarité I + II + III correspond à 6 à 8 % de la population selon eux. Ce qui me paraît énorme, d'autant que ni toi ni moi ne devons être des dépressifs majeurs hein... même s'il m'est arrivé parfois de connaître des dépressions (deux fugues, et deux dépressions profondes par la suite, sans gravité on peut mettre ça sur le compte de l'adolescence et jeunesse passées).
Je pense aussi que sur la Pierre on devrait avoir des scores élevés dans la deuxième série de questions (à faire en deuxième) car l'ouverture à l'imaginaire suppose une sensibilité et une instabilité accrue (à moins que ce ne soit l'inverse ? )
EDIT : Mais... tes scores sinon ?
EDIT 235 : Peut-être que c'est juste un sujet scientologiste à fort potentiel d'ego, pour faire croire à plein de gens qu'ils sont spéciaux et ont la maladie des grands hommes ? je n'ai pas fait d'enquête sur le sujet.
J'ai fait le test sérieusement, en répondant le plus spontanément possible. En pensant à ma semaine passée, et à ce qui a changé par rapport à avant, sauf pour le second test où cela revêt plus le caractère de comportements constants (sauf sur 1 aspect), et dont je ne sais s'ils entrent vraiment dans le test.
J'obtient 0 et 8.
Bon bon, ben tout va bien
edit: de fait, Galldreen, le degré d'importance que l'on donne aux choses est en soi trés révélateur sur ce test, je pense.
J'ai fait 4, et 21. Mais bon, en même temps, ça fait un moment que je sais que je suis lunatique... C'est ennuyeux d'un coté, et d'un autre, non. Parce que si je peux passer tres rapidemment de la joie à la tristesse, l'inverse est aussi vraie, et comme je suis optimiste dans l'âme, mes phases de mélancolie sont relativement courtes, sauf cas rare et grave.
J'ai obtenu 16 et 27. Mais je suis d'accord avec Aekar sur le fait que quelque part le questionnaire dépend de l'importance qu'on donne aux choses, et surtout de notre sensibilité. Pour l'égo, je suis moins convaincu, mais après tout qui sait ?
bon, 11 et 25, ce qui est plutot marrant car j'aurais cru avoir beaucoup plus en lisant les questions (je me reconnaissais dans pas mal de phrases)! Mais comme tu le dis si justement Aekar, ca doit etre une question d'importance qu'on accorde aux choses...
sinon, t'en fais pas, j'avais bien compris qu'il ne s'agissait que d'une "citation" d'un site, pas de tes propres questions
j'ai fait et j'ai eu 8 et 34... c'est grave docteur ? bon, je pense pas que ça m'empêchera de dormir (en même temps pour m'empêcher de dormir en ce moment faut y aller )
et sinon, c'est normal que la question "Je passe du temps à me demander COMMENT je pourrais me tuer" m'ait fait délirer ? lol la manière de demander ça franchement... enfin bon.
bon j'ai pas bien compris ce que c'était etre bipolaire...Et je sais même pas au final si je le suis... mais en tous les cas, mon stage doit influer sur cet état...j'en suis sûre !
euh, quelqu'un peut m'expliquer ?
Pug, perplexe...
grosso modo, ca veut dire (si j'ai bien compris, corrigez moi si je me gourre) que tu traverses en alternance des phases "dépressives" et des phases de surestimation de soi/ hyperactivité, appelée phases "maniaques". Ces phases peuvent etre plus ou moins longues et plus ou moins "graves", et peuvent s'alterner de facon assez rapides...mais d'apres le site en question y'aurait plusieurs variantes selon si tu es plus "maniaque" ou plus "dépresif"...
Si j'ai bien tout compris "bipolaire" c'est a peu pres la meme chose que "maniaco-dépressif". (merci à mes souvenirs de Beverly Hills, où la mère d'un des héros, David je crois, était "bipôlaire"... hé oui, j'assume ma jeunesse devant Beverly Hills, meme pas honte...enfin, si un peu quand meme)
meuuuh non t'as eu que 8 au premier questionnaire... donc t'es pas dépressive... juste légèrement maniaque comme moi d'ailleurs!
Ca doit etre le statut de stagiaire qui fait ca...
Tiens d'ailleurs COMMENT je pourrais me tuer, au bureau? hmmm....(ca va bien m'occuper une demi heure ca!)
en avalant des trombones? non, bof...
en inhalant une cartouche d'encre? non re bof...
ah! a y est ! j'ai trouv! en me faisant étriper par mon boss quand il va se rendre compte que j'ai passé la matinée sur la pierre...
juste légèrement maniaque comme moi d'ailleurs!
Ca doit etre le statut de stagiaire qui fait ca...
ah ! c'est bien ce qu'il me semblait...
[big]Attention : Faire un stage nuit gravement à votre santé mentale [/big]
Tiens d'ailleurs COMMENT je pourrais me tuer, au bureau?
en voilà une question qu'elle est bonne !!!! alors...
*mode reflexion ON* (connection du neurone... avec quoi, on sait pas mais connection quand même)
hmmmm... je pourrais...
-m'étrangler avec le fil du téléphone
-m'empaler sur la plante verte qui est en train de se déssecher lamentablement à côté de moi [merci à l'esprit tordu qui m'a donné cette magnifique idée] -secouer une etagère jusqu'a ce que tous les vieux bouquins me tombent sur la tête (ça devrait pas etre dur vu l'etat des etagères... et sinon je mourrais en inhalant trop de poussière)
-respirer profondément les effluves de tabac provenant du gars qui fait actuellement des photocopies derrière moi (vu la force de l'odeur, c'est au moins le cancer du poumon assuré)
Nan, y a Klian aussi ^^ Après une khâgne, quand on en sort vivant, tout va forcément ment mieux
Et puis, savoir que je rentre dans trente jours précisément m'aide pas mal à ne pas faire 45 au premier test Il y a encore deux mois, je ne sais pas ce que ça aurait donné
Avec le 67 j'ai donc le record actuel de l'hyperactivité estimée et assumée du coup.
En tout cas, je trouve ça super sympa que les gens participent et donnent leurs résultats. On vit dans un monde super. Merci aussi à Pin'shae qui a expliqué les résultats. Merci à vous tous de la Pierre
J'arrive ici pour me détendre de mes cours de psy et sur quoi je tombe, un sujet sur les bipolaires
Histoire de me détendre...
Euh non en fait pas fait
C'est horrible
j'ai l'impression de réviser
Aekar : pourquoi ces qustions et pas d'autres: ce sont les symptômes de la maladie, tout simplement. Pour ca que j'ai l'impression de lire mon cours
En gros, rapide, :
Dépression : - douleur morale extrèmement profonde
- perturbation biologiques comme l'insomnie au petit matin par exemple, et baisse de la libido
- inhibition et ralentissement de la sphere cognitive, de la volonté et de l'affectivité
Bon, bien sur, dans chaque tiret il y a tout un tas de signes particuliers plus spécifiques.
Ce qui est étrange dans le diagnostic de la dépréssion, c'est qu'il y a un listing de 10 symptome. Si on présente 4 de ces symptomes, on est diagnostiqué dépressif
==> Pas envie de sexe, fatigué, sentiment d'inutilité/manque de confiance en soi et croyant que l'on a aucun avenir, BIM ! Prozac
C'est très limite, j'trouve !
Pas étonnant que l'on consomme autant d'antidépresseurs en France
Normalement ces grilles sont utilisés par les généralistes, pour évaluer l'état de dépression d'une personne qui consulte pour ca, m'enfin, vous l'aviez deviné...
A faire en période de crise quoi, pas "quand tout va bien"
Ce qui est drole dans la dépression, c'est que c'est une maladie qui n'existe que dans les pays Occidentaux, ailleurs, ils n'ont même pas de mot pour ca... Il y a un terme asiatique qui dégine un état, non pas de tristesse, qui n'est pas considéré comme maladive, mais plutot d'aggressivité. C'est le terme qui se rapproche le plus de ce que nous connaissons ici !
C'est drole comme les choses varient selon les cultures.
D'apres mon prof de psycho (pas psychiatre ni psychanalyste, psychologue), la dépression serait une pure invention des méchants labo pharmaceutiques pour vendre leurs nouveaux médicaments. Z'ont de droles facons de les tester, d'ailleurs (avec de sombres histoires de souris suspendues par la queue - pour induire un état dépressif - auxquelles on injecte des antidépresseurs : si apres elles ont l'air contente, c'est que ça marche ), m'enfin, il n'était vraiment pas objectif !
Y a surement une part de vrai, quelquepart.
Comme les traitements anticholestérol : c'est utile et recommandé, mais certainement pas par autant de monde !
Manque plus que des pubs du genre, CHUPA CHUPS, LA SUCETTE AU LITHIUM, UN PTIT COUP ET CA REPART !
[small](NB : bipolaire on donne du lithium)[/small]
Manie : - acceleration des fonctions affectives et congnitives
- hyperactivité
- état d'excitation euphorique avec fuite des idées
- perturbations biologiques comme l'insomnie ou l'amaigrissement
Différent de maniaque utlilisé dans le langage courant, c'est plutot excitation et hyperactivité, parfois teinté de mégalomanie, plutot qu'obsession du classement.
grosso modo, ca veut dire (si j'ai bien compris, corrigez moi si je me gourre) que tu traverses en alternance des phases "dépressives" et des phases de surestimation de soi/ hyperactivité, appelée phases "maniaques". Ces phases peuvent etre plus ou moins longues et plus ou moins "graves", et peuvent s'alterner de facon assez rapides...mais d'apres le site en question y'aurait plusieurs variantes selon si tu es plus "maniaque" ou plus "dépresif"...
Si j'ai bien tout compris "bipolaire" c'est a peu pres la meme chose que "maniaco-dépressif".
Beuh vouais c'est ca... Avec un truc marrant : quand on sort de la phase maniaque, on se sent moins bien, forcément, ce qui fait qu'au lieu de revenir normal, ben ca fait déprimer ! Super cercle vicieux...
Les seuls cas que j'ai vu étaient assez avancés, et c'est tout de suite visible qu'il y a quelquechose qui ne va pas ! Pas remarqué ça chez toi Aekar
Mais quelquepart, c'est logique que pas mal de monde le soit à des degrés moindres, notre humeur est fluctuante, on n'est pas toujours gai, ni toujours triste.
En ce moment, j'aime PAAAAAAAAAAAAAAS la psy ! (Surtout la psychosomatique, mais c'est encore un autre sujet).
J'ai l'impression que c'est un peu le gros fourre-tout qui va bien : dès qu'une difficulté pointe le bout de son nez, BIM ! c'est psychologique.
Et y a comme une tendance à chercher la petite bête psy chez les gens, t'es un peu triste, tout le monde te sort que tu es déprimé et qu'il faudrait consulter... Me suis déjà fait traiter de cyclothimique, par quelque de non-médical... Heureusement que la manie n'est pa connue, sinon dès le moindre coup de boost, pareil, faudrait aller voir le psy
Y a plus de religions, après les sectes, les nouveaux gourous sont les psys, youpi !
....
Apres relecture vous aurez compris que je suis assez remontée
Je ne veux pas dire que les maladies psychiatriques n'existent pas, au contraire, elles causent de vraies souffrances chez les gens atteints, mais je trouve qu'on en fait trop !
18 et 3 Je déprime un peu... Normal je suis en plein partiels et d'ailleurs en psy on avait une question sur le syndrome maniaque : "Décrivez les modifications de la pensée dans le sd maniaque" Ben il y a fuite des idées, tachypsychie (on pense trop vite), et puis je sais déjà plus le reste
Je ne comprend pas ce qu'un tel sujet vient faire sur la pierre... La prochaine fois ce sera : êtes vous schizophrene ? êtes vous nevrosés ? êtes vous histerique?
Sincerrement , j'ai attendu que ce sujet sombre dans l'oubli mais non il remonte !!!!
La PMD est une maladie tres grave et hereditaire , elle ne se soigne qu'avec des medicaments... Alors reelement je vois pas le jeu. Pourquoi pas un test pour savoir si vous êtes atteints d'alzheimer? Je suis prête à discuter mais je comprend pas ...
A la replique "de toutes façons on peut trouver ça sur internet" je repondrai que sur internet on peut trouver des tas de choses comme la recette pour fabriquer des bombes, des conseil pour devenir anorexique et même des methodes scientifiques pour se suicider. Est ce que ça aurait sa place sur la pierre ?
A la réplique "après ça sera ça, puis ça, puis ça...."je répond "non, pas forcément, c'est de l'alarmisme par la sur-enchère".
C'est comme dire: "tu consommes du shit, donc tu tomberas dans la cocaïne..."
Et la PMD c'est quoi?
On parle de dépression et de comportement maniaque. C'est héréditaire ça? Ca ne me semble en tout cas n'avoir rien a voir avec Alzheimer...Mais tu es bien plus formée que moi sur le sujet cependant.
Au final, je maintiens : chacun est libre de faire le test ou pas, on sait bien à quoi il faut s'en tenir, et si qqn va voir un psy à la suite de cela: pourquoi serait-ce un mal?
En outre, je ne suis pas prêt à m'interdire ce genre de chose parceque cela pourrait choquer des âmes sensibles: à ce rythme, on ne ferait plus rien!
Je signale tout de même qu'au final, on ne fait rien d'autre de répondre à des questions plus ou moins morbides, ou tout simplement à s'interroger sur notre comportement. Ca n'a rien de choquant...
Je suis cependant curieux de connaître l'avis des autres participants à ce sujet...
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
PMD c'est psychose maniaco dépressive
pour ce qui est du test ... je n'en vois pas l'interet ... donc je ne le fais pas. Je comprends ce que veut dire Arwen, c'est une maladie difficile et cotoyer des gens qui en sont atteint ne donne pas trop envie de plaisanter sur le sujet. Si on a un doute, on va chez le médecin ... pas sur le net
pour ce qui est de la surenchère, je fais confiance aux Pierreux
Merci Elea tu traduis ma pensée Et oui la PMD est hereditaire. C'est caracterisé par des episodes de manie et des episodes de depression, sachant que ça peut aller trés loin. One ne parle pas de legers troubles ici mais d'une maladie grave parfois nommée depression bipolaire et comme le dit justement Elea quand on connais des personnes qui en souffrent ça enerve un peu de voir des personnes s'amuser avec . Attention je dis ceci sachant que je suis partisane de l'humour noir mais ici il en est pas question à moins que j'ai mal lu ...
"tu consommes du shit, donc tu tomberas dans la cocaïne..."
ce n'est pas de la surenchere, ces maladies sont à mon sens aussi graves les unes que les autres ,mais la PMD est moins connue donc ça vous choque moins...
Hé oh ! On ne va pas faire de tabou sur tout et sur n'importe quoi. Si vous voulez je peux me mettre à parler d'elfes tout au long de la journée, mais dans les sujets coups de gueules et vie de tous les jours on parle du réel, dans la section libre également. Pour ma part je ne connaissais rien de la "PMD" à part quelques concepts, avant de lire ce sujet.
La psychologie n'est pas quelque chose de "tabou", et d'ailleurs, c'est une science très peu exacte encore. Et on fait bien d'en parler. Si nous blaguons, c'est par rapport à nos scores, pas par rapport à des personnes. On fait toujours des blagues au quotidien du genre "tu vas finir chez les tarés" sans penser à mal à ceux qui y sont malgré eux, et ici on était encore loin de ça.
J'ai une amie qui était atteinte de paranoïa excessive ; elle n'a jamais voulu suivre de traitement (trop tabou d'aborder les psys), et a traversé plusieurs épisodes dans son histoire ; vers la fin, en pleine nuit elle a essayé de tuer son propre petit ami pendant son sommeil ; je ne vous dirai pas comment cela a terminé, mais de manière très grave en tout cas. Si parler des méandres que crée notre esprit contre lui-même n'était pas si tabou, la situation aurait peut-être été différente.
Ce test, et la façon pas si sérieuse dont je l'ai posée à la façon des "cosmopolitan" très aimés de la gente féminine, je l'ai amené ici par simple curiosité. Et d'un autre côté, le sujet en lien m'a informé sur ce qui était appelé la "bipolarité" (même si j'avais pas tout compris à ma première lecture) dans l'univers psycho-médical. Il faut savoir que l'auteur de l'article distingue justement plusieurs degrés de bipolarité, dont certains ne sont pas reconnus par le monde psycho-médical comme nécessitant d'être reconnus ou traités ; il s'agit de la bipolarité de faible niveau qu'a "selon le sondage qu'il cite" 6 à 8 % de la population.
Il ne faut pas oublier que l'auteur avait lui-même indiquer EN MAJUSCULES de ne pas s'auto-diagnostiquer une maladie psychologique théorique suite à ces simples questions ; il s'agissait juste de s'en servir pour "faire le point", en quelque sorte.
Une conclusion à tirer de ses résultats, s'il y en a bien une, c'est que la "pondération" qu'on accorde à différents événements (on peut appeler ça une sorte de sensibilité) est ce qui va influer sur nos états euphoriques et dépressifs, de grande énergie ou de grande fatigue, d'insomnie comme de passage à vide (à moins d'ailleurs que ce ne soit l'inverse, mais les deux sont liés).
La conclusion serait donc qu'il faut relativiser, bien plus que prendre des médocs...
Et aussi, nos états euphorico-créatifs et profondément tristes sont des états humains très normaux (il n'y a qu'à voir le nombre qu'on est à avoir des nombres importants dans ces tests), que 6 à 8 % de la population a ça - je ne parle pas bien sûr des cas extrêmes nécessitant forcément un traitement - et que si on ne voit ça chez aucun de ses amis proches, chez sa famille, ou sa compagne, et bien c'est normal, ils ne font pas partie de ces 6 à 8 %
Tout comme l'auteur de cet article, et plus encore que lui, et tout comme Sihaya, je dirai qu'il faut bien réaliser que les traitements psychologiques ne sont pas recommandés à moins de cas extrême.
Parler du divorce n'est pas non plus tabou, par exemple, quand bien même ces choses rendent des personnes très malheureuses (ou heureuses d'être débarrassées d'un poids qui pesait sur tout leur avenir).
Pour ma part, cette lecture m'a au moins un peu renseigné, quand bien même je n'accorde aucun poids décisionnel à la science de la psychologie qui me paraît encore bien trop inexacte (et un peu dangereuse).
Ca me permet de savoir qu'en effet, si je présente tout ça, et que ma compagne ne le présente pas, ni mes parents, ni mes amis proches, et bien ce n'est pas grave, je pourrai presque leur en parler et leur dire :
"aujourd'hui je me sens très très fatigué, il faut m'excuser, vraiment" et eux ne seraient pas surpris quand bien même ils m'auraient vu en super-forme juste quelques temps avant ;
Je pourrai aussi leur faire comprendre que ceratins choses qu'ils peuvent dire (si ce sont des choses pensées à tort, ou légèrement blessantes) peuvent aussi tourner en boucle dans mon esprit qui va les ressasser pendant des heurse d'insomnie.
Je pourrai en fait leur faire comprendre ce degré de sensibilité que semblent partager beaucoup d'autres gens, que cela passe par des "sentiments euphoriques de puissance" qui m'entraînent sans doute à créer, à les solliciter, à les rassembler, à essayer de les amuser, à essayer de leur apporter beaucoup ; mais aussi un sentiment d'échec quand je n'arrive pas à apporter quoi que ce soit.
En vérité, cela démarginalise, plutôt que de laisser un individu être marginalisé parce qu'il ne voit pas ses comparses présenter le même profil psychologique.
En fait, pour finir sur une note plus amusante... ça se trouve, cela explique même le fait d'écrire des posts trop longs
alors là c'est un autre débat, si tu veux on peut le lancer Je me souviens d'une discussion trés interessante à ce sujet avec Klian lors d'une rencontre de la pierre
Parler du divorce n'est pas non plus tabou, par exemple, quand bien même ces choses rendent des personnes très malheureuses
ça c'est autre chose, je dirais presque que ça n'a aucun rapport, en tous cas je le vois comme ça , c'est un sujet grave et personel mais comme le mariage. C'est ce que ça represente dans notre societe qui pourait être un débat tres interessant.
je n'accorde aucun poids décisionnel à la science de la psychologie qui me paraît encore bien trop inexacte (et un peu dangereuse).
Tiens je suis devenue dangereuse Attention Teariens!!! Une future psychologue est parmis vous !!!!
Sincerrement , ça me blesse presque ce que tu penses. Je discuterai bien de ça avec toi, mais de vive voix car un post repondant à ça risque de faire de moi une aekarienne
Ce test, et la façon pas si sérieuse dont je l'ai posée à la façon des "cosmopolitan" très aimés de la gente féminine
Pas de moi ni d'aucune de mes amies , mais on est un faible echantillon de la population... bref, les test type qu'on peut trouver dans ces revues sont loin d'avoir la même portée et la même gravité.
Et en ce qui concerne la fin de ton post, je ne saurais que dire si ce n'est en privé...
Tu n'es pas dangereuse en devenant psychologue, c'est suivre un traitement qui peut être dangereux pour le patient. J'ai dit que la psychologie était dangereuse, parce que je trouve les traitements diagnostiqués souvent diagnostiqués à la va-vite, en fait.
Tiens je suis devenue dangereuse Attention Teariens!!! Une future psychologue est parmis vous !!!!
Sincerrement , ça me blesse presque ce que tu penses.
Tu as émis une conclusion hâtive sur ma phrase. C'est ce que je déteste à chaque fois que j'en écris long, on en prend la moitié.
Etudier la psychologie est une bonne chose : cela doit receler beaucoup d'informations passionnantes. Mais il faut savoir conserver son esprit critique et sa capacité à remettre en question toutes les choses qui, de fait, ne peuvent pas avoir autant valeur de vérité que la simple loi de gravité que l'on peut mesurer, peser, compenser. Freud par exemple a donné des principes difficilement aussi quantifiables et aussi vérifiables que cela.
Je connais un "psychiatre", par exemple, qui fumait un joint pendant que sa patiente de 17 ans lui racontait l'histoire de viol qu'elle venait de traverser. Et ceux qui se contentent de diagnosticer des surdoses de médicaments... sont assez nombreux. Ce dernier point pour dire qu'il y a psychiatre, psychologue, psychothérapeute, et que parmi eux il y a des bons et des mauvais, et des mauvais qui sont très dangereux (dont des titulaires).
Je pense qu'il faut bien peser la chose avant de suivre un traitement "en dur", avec médicaments.
Pour la parenthèse sur Cosmo, j'ai écrit "la façon pas si sérieuse dont je l'ai posé à la façon des cosmopolitan" pour dire : je voulais parler de la façon pas si sérieuse dont j'avais posé le test, qui était similaire (selon moi au moment où j'ai choisi d'écrire ce sujet) à la façon pas si sérieuse dont sont posés les tests de Cosmopolitan. Ce test bien sûr n'aurait rien à faire dans un Cosmo et ne s'y trouverait jamais. En fait, si, il se serait juste appelé "Test : êtes vous dépressive ?" et "Test : êtes vous maniaque ?" avec un prélude d'explication sur la psychologie, avec un petit décompte en points disant en conclusion qu'il faut prendre du repos et du recul, "peut-être des vacances à l'extérieur avec votre doux chéri... ou sinon des vacances à l'extérieur pour en trouver un !" (ce qui est du ton Cosmo ça j'en ai survolé quelques uns à Rose).
C'est le mot "bipolaire" qui vous a fait rebondir. Moi, ce qui m'a rassuré c'est de voir les degrés de bipolarité et de voir qu'il y a un autre domaine que ceux reconnus "vraiment" dans le monde psycho-médical nécessitant un traitement.
J'ai dit que la psychologie était dangereuse, parce que je trouve les traitements diagnostiqués souvent diagnostiqués à la va-vite, en fait.
Ce n'est pas la psychologie qui est dangeureuse ( qui plus est c'est comme la medecine , ya pleins de specialités, chez nous on manie pas les antidepresseurs), ce qui est dangeureux c'est sa pratique par des gens pas assez formés.
Quoi qu'il advienne c'est comem de dire que la medecine ou la dietetique est dangeureuse. Ca me choque que les antidepresseurs et autre anxyolitique soient distribués à tire larigot ( alors là je sais vraiment pas comment ça peut s'écrire!) par le generalistes et certains psychiatres et on a là tout un systeme à revoir. Mais pour la pmd , et je suis d'accord il y a certains niveau, pour certains patients, ça peut s'avere desastreux d'arreter de prendre ses medicaments ou de ne pas les prendre.
J'ai connue une fille qui en souffrait, elle etait tres serieuse et etudiat beaucoup. Puis elle a arreté de prendre ses medicaments , elle s'est retrouvée en totale euphorie, elle n'a plus trouvé bon d'aller en cours et de passer ses examens... Elle a du passer tout un semestre en septembre avec ses medicaments!!!! Je ne donne que cet exemple car bon , deontologiquement je ne peux pas parler des autres , mais j'ose esperer que vous comprenez.
Mais je parlais moi aussi des exemples "que je connaissais" à travers les personnes dans mon cercle proche qui ont vécu ces choses.
Ce qui me laisse imaginer tout ce que je ne connais pas, sur ce qui est prescrit ! Si déjà toutes les remontées que j'ai eu par moi-même ou d'autres sont si terribles, je n'ose imaginer ce que se passe en dehors de ce que j'en connais, moi qui ne suis qu'un parmi tant...
Je connais bien plus de médecins généralistes peu dangereux, qu'ils soient bons ou mauvais, que son équivalent de psys, donc je juge par rapport à ça. Généralement, le mauvais médecin prescrira des antibiotiques à tort et à travers, là où le mauvais psy vous mettra sous antidépresseur assez extrêmes... et les conséquences ne sont pas du tout les mêmes ! C'est donc bel et bien le métier qui fait le danger dans ce cas précis, quand il est combiné à l'homme.
Ce serait un autre débat, mais il m'est difficile aussi parfois de percevoir "l'humanité" d'une personne sous antidépresseur avec une dose impotante (encore que pas très importante comparé aux cas médicaux sévères). J'ai été une fois avec une personne qui m'a avoué être sous antidépresseur. Elle avait des avis moyens sur tout, elle ne prenait jamais d'initiative, n'avait pas de grande passion, et dès qu'elle n'en prenait plus quelque temps, elle retrouvait son humanité, celle qui m'avait fait la découvrir. Sans doute aussi avec les doutes, les passages à vide qui ont fait que cela lui avait été prescrit...
Mais avec les choses de la pensée humaine, il ne faut jamais jouer. Le sacrifice qu'on fait en prenant ces choses influant sur notre état d'esprit est assez grand en fait ; il faut donc à tout prix qu'il compense un état trop dangereux, sans quoi... on perdrait le principal, pour éviter le "possible". Ceci dit, attention, je ne parle pas ici de ne pas traiter les cas extrêmes par les seuls moyens qu'on connait qui sont des solutions actuellement.
Tu sais Arwen, on ne vit qu'une fois, notre époque en France veut qu'il paraisse sérieux de passer son temps en études puis de passer son temps à travailler pour "sa retraite", mais l'être humain, c'est aussi gambader dans la forêt sans rien avoir en tête que d'admirer le monde, et je pense que chacun a besoin d'une ou deux étapes dans sa vie où il faut se couper de certaines responsabilités qu'on nous impose pour apprendre notre vraie voie.
La faculté de détachement je suppose a aussi certains degrés, dont certains des extrêmes (qui doivent être ceux que tu connais, et je comprends alors tout à fait)...
Mais pour donner un exemple tout à fait théorique, supposons que l'on découvre plus tard que certains troubles de l'esprit auxquels on a diagnostiqué des solutions plutôt draconiennes, aient en fait pour origine une carence dans une simple vitamine qu'on ne connait pas encore, carence qui entraîne un déréglement hormonal ; ce genre de carence peut d'ailleurs tout à fait être héréditaire.
On se dirait alors... mais quel mal avons-nous causé, par ignorance, à tous ces pauvres gens !
C'est pourquoi je pense justement qu'il faut étudier ces choses de l'esprit, mais toujours savoir remettre en question les choses, car on est dans un domaine difficilement quantifiable qui repose sur des piliers que moi je qualifie d'encore branlants (c'est un point qui peut être défendu je pense, dans une longue argumentation, mais tu as compris mon idée je crois).
Aekar tu t'aventures , j'ai bien peur, dans un univers que tu méconnais.
Bref j'inciste pour dire que ce sont beaucoup de generalistes qui prescrivent ces cochonneries ( z'auriez dû voir ma tête quand ma soeur partie chez le medecin pour un rhume est revenue avec une boite d'antidepresseurs!!!! elle avait juste un coup de blues!!!!J'aurai étripé le medecin!!!!) Helas les generalistes font trés peu de psycho au cours de leurs etudes et sont donc quasiment les plus mal placés pour les prescrire. Les psychiatre c'est un peu la même et les psychologues ne peuvent pas en prescrire.
Pour ce qui est de la recherche, les neurosciences ont découvert pas mal de choses deja, mais je vais pas te refaire plusieurs années de cours de neurobio...
Heu... moi je voulais juste dire que les psychologues ne sont pas remboursés par la sécu et que les médecins généralistes oui...donc et bien quand on n'a pas les moyens d'aller voir un psychocologue , le généraliste et les antidépresseurs restent malheureusement la seule alternative.
J'ai pu constater une fois à quel point il était facile de se faire prescrire des anti-depresseurs. Bon, j'étais dans un état assez "grave", j'étais plus que simplement déprimé. Mais en 15 minutes l'homéopathe m'a prescrit ça! D'ailleurs, ces médocs m'ont couté bien moins cher que les autres trucs doux que j'avais acheté avant pour me calmer. (A peine 2 euros, contre une dizaine pour les machins homéopathiques). Bref, ça m'a quand même bien aidé à surmonter l'épreuve, et apres ça, je n'en ai quasiment jamais repris. Mais c'est vrai que je ne supporterai pas d'être sous antidepresseurs en permanence. Ca me rend toute sommeilleuse , toute molle, c'est horrible, je ne pourrais rien faire. Je pense que, dans certains cas, ça aide bien à passer des caps difficiles (surtout lorsqu'on est seul, si j'avais eu un soutient familliale proche, je n'y aurais pas eu recours), mais il faut aussi savoir s'en affranchir ensuite. Se dire que ce n'est pas parce qu'on arrête de les prendre au quotidien que tout va aller mal. Mais ça demande aussi un travail sur soi. je pense sincèrement que prendre des antidepresseurs ça ne fait qu'étouffer le mal, mais qu'il faut affronter les problèmes à un moment. Sans ça, on va prendre des comprimés toute sa vie ? Trop horrible à mon gout!
Par contre, j'avoue, quand je pars et que je sais que je vais être seule face à des situations difficiles, je les enmène avec moi, juste pour me dire que si ça va vraiment tres tres mal, il seront là. Pour le moment, ça me sert de "Roue de secours", et c'est plutot sur mon psychique que ça influe. Le seul faite de les savoir dans mon sac me rassure!
Je ne connais pas ton histoire Adelis mais l'effet placebo existe bel et bien. J'avais parlé de ma soeur plus haut avec les antidepresseurs prescrits par le generaliste. Au bout de deux jours elle allait mieux; c'est marrant mais biologiquement ça ne fait effet qu'au bout de deux à trois semaines...
J'ai parcourru un peu le débat...Interessant, n'ayez pas peur d'aller plus en profondeur (je parle pour Arwen hein, parceque bon Aekar ). Tu peux essayer d'expliquer les choses simplement Arwen, tout du moins certaines. Comment ont fait tes profs?
Mais je maintiens mon avis, plus que jamais.
"Si on a un doute, on va chez le médecin, pas sur le net..."==> Ce test peut justement avoir un effet positif dans le sens où il va pouvoir faire aller chez le médecin en faisant prendre conscience de certaines choses.
Le médecin, après, saura vous dire quoi faire je suppose.
Je ne vois en tout cas toujours pas en quoi répondre à qlq questions et recevoir un conseil en fonction de ton score peut être vraiment dangereux. Je n'ai lu aucun argument convaincant pour l'instant .
Si ça te fait péter ta pile, c'est que ca allait déja pas bien avant. C'est pas la faute d'un test de ce genre, test en avant duquel il est précisé de ne pas "s'autodiagnostiquer" des trucs abracadabrants, mais que ça a seulement valeur d'indication. Et l'indication c'est seulement "tu peux aller voir le médecin." ou "non, c'est pas la peine".
ce n'est pas de la surenchere, ces maladies sont à mon sens aussi graves les unes que les autres ,mais la PMD est moins connue donc ça vous choque moins...
Gné?? Tu réponds pas à ce que je disais là.
Ces maladies me choquent tout autant. Mais c'est pas parcequ'on parle d'une de ces maladies qu'on va parler des autres / de celles qui sont pires / que sais-je encore.
Je maintiens, c'est de la surenchère.
Je ne connais pas ton histoire Adelis mais l'effet placebo existe bel et bien. Au bout de deux jours elle allait mieux; c'est marrant mais biologiquement ça ne fait effet qu'au bout de deux à trois semaines...
Ca, c'est faux. L'antidépresseur a un effet assez direct qui s'intensifie bien sûr ave la régularité des prises. C'est pour les traitements importants qu'il faut en prendre pendant plusieurs semaines.
Plus concrètement, médicalement :
- L'antidépresseur "de base" a un effet biochimique qui arrive très très rapidement (cela affecte très vite l'organisme). Mais pour observer un vrai changement de l'humeur, un changement de comportement durable je dirai, il faut plusieurs semaines.
- Les antidépresseurs les plus courants ont en plus un effet de sédatif (ce doit être ça le "zombi tout mou") qui prend effet très rapidement, et qui lui est beaucoup plus facilement observable. Ce qui explique tout donc, Adelis. L'antidépresseur que tu utilisais avait aussi un sédatif.
Il en existe des tonnes de types en fait. Les plus récents sont semble-t-il les plus efficaces (ceux qu'on donne en cas de trouble post-traumatique) contre les phobies sociales et autres... certains peuvent causer des troubles cardiaques si pris en trop grande quantité, d'autres peuvent entraîner des phases délirantes, la plupart causent des troubles plus mineurs (desséchement de la bouche, constipation), mais c'est un peu comme tous les médicaments si on en prend trop... que de joyeusetés donc.
J'ajoute que l'effet zombi tout mou devrait faire partie des effets indésirables, parce que si ce n'est pas de la tarte d'essayer de sortir quelqu'un d'une dépression, ce n'est pas évident non plus de motiver une personne à quoi que ce soit.
C'est faux je suis desolee aekar. Enn fait les antidepresseurs agissent immediatement sur certains neuromediateurs mais en fait il s'agit ... Argh je vous raconterais ça plus precisement des que j'aurais mes cours sous les yeux. Mais bien il s'agit d'une sorte de regulation avec des effets inhibiteurs et exiateurs et cela n'a effet sur le comportement qu'au bout de deux à trois semaines .
Je sais pas d'où tu tiens tout ça Aekar mais c'est trop peux scientifique pour moi . Je n'ai jamais entendu parlé de medicament contre les phobies sociales !!! ça veut tout simplement rien dire. On donne ou plutot on devrait donner des medicaments qu'à des personnent qui en ont besoin et ecla se voit par rapport à l'etat du patientpas par rapport à l'objet de sa phobie mais plutot de son angoisse ou de ses symptomes tels que l'asthenie ou pire ... Et encore que dans pas mal de cas une bonne psychoterapie devrait suffir.
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
Je crois que tout se mélange là !
Chacun grapille des infos par-ci par-là et fait des amalgammes, en raisonnant avec des exemples individuels qui sont certes vrais mais ne représentent pas la chose de manière globale.
Arwen est sûrement plus callée que moi sur la dépression et autres pathologies psychiatriques mais les quelques cours que j'ai eu me semblent aller dans son sens, les effets ne voient qu'au bout de 2 ou 3 semaines d'une prise quotidienne.
Pour ce qui est de la psychotherapie (analytique ou cognitivo-comportementale), elle est certes efficace mais pas remboursée me semble-t-il, donc réservée aux plus riches en quelques sortes, c'est dommage, mais ça oblige à n'avoir recourt qu'aux traitements medicamenteux. On estime que 10% de la population est depressive, mais que seule 1% est correctement traitée.
Pour ce qui est de la maladie bipolaire, il est vrai que c'est une pathologie grave qui ne prête pas forcement à rire, mais je ne comprends pas pourquoi s'embarquer dans un tel débat pour ce test ridicule : au mieux il pousse quelqu'un de malade à consulter, au pire il n'est pas pris au sérieux.
Pour mettre mon grain de sel (chais pas si je devrais...) et pour répondre à Arhym, j'ajouterais qu'il existe aussi des psychologues-psychiatres (qui ont le double diplome) qui présentent à la fois l'avantage d'etre remboursés ET l'avantage de s'intéresser à la personne et à son histoire avant de lui prescrire des médocs...meme dans des cas assez graves(je ne parle pas de PMD, c'zst pas mon métier et j'y connais rien, je parle juste pour la dépression, vu que je l'ai vécu à un dégré assez profond on va dire, sans aller plus loin pour ne pas que le sujet vire au glauque)
Sachant que c'est remboursé, je ne vois pas pourquoi se priver de rencontrer quelqu'un qui peut parfois vous sauver la vie, ou en tout cas aider largement à retrouver une vie heureuse, dénouer un peu le merdier qu'on a dans la tête. Les psychiatres, c'est comme tout y'en a des bons et des mauvais, mais les bons (ceux qui s'interessent aussi à la psychologie, voire meme sont psychologues)ne chercheront pas à assommer systématiquement quelqu'un sous les médicaments, et en prescrivront seulement dans les cas ou c'est nécessaire.
Aujourd'hui, je trouve que la vie est super, je suis globalement super heureuse (avec des phases un peu "down" comme tout le monde je suppose) alors qu'il y a quelques années bin je ne voyais meme pas l'utilité de vivre et c'est en partie grace à une psychiatre, qui je le précise bien, ne m'a JAMAIS prescrit de médicaments. Et si ca n'allait plus, je n'hésiterais pas une seconde à refranchir la porte d'un cabinet de psy!
Donc, mon opinion :"n'ayons pas peur des psy (psychologues ou psychiatres ) ces gens là nous veulent du bien, et après tout si on n'est pas satisfait de son diagnostic ou du traitement qu'il propose, rien ne nous empeche d'aller en consulter un autre. "
Sinon juste comme ca, si les réponses que j'ai fait à ce post peuvent choquer, pour moi il ne s'agissait que d'humour noir, meme si je reconnais que ce n'était pas tout à fait à propos sur un sujet aussi grave. mea culpa.
Arhym : Bon, je ne veux pas dire, mais après avor gratté un peu des infos pleines de noms savants incompréhensibles, je viens quand même d'en ressortir un peu plus instruit. C'est ce qui m'a permis de dire des choses à Arwen, qui étudie dans ce domaine. Bien évidemment je n'ai rien à voir avec quelqu'un qui étudie là-dedans, mais quand je montre une table qui a juste besoin d'une cale, il ne faut pas mettre la table par la fenêtre mais juste mettre une cale et dire "voilà c'est bien maintenant".
Les antidépresseurs ont un effet qui est dit prendre au bout de deux à trois semaines, mais il en existe des plus rapides, et surtout la plupart ont un effet sédatif qui lui est très rapide, et qui est sans doute ce qui est ressenti par les personnes comme amélioration.
Un tel constat me parait quand même assez cohérent.
Pin'shae : En pratique, les victimes d'événements traumatisants sont envoyés d'office par le tribunal pour consulter un psychiatre.
Tous les exemples que j'ai eu des titulaires psychiatres étant d'affreuses personnes (je prends pour exemple le fumeur de joints devant la fille racontant son viol) alors bien sûr il s'agit "d'exemples personnels" (trois en tout, pas que j'ai consulté mais d'autres, et trois catastrophes en tout cas siot 100 %), mais plus objectivement :
- Le psychiatre est médecin et peut prescrire des médicaments
- En France l'exercice de la psychiatrie est protégé, ce qui veut dire que tous les psychiatres doivent être des médecins spécialistes membres de l'Odre des médécins.
Maintenant le problème est que le psychiatre a un rôle "officiel" quand le tribunal lui délègue une personne, et que par son rôle de médecin il peut faire de la psychothérapie mais peut surtout, et assez facilement, prescrire. Le rôle du psychiatre serait de "traiter".
A l'inverse le rôle d'un psychothérapeute, un métier non protégé (donc pas de contrôle à ce niveau), est plus précisément de guérir, car il n'a pas le droit de prescrire de médicaments. Donc il essaie d'améliorer votre condition et n'utilisera pas de médicament (que j'ose quand même qualifier de dangereux pour ce qui est des antidépresseurs) pour l'y aider.
Donc je ne saurai quoi conseller entre psychothérapeute ou psychiatre, à la personne de faire comme elle le souhaite mais qu'elle n'hésite pas à changer de psy en cas de doute. Pour le psy qui fumait des joints en pleine consultation, il appartient donc à l'ordre des médecins (!) et la fille en question était obligée de le voir suite à la décision du tribunal, elle ne l'avait pas choisie...
Je sais pas d'où tu tiens tout ça Aekar mais c'est trop peux scientifique pour moi . Je n'ai jamais entendu parlé de medicament contre les phobies sociales !!! ça veut tout simplement rien dire. On donne ou plutot on devrait donner des medicaments qu'à des personnent qui en ont besoin et ecla se voit par rapport à l'etat du patientpas par rapport à l'objet de sa phobie mais plutot de son angoisse ou de ses symptomes tels que l'asthenie ou pire ... Et encore que dans pas mal de cas une bonne psychoterapie devrait suffir.
Hum tu rebondis sur la partie de la fin. En fait on a des infos dans les pages suivantes :
Apparemment je n'en disais pas assez.
Désolé pour ce long post fait de quotes de différents éléments de là-bas.
Pour ceux qui prennent ou ont pris des antidépresseurs, lire ces informations (dans les liens, pas forcément les extraits ci-dessous) peut sans doute être utile.
Ca a un caractère d'exposé...
C'est assez (voire très !)scientifique, ils décrivent les différents types d'antidépresseurs et leurs effets, schémas et noms de composés, ainsi que certains effets secondaires qui sont observés (comme le sédatif en question, qui à mon avis est cause de l'amélioration à court terme de l'humeur grâce au sommeil retrouvé et à cause de la mollesse due au sédatif).
Comme par ici :
La mirtazapine, composée de deux énantiomères, est aussi un antagoniste adrénergique a2, ayant un effet antidépresseur. Elle inhibe de plus les récepteurs sérotoninergiques 5HT2 et 5HT3 et les récepteurs H1 de l'histamine, ce dernier effet pouvant expliquer son action sédative. Un effet indésirable fréquent de la mirtazapine est la prise de poids. Elle peut également donner des neutropénies parfois sévères.
Parenthèse sur la neutropénie : Si votre numération leucocytaire est considérablement réduite, une maladie sérieuse appelée neutropénie survient. Neutropénie est le mot médical pour dire que le patient a une faible numération des neutrophiles (globules blancs).
Contrairement aux effets secondaires de la chimiothérapie, la neutropénie est souvent asymptomatique. À moins que votre numération sanguine ne soit surveillée, vous ne pouvez pas savoir que vous faites de la neutropénie avant de développer une infection.
C'est sans doute un antidépresseur de ce type qu'avait celle avec qui j'avais été ; en deux semaines quand elle a repris le traitement elle a pris dix kilos. Et elle était dans un état zombi ; je suppose que la dose de mirtazapine était forte...
Il ne s'agit pas vraiment d'un sédatif ajouté, mais d'un effet secondaire sédatif de tous les antidépresseurs à effet noradrénergique prédominant .
Les autres en effet :
La trimipramine, dérivé tricyclique, inhibe la recapture de noradrénaline mais possède en plus un effet antihistaminique H1 important, susceptible d'expliquer son effet sédatif.
La miansérine augmente aussi la concentration de noradrénaline au niveau synaptique, non par inhibition de sa recapture, mais par augmentation de sa libération, en inhibant les récepteurs a2 présynaptiques. Elle a de plus un effet antihistaminique H1 pouvant expliquer son effet sédatif mais est dépourvue d'effet atropinique.
C'est dans une page depuis un lien de ce document qu'il décrivent les autres types d'antidépresseurs, ceux "à effet IMAO".
En fait j'avais mis "phobie sociale" pour faire court (pour une fois ! et ça n'a pas aidé !) ce qu'ils disent c'est (mais attention, cela ne concerne pas les IMAO mais les antidépresseurs "classiques") :
Outre leur utilisation dans le traitement des états dépressifs où leur efficacité est égale ou supérieure à celle des autres antidépresseurs, les ISRS sont utilisés dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs et des attaques de panique, la phobie sociale. Ils ont donné, notamment la sertraline, des résultats appréciables dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique (viol, accident, catastrophe...).
Et maintenant, quelques extraits de là-bas.
Antidépresseurs à activité IMAO
En inhibant le catabolisme des monoamines, noradrénaline et dopamine, mais généralement aussi celui de la sérotonine, les IMAO élèvent leur concentration au niveau synaptique et ont un effet antidépresseur. Ce sont l'iproniazide et le moclobémide. Ils sont étudiés au chapitre « Sérotonine ».
Les IMAO qui augmentent préférentiellement la concentration de dopamine sont utilisés comme antiparkinsoniens (voir ci-après).
Puis en résumé dans le lien suivant :
- Le L-tryptophane et le L-5-hydroxytryptophane sont les précurseurs de la sérotonine utilisés comme régulateurs du sommeil et antidépresseurs. Ils réduisent de plus l'appétit pour les glucides. Mais l‘"épidémie" de cas de syndrome d'éosinophilie-myalgie survenue dans les années 1990 n'a jamais reçu d'explication claire et la réalité de son existence a même été mise en doute. Par mesure de précaution on continue cependant à [b)déconseiller l'usage du L-tryptophane[/b] et aussi du 5-OH-tryptophane dans les indications précédemment citées.
Sérotoninomimétiques indirects par inhibition de la recapture : antidépresseurs
Les substances qui inhibent spécifiquement la recapture de sérotonine par les neurones sont désignées par le sigle ISRS, Inhibiteurs Spécifiques de la Recapture de Sérotonine et en anglais par SSRI, Selective Serotonin Re-uptake Inhibitors. Les ISRS s'avèrent être des antidépresseurs en clinique, mais leur mécanisme d'action n'est pas totalement élucidé car leur effet antidépresseur n'apparaît qu'en deux à trois semaines, alors que leur effet inhibiteur de la recapture est immédiat. Ceci suppose l'intervention de mécanismes complexes. Certains d'entre eux ont également des propriétés anorexigènes. (anorexigène, pour vous expliquer, c'est "l'effet coupe-faim")
[...]
L'extrait de millepertuis ou Hypericum perforatum (en anglais Saint John's wort) a une activité antidépressive. [...] On pensait que la molécule active du millepertuis était l'hypericine mais il semblerait qu'il s'agisse de l'hyperforine qui inhibe la recapture de sérotonine. L'extrait de millepertuis est commercialisé en France sous les noms de Procalmil*, Arkogélules Millepertuis*, Elusanes Millepertuis*, spécialités non remboursées par la Sécurité Sociale, en vente libre en pharmacie.
[...]
Devant un état dépressif reconnu, la décision d'utiliser un antidépresseur va de soi, sans que l'on sache s'il est préférable de recourir à un inhibiteur de la recapture de sérotonine ou de noradrénaline, car il n'y a pas de symptômes cliniques ou biologiques permettant de le déterminer. Dès lors, la fréquence et la gravité des effets indésirables possibles de chaque produit doivent être particulièrement prises en compte.
[...]
Alors que l'inhibition de la recapture des monoamines est effective dès le début du traitement, l'effet antidépresseur n'apparaît qu'au bout d'une, deux ou trois semaines de traitement continu. Le traitement doit ensuite être poursuivi pendant quelques mois, voire beaucoup plus.
[...]
En effet, ce ne sont pas nécessairement les mêmes malades qui auraient répondu favorablement aux différents traitements. Dès lors, pour un malade donné, une incertitude quant au choix du meilleur médicament demeure.
Et maintenant pour en revenir aux antidépresseurs IMAO :
De nombreux effets indésirables (crises hypertensives, troubles neurologiques divers) ont été observés chez les malades traités par les IMAO non spécifiques lorsqu'ils recevaient d'autres médicaments, notamment des sympathomimétiques indirects ou des morphinomimétiques, ou prenaient des fromages riches en tyramine. En raison de ces risques les IMAO non spécifiques sont peu utilisés aujourd'hui.
Les IMAO-A qui inhibent le catabolisme de la sérotonine sont utilisés comme antidépresseurs. L'IMAO-A commercialisé en France est le moclobémide dont l'effet antidépresseur serait équivalent à celui de la fluoxétine mais apparaîtrait plus rapidement.
EFFETS INDESIRABLES
Et un truc que les américains oublient souvent quand ils placent leur jeune dans un centre spécialisé parce que ce jeune montre des intentions de suicide :
Les ISRS ont été exceptionnellement à l'origine de troubles hémorragiques, ecchymoses, hématomes, pétéchies, épistaxis, sans doute par inhibition de la capture de sérotonine par les thrombocytes.
Des mises en garde contre l'utilisation des ISRS chez l'enfant et l'adolescent ont été faites en raison de troubles comportementaux et émotifs avec majoration du risque de suicide qu'ils provoqueraient. L'ISRS le mieux toléré dans ce cas serait peut-être de la fluoxétine.
Le syndrome sérotoninergique a été décrit chez l'animal et chez l'homme après administration de médicaments sérotoninomimétiques directs ou indirects, à doses élevées et souvent en association avec d'autres médicaments comme les inhibiteurs de la monoamine oxydase et le lithium.
Ce syndrome se traduit par divers symptômes :
psychiques : état confusionnel ou maniaque
moteurs : myoclonies, hypertonicité, hyperréflectivité, tremblements, déplacements incessants, incoordination
végétatifs, hypotension, hypertension, diarrhée
hyperthermie possible mais qui s'observe plutôt au cours du syndrome malin des neuroleptiques.
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Tout ça montre bien que c'est un médicament plus qu'un peu dangereux, qui ne doit pas être pris à la légère, capable également de provoquer l'effet inverse de celui désiré. Mais capable également de soigner quelques troubles. Je ne base pas cela sur les "effets indésirables", qui sont communs à beaucoup de médicaments, si ce n'est qu'ici on touche au cerveau.
Mais scientifiquement parlant, c'est très expérimental : ils observent un effet biochimique immédiat et total, mais le résultat lui n'est observé qu'après un temps certain, sans qu'ils expliquent pourquoi. En gros, ils observent une disparition des symptomes sans savoir ce qu'ils ont induit d'autre.
Ca me semble être une sorte d'aventure où l'homme serait cobaye, en effet bien souvent ils sont étonnés des résultats, et s'aperçoivent que ce n'est pas le premier composé qui est l'actif principal mais un autre qu'ils auraient pensé secondaire. En bref, ils tentent des trucs, s'aperçoivent après coup des effets, retentent. C'est cela aussi la science, c'est cela l'évolution, mais la prudence ne peut donc qu'être encore encouragée. Après, il s'agit d'une opinion, une opinion argumentée mais vous en faites ce que vous voulez.
Bien évidemment la seule alternative (EFFRAYANTE !) décrite pour les cas graves est (je quote de nouveau) :
Remarque : Electrochoc
Il faut rappeler que l'électrochoc demeure le traitement de choix des malades ayant des dépressions résistant aux traitements médicamenteux ou présentant un haut risque de suicide.
Ca me paraît quand même un peu fort... moralement parlant, je dirai qu'il vaut mieux laisser la personne se jeter d'une falaise plutôt que de l'électrochoquer de façon régulière... en ce sens, l'antidépresseur est en effet un bien meilleur moyen, et une évolution pour l'homme, pour les cas graves.
Ils ont découvert un nouveau procédé, électromagnétisme, je ne sais plus comment ca marche, mais c'est très focalisé et avec de bons résultats...
Ca me paraît quand même un peu fort... moralement parlant, je dirai qu'il vaut mieux laisser la personne se jeter d'une falaise plutôt que de l'électrochoquer de façon régulière...
Ouiiii en tant que médecin je vais laisser mon patient se suicider, et c'est mieux moralement, bien que totalement contraire à la déontologie, et en plus avec ca j'aurais droit à un joli proces de la part des proche pour non assistance à personne en danger !
On parle de rapport bénéfice/risque : les electrochocs sont quand même préférable à la mort :/
Concernant les ATD, je l'ai déjà dit, mais il existe une liste de 10 symptomes, avec 4 on est jugé dépressifs. Ce sont des symptomes pas vraiment spécifiques...
D'un autre côté, mon généraliste m'a raconté qu'il était régulièrement menacé (dans le style je vais voir un autre prescripteur) par ses patients s'il ne leur prescrivait pas d'ATD... En plus c'est relativement facile à imiter, contrairement à une jambe pétée...
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
L'electrochoc n'est pas si effrayant que ça, il a mauvaise image mais en fait il est réalisé sous anesthesie générale avec surveillance, le courant delivré provoque une pseudo crise d'epilepsie, et ce n'est pas un traitement régulier mais une dizaine de scéances pour les cas gravissimes de depressions ou de manies ou de démences parfois. Ca sauve des vies, et je pense preferer ça à tous les effets secondaires des antidépresseurs.
Maintenant il est vrai que ces medicaments sont nefastes par certains côtés mais comme je l'ai dit moins de 1% des depressifs sont soignés, il vaut mieux ça que le suicide non ?
Pour ce qui est des prescriptions abusives c'est un autre débat.
C'était juste le mot de la fin du post, mais merci pour les précisions Arhym et Sihaya.
Par méconnaissance, j'imaginais déjà la scène façon prisonnier d'Alcatraz, ligoté à un lit et électrochoqué par vagues puissantes, avec quelqu'un limite l'hypnotisant et lui disant "tu n'auras plus envie de te tuer... tu n'auras plus envie de te tuer.."...
Il n'empêche que ciblage ou non, on ne peut pas cibler "une démence" ou "une manie", ou cible une personne et certains régions de son cerveau, et on met du jus dedans. Ca me parait plutôt imprécis et dangereux... je compare avec l'informatique, c'est comme si pour réparer un bug je prends des bouts aléatoires de programmes et je faisais "SUPPR". En règle générale, à moins d'une application complètement buggée d'un bout à l'autre et que je veux formater (et qui donc, n'aura jamais les mêmes fonctionnalités), je fais plus de mal que de bien.
Si ce n'est que là, on parle d'une personne, et que les "bugs" sont moins facilement observables.
Sinon Sihaya, si une personne se suicide, c'est de la volonté du "patient" tout de même. Il serait aussi facile de prouver que c'est à cause de ce que le médecin n'a pas fait, qu'à cause du traitement que le médecin a indiqué (les antidépresseurs peuvent dans certains cas produire l'effet inverse à celui escompté, sans compter les cas où la personne se tue par surdose de médicaments).
Si tu vois une personne blessée, tu as devoir de la soigner, si tu vois une personne qui veut se blesser, tu ne peux que lui dire de ne pas le faire, à moins de l'agresser physiquement bien sûr.
La non assistance à personne en danger ce n'est pas prendre la responsabilité de ce qu'une personne pourrait hypothétiquement faire. Je crois que le suicide n'implique une responsabilité que s'il a eu à un moment donné décharge de la personne sur vous et que c'est vous qui l'avez mené au suicide (ce qui est le cas en asile par exemple) ; sinon tous les suicides passionnels auraient une personne coupable qui serait jugée pour ne pas avoir répondu aux appels en détresse, etc. Mais bref, je diverge...
Au fait, qu'en est-il de l'accoutumance aux antidépresseurs ? c'est ce qui expliquerait que le médecin dont tu parles subit des demandes agressives de prescription de ce médicament.
N'ayant pas le temps matériel (lol) de lire tous les posts, je révèle mon score (adorant tous les tests quels qu'ils soient ) : 4 et 72
J'ai cru comprendre qu'avec un score supérieur à 20, il fallait que j'aille me faire diagnostiquer
EDIT : je crois avoir trouvé mon réel problème : une auto-considération de ma personne des plus valorisées...
Bien que ne connaissant pas le sujet, je crois que l'accoutumance est du au fait que le patient sens ou suppose que sans las anti depresseurs tout ira de nouveaux mal. Si je me met dans cette position: mettons que j'ai pris les anti depresseurs qui m'avaient été prescrits de façon régulière, à partir du moment ou j'arrive à la fin de la boite, je me dit que je ne vais bien que grace à ça, et si je cesse d'en prendre, je retombe dans un état depressif grave, avec tout ce qui s'ensuit. Et c'est plutot la peur qui me pousse à ne pas arrêter, la peur de me retrouver dans un état psychologique difficile. C'est d'ailleurs parce que j'avais peur de ne plus pouvoir m'en passer ensuite, que je les ai arrêté tout de suite Apparement, ils n'ont même pas eu le temps de faire effet
Mais je crois qu'il est aussi possible que la substance en elle même soit addictive... Les spécialistes, qu'en est il?
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
Quelques précisions : (je n'ai pas la prétention d'être spécialiste mais c'est un domaine dont j'ai quelques notions )
- pour ce qui est de l'électrochoc( ou sismothérapie, ou électroconvulsivothérapie) il provoque une sorte de crise d'epilepsie et à vrai on ne connait pas le mécanisme mais il semble que cela joue au niveau des substances neuromediatrices du cerveau, en gros ça remet tout en place comme un bon gros coup sur une télé qui débloque un faux contact, le fait est que c'est très efficace surtout sur les formes graves (melancolies, le patient est immobile, muet et aréactif par exemple)
- pour ce qui est de la non assistance à personne en danger, je suis d'accord avec Sihaya, on ne peut pas laisser quelqu'un se suicider, en tout cas en temps que medecin et plus particulièrement de psychiatre on a obligation, non pas de résultats, mais de moyens, et on doit tout faire pour l'en protéger, même si ça va contre sa volonté (l'enfermer, le sédater,...) d'autant plus que sa capacité de jugement est souvent alterée. Ainsi un patient venu en consultation présentant un risque suicidaire (il y a des critères que je ne connais pas exactement) doit bénéficier d'un traitement adapté, par contre si ton voisin se suicide alors que tu lui a parlé il y a 5 minutes personne ne pourra rien te reprocher.
- pour ce qui est de la dépendance, là il y a une forme physique (l'effet de la molécule sur les récepteurs) et un effet psychique (du genre, il me faut ma dose, j'en ai besoin !) et les deux se combinent. l'arrêt doit se faire progressivement pour éviter l'effet de manque, l'antidepresseurs sert à passer un cap difficile.
Merci Arhym, je suis maintenant mieux informé sur les électrochocs, je savais pas tout ça.
Là Adelis je crois que je peux aussi mettre en avant le fait que c'est addictif, et le mettre même devant l'accoutumance psychique.
C'est vrai que pour ce qui est des dépendances, une bonne chose à considérer pour les néophytes (y compris comme moi), c'est que tout ce qui finit en -ine (comme théine, caféine, Kyrafine ) doit généralement éveiller les soupçons....
Et plus généralement, tout ce qui finit en -ine et qui agit sur le cerveau en tant qu'excitant ou sédatif, peut développer une accoutumance physique forte, voire très forte. L'accoutumance physique trouve toujours son alter ego psychique (on trouve des raisons pour en avoir besoin, parce que physiquement on en veut c'est désespérant), disons que parfois l'accoutumance psychique résulte aussi d''habitudes sociales (si ceux autour de vous trouvent normal d'en prendre, etc), mais plus généralement, si vous avez une accoutumance physique, vous en aurez une psychique au moins équivalente (j'ai bien dit généralement, il y a de bonnes exceptions à la règle).
Rien d'autre à faire ce soir que remonter ça: je comprend pas pourquoi des medecins urgentistes peuvent prescrire des antidepresseur à une personne vue en cinq minutes. Un peu de suivi ferait pas de mal
exemple perso vieux de 3 ans: une copine révise ses exam, stresse et craque (elle pleure). C'est dimanche, les parents appellent le médecin( oui la com c'est pas trop ça dans la famille). Hop hop hop, les petits cachets miracles. Après, on a vu arrivé la cops toute shootée, à la fois contente d'avoir un pretexte pour ne plus stresser et en même temps incapable de se concentrer. Elle a tranquillement décroché et a mis deux ans pour tout recommencer. Parce que quelqu'un confond à la base stress, manque de confiance et dépression. Enfin après elle l'a eu sa dépression, une vraie, une bien forte!
Sinon les questions bizarres: 49 et 28, ça s'équilibre!!!
Bon, j'ai fait le test, même si je considère que s'il y a UN domaine dans lequel l'auto-diagnostic est impossible, c'est bien celui-là. Mais bon, je suis curieuse, donc... Résultats: 7 pour le premier et 13 pour le second. Il semblerait que je sois tout à fait normale. Même si j'y crois, je suis quand même contente
Toute façon, c'est tout dans la tête!