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J'ai parcourru un peu le débat...Interessant, n'ayez pas peur d'aller plus en profondeur (je parle pour Arwen hein, parceque bon Aekar ). Tu peux essayer d'expliquer les choses simplement Arwen, tout du moins certaines. Comment ont fait tes profs?
Mais je maintiens mon avis, plus que jamais.
"Si on a un doute, on va chez le médecin, pas sur le net..."==> Ce test peut justement avoir un effet positif dans le sens où il va pouvoir faire aller chez le médecin en faisant prendre conscience de certaines choses.
Le médecin, après, saura vous dire quoi faire je suppose.
Je ne vois en tout cas toujours pas en quoi répondre à qlq questions et recevoir un conseil en fonction de ton score peut être vraiment dangereux. Je n'ai lu aucun argument convaincant pour l'instant .
Si ça te fait péter ta pile, c'est que ca allait déja pas bien avant. C'est pas la faute d'un test de ce genre, test en avant duquel il est précisé de ne pas "s'autodiagnostiquer" des trucs abracadabrants, mais que ça a seulement valeur d'indication. Et l'indication c'est seulement "tu peux aller voir le médecin." ou "non, c'est pas la peine".
ce n'est pas de la surenchere, ces maladies sont à mon sens aussi graves les unes que les autres ,mais la PMD est moins connue donc ça vous choque moins...
Gné?? Tu réponds pas à ce que je disais là.
Ces maladies me choquent tout autant. Mais c'est pas parcequ'on parle d'une de ces maladies qu'on va parler des autres / de celles qui sont pires / que sais-je encore.
Je maintiens, c'est de la surenchère.
Je ne connais pas ton histoire Adelis mais l'effet placebo existe bel et bien. Au bout de deux jours elle allait mieux; c'est marrant mais biologiquement ça ne fait effet qu'au bout de deux à trois semaines...
Ca, c'est faux. L'antidépresseur a un effet assez direct qui s'intensifie bien sûr ave la régularité des prises. C'est pour les traitements importants qu'il faut en prendre pendant plusieurs semaines.
Plus concrètement, médicalement :
- L'antidépresseur "de base" a un effet biochimique qui arrive très très rapidement (cela affecte très vite l'organisme). Mais pour observer un vrai changement de l'humeur, un changement de comportement durable je dirai, il faut plusieurs semaines.
- Les antidépresseurs les plus courants ont en plus un effet de sédatif (ce doit être ça le "zombi tout mou") qui prend effet très rapidement, et qui lui est beaucoup plus facilement observable. Ce qui explique tout donc, Adelis. L'antidépresseur que tu utilisais avait aussi un sédatif.
Il en existe des tonnes de types en fait. Les plus récents sont semble-t-il les plus efficaces (ceux qu'on donne en cas de trouble post-traumatique) contre les phobies sociales et autres... certains peuvent causer des troubles cardiaques si pris en trop grande quantité, d'autres peuvent entraîner des phases délirantes, la plupart causent des troubles plus mineurs (desséchement de la bouche, constipation), mais c'est un peu comme tous les médicaments si on en prend trop... que de joyeusetés donc.
J'ajoute que l'effet zombi tout mou devrait faire partie des effets indésirables, parce que si ce n'est pas de la tarte d'essayer de sortir quelqu'un d'une dépression, ce n'est pas évident non plus de motiver une personne à quoi que ce soit.
C'est faux je suis desolee aekar. Enn fait les antidepresseurs agissent immediatement sur certains neuromediateurs mais en fait il s'agit ... Argh je vous raconterais ça plus precisement des que j'aurais mes cours sous les yeux. Mais bien il s'agit d'une sorte de regulation avec des effets inhibiteurs et exiateurs et cela n'a effet sur le comportement qu'au bout de deux à trois semaines .
Je sais pas d'où tu tiens tout ça Aekar mais c'est trop peux scientifique pour moi . Je n'ai jamais entendu parlé de medicament contre les phobies sociales !!! ça veut tout simplement rien dire. On donne ou plutot on devrait donner des medicaments qu'à des personnent qui en ont besoin et ecla se voit par rapport à l'etat du patientpas par rapport à l'objet de sa phobie mais plutot de son angoisse ou de ses symptomes tels que l'asthenie ou pire ... Et encore que dans pas mal de cas une bonne psychoterapie devrait suffir.
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
Je crois que tout se mélange là !
Chacun grapille des infos par-ci par-là et fait des amalgammes, en raisonnant avec des exemples individuels qui sont certes vrais mais ne représentent pas la chose de manière globale.
Arwen est sûrement plus callée que moi sur la dépression et autres pathologies psychiatriques mais les quelques cours que j'ai eu me semblent aller dans son sens, les effets ne voient qu'au bout de 2 ou 3 semaines d'une prise quotidienne.
Pour ce qui est de la psychotherapie (analytique ou cognitivo-comportementale), elle est certes efficace mais pas remboursée me semble-t-il, donc réservée aux plus riches en quelques sortes, c'est dommage, mais ça oblige à n'avoir recourt qu'aux traitements medicamenteux. On estime que 10% de la population est depressive, mais que seule 1% est correctement traitée.
Pour ce qui est de la maladie bipolaire, il est vrai que c'est une pathologie grave qui ne prête pas forcement à rire, mais je ne comprends pas pourquoi s'embarquer dans un tel débat pour ce test ridicule : au mieux il pousse quelqu'un de malade à consulter, au pire il n'est pas pris au sérieux.
Pour mettre mon grain de sel (chais pas si je devrais...) et pour répondre à Arhym, j'ajouterais qu'il existe aussi des psychologues-psychiatres (qui ont le double diplome) qui présentent à la fois l'avantage d'etre remboursés ET l'avantage de s'intéresser à la personne et à son histoire avant de lui prescrire des médocs...meme dans des cas assez graves(je ne parle pas de PMD, c'zst pas mon métier et j'y connais rien, je parle juste pour la dépression, vu que je l'ai vécu à un dégré assez profond on va dire, sans aller plus loin pour ne pas que le sujet vire au glauque)
Sachant que c'est remboursé, je ne vois pas pourquoi se priver de rencontrer quelqu'un qui peut parfois vous sauver la vie, ou en tout cas aider largement à retrouver une vie heureuse, dénouer un peu le merdier qu'on a dans la tête. Les psychiatres, c'est comme tout y'en a des bons et des mauvais, mais les bons (ceux qui s'interessent aussi à la psychologie, voire meme sont psychologues)ne chercheront pas à assommer systématiquement quelqu'un sous les médicaments, et en prescrivront seulement dans les cas ou c'est nécessaire.
Aujourd'hui, je trouve que la vie est super, je suis globalement super heureuse (avec des phases un peu "down" comme tout le monde je suppose) alors qu'il y a quelques années bin je ne voyais meme pas l'utilité de vivre et c'est en partie grace à une psychiatre, qui je le précise bien, ne m'a JAMAIS prescrit de médicaments. Et si ca n'allait plus, je n'hésiterais pas une seconde à refranchir la porte d'un cabinet de psy!
Donc, mon opinion :"n'ayons pas peur des psy (psychologues ou psychiatres ) ces gens là nous veulent du bien, et après tout si on n'est pas satisfait de son diagnostic ou du traitement qu'il propose, rien ne nous empeche d'aller en consulter un autre. "
Sinon juste comme ca, si les réponses que j'ai fait à ce post peuvent choquer, pour moi il ne s'agissait que d'humour noir, meme si je reconnais que ce n'était pas tout à fait à propos sur un sujet aussi grave. mea culpa.
Arhym : Bon, je ne veux pas dire, mais après avor gratté un peu des infos pleines de noms savants incompréhensibles, je viens quand même d'en ressortir un peu plus instruit. C'est ce qui m'a permis de dire des choses à Arwen, qui étudie dans ce domaine. Bien évidemment je n'ai rien à voir avec quelqu'un qui étudie là-dedans, mais quand je montre une table qui a juste besoin d'une cale, il ne faut pas mettre la table par la fenêtre mais juste mettre une cale et dire "voilà c'est bien maintenant".
Les antidépresseurs ont un effet qui est dit prendre au bout de deux à trois semaines, mais il en existe des plus rapides, et surtout la plupart ont un effet sédatif qui lui est très rapide, et qui est sans doute ce qui est ressenti par les personnes comme amélioration.
Un tel constat me parait quand même assez cohérent.
Pin'shae : En pratique, les victimes d'événements traumatisants sont envoyés d'office par le tribunal pour consulter un psychiatre.
Tous les exemples que j'ai eu des titulaires psychiatres étant d'affreuses personnes (je prends pour exemple le fumeur de joints devant la fille racontant son viol) alors bien sûr il s'agit "d'exemples personnels" (trois en tout, pas que j'ai consulté mais d'autres, et trois catastrophes en tout cas siot 100 %), mais plus objectivement :
- Le psychiatre est médecin et peut prescrire des médicaments
- En France l'exercice de la psychiatrie est protégé, ce qui veut dire que tous les psychiatres doivent être des médecins spécialistes membres de l'Odre des médécins.
Maintenant le problème est que le psychiatre a un rôle "officiel" quand le tribunal lui délègue une personne, et que par son rôle de médecin il peut faire de la psychothérapie mais peut surtout, et assez facilement, prescrire. Le rôle du psychiatre serait de "traiter".
A l'inverse le rôle d'un psychothérapeute, un métier non protégé (donc pas de contrôle à ce niveau), est plus précisément de guérir, car il n'a pas le droit de prescrire de médicaments. Donc il essaie d'améliorer votre condition et n'utilisera pas de médicament (que j'ose quand même qualifier de dangereux pour ce qui est des antidépresseurs) pour l'y aider.
Donc je ne saurai quoi conseller entre psychothérapeute ou psychiatre, à la personne de faire comme elle le souhaite mais qu'elle n'hésite pas à changer de psy en cas de doute. Pour le psy qui fumait des joints en pleine consultation, il appartient donc à l'ordre des médecins (!) et la fille en question était obligée de le voir suite à la décision du tribunal, elle ne l'avait pas choisie...
Je sais pas d'où tu tiens tout ça Aekar mais c'est trop peux scientifique pour moi . Je n'ai jamais entendu parlé de medicament contre les phobies sociales !!! ça veut tout simplement rien dire. On donne ou plutot on devrait donner des medicaments qu'à des personnent qui en ont besoin et ecla se voit par rapport à l'etat du patientpas par rapport à l'objet de sa phobie mais plutot de son angoisse ou de ses symptomes tels que l'asthenie ou pire ... Et encore que dans pas mal de cas une bonne psychoterapie devrait suffir.
Hum tu rebondis sur la partie de la fin. En fait on a des infos dans les pages suivantes :
Apparemment je n'en disais pas assez.
Désolé pour ce long post fait de quotes de différents éléments de là-bas.
Pour ceux qui prennent ou ont pris des antidépresseurs, lire ces informations (dans les liens, pas forcément les extraits ci-dessous) peut sans doute être utile.
Ca a un caractère d'exposé...
C'est assez (voire très !)scientifique, ils décrivent les différents types d'antidépresseurs et leurs effets, schémas et noms de composés, ainsi que certains effets secondaires qui sont observés (comme le sédatif en question, qui à mon avis est cause de l'amélioration à court terme de l'humeur grâce au sommeil retrouvé et à cause de la mollesse due au sédatif).
Comme par ici :
La mirtazapine, composée de deux énantiomères, est aussi un antagoniste adrénergique a2, ayant un effet antidépresseur. Elle inhibe de plus les récepteurs sérotoninergiques 5HT2 et 5HT3 et les récepteurs H1 de l'histamine, ce dernier effet pouvant expliquer son action sédative. Un effet indésirable fréquent de la mirtazapine est la prise de poids. Elle peut également donner des neutropénies parfois sévères.
Parenthèse sur la neutropénie : Si votre numération leucocytaire est considérablement réduite, une maladie sérieuse appelée neutropénie survient. Neutropénie est le mot médical pour dire que le patient a une faible numération des neutrophiles (globules blancs).
Contrairement aux effets secondaires de la chimiothérapie, la neutropénie est souvent asymptomatique. À moins que votre numération sanguine ne soit surveillée, vous ne pouvez pas savoir que vous faites de la neutropénie avant de développer une infection.
C'est sans doute un antidépresseur de ce type qu'avait celle avec qui j'avais été ; en deux semaines quand elle a repris le traitement elle a pris dix kilos. Et elle était dans un état zombi ; je suppose que la dose de mirtazapine était forte...
Il ne s'agit pas vraiment d'un sédatif ajouté, mais d'un effet secondaire sédatif de tous les antidépresseurs à effet noradrénergique prédominant .
Les autres en effet :
La trimipramine, dérivé tricyclique, inhibe la recapture de noradrénaline mais possède en plus un effet antihistaminique H1 important, susceptible d'expliquer son effet sédatif.
La miansérine augmente aussi la concentration de noradrénaline au niveau synaptique, non par inhibition de sa recapture, mais par augmentation de sa libération, en inhibant les récepteurs a2 présynaptiques. Elle a de plus un effet antihistaminique H1 pouvant expliquer son effet sédatif mais est dépourvue d'effet atropinique.
C'est dans une page depuis un lien de ce document qu'il décrivent les autres types d'antidépresseurs, ceux "à effet IMAO".
En fait j'avais mis "phobie sociale" pour faire court (pour une fois ! et ça n'a pas aidé !) ce qu'ils disent c'est (mais attention, cela ne concerne pas les IMAO mais les antidépresseurs "classiques") :
Outre leur utilisation dans le traitement des états dépressifs où leur efficacité est égale ou supérieure à celle des autres antidépresseurs, les ISRS sont utilisés dans le traitement des troubles obsessionnels compulsifs et des attaques de panique, la phobie sociale. Ils ont donné, notamment la sertraline, des résultats appréciables dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique (viol, accident, catastrophe...).
Et maintenant, quelques extraits de là-bas.
Antidépresseurs à activité IMAO
En inhibant le catabolisme des monoamines, noradrénaline et dopamine, mais généralement aussi celui de la sérotonine, les IMAO élèvent leur concentration au niveau synaptique et ont un effet antidépresseur. Ce sont l'iproniazide et le moclobémide. Ils sont étudiés au chapitre « Sérotonine ».
Les IMAO qui augmentent préférentiellement la concentration de dopamine sont utilisés comme antiparkinsoniens (voir ci-après).
Puis en résumé dans le lien suivant :
- Le L-tryptophane et le L-5-hydroxytryptophane sont les précurseurs de la sérotonine utilisés comme régulateurs du sommeil et antidépresseurs. Ils réduisent de plus l'appétit pour les glucides. Mais l‘"épidémie" de cas de syndrome d'éosinophilie-myalgie survenue dans les années 1990 n'a jamais reçu d'explication claire et la réalité de son existence a même été mise en doute. Par mesure de précaution on continue cependant à [b)déconseiller l'usage du L-tryptophane[/b] et aussi du 5-OH-tryptophane dans les indications précédemment citées.
Sérotoninomimétiques indirects par inhibition de la recapture : antidépresseurs
Les substances qui inhibent spécifiquement la recapture de sérotonine par les neurones sont désignées par le sigle ISRS, Inhibiteurs Spécifiques de la Recapture de Sérotonine et en anglais par SSRI, Selective Serotonin Re-uptake Inhibitors. Les ISRS s'avèrent être des antidépresseurs en clinique, mais leur mécanisme d'action n'est pas totalement élucidé car leur effet antidépresseur n'apparaît qu'en deux à trois semaines, alors que leur effet inhibiteur de la recapture est immédiat. Ceci suppose l'intervention de mécanismes complexes. Certains d'entre eux ont également des propriétés anorexigènes. (anorexigène, pour vous expliquer, c'est "l'effet coupe-faim")
[...]
L'extrait de millepertuis ou Hypericum perforatum (en anglais Saint John's wort) a une activité antidépressive. [...] On pensait que la molécule active du millepertuis était l'hypericine mais il semblerait qu'il s'agisse de l'hyperforine qui inhibe la recapture de sérotonine. L'extrait de millepertuis est commercialisé en France sous les noms de Procalmil*, Arkogélules Millepertuis*, Elusanes Millepertuis*, spécialités non remboursées par la Sécurité Sociale, en vente libre en pharmacie.
[...]
Devant un état dépressif reconnu, la décision d'utiliser un antidépresseur va de soi, sans que l'on sache s'il est préférable de recourir à un inhibiteur de la recapture de sérotonine ou de noradrénaline, car il n'y a pas de symptômes cliniques ou biologiques permettant de le déterminer. Dès lors, la fréquence et la gravité des effets indésirables possibles de chaque produit doivent être particulièrement prises en compte.
[...]
Alors que l'inhibition de la recapture des monoamines est effective dès le début du traitement, l'effet antidépresseur n'apparaît qu'au bout d'une, deux ou trois semaines de traitement continu. Le traitement doit ensuite être poursuivi pendant quelques mois, voire beaucoup plus.
[...]
En effet, ce ne sont pas nécessairement les mêmes malades qui auraient répondu favorablement aux différents traitements. Dès lors, pour un malade donné, une incertitude quant au choix du meilleur médicament demeure.
Et maintenant pour en revenir aux antidépresseurs IMAO :
De nombreux effets indésirables (crises hypertensives, troubles neurologiques divers) ont été observés chez les malades traités par les IMAO non spécifiques lorsqu'ils recevaient d'autres médicaments, notamment des sympathomimétiques indirects ou des morphinomimétiques, ou prenaient des fromages riches en tyramine. En raison de ces risques les IMAO non spécifiques sont peu utilisés aujourd'hui.
Les IMAO-A qui inhibent le catabolisme de la sérotonine sont utilisés comme antidépresseurs. L'IMAO-A commercialisé en France est le moclobémide dont l'effet antidépresseur serait équivalent à celui de la fluoxétine mais apparaîtrait plus rapidement.
EFFETS INDESIRABLES
Et un truc que les américains oublient souvent quand ils placent leur jeune dans un centre spécialisé parce que ce jeune montre des intentions de suicide :
Les ISRS ont été exceptionnellement à l'origine de troubles hémorragiques, ecchymoses, hématomes, pétéchies, épistaxis, sans doute par inhibition de la capture de sérotonine par les thrombocytes.
Des mises en garde contre l'utilisation des ISRS chez l'enfant et l'adolescent ont été faites en raison de troubles comportementaux et émotifs avec majoration du risque de suicide qu'ils provoqueraient. L'ISRS le mieux toléré dans ce cas serait peut-être de la fluoxétine.
Le syndrome sérotoninergique a été décrit chez l'animal et chez l'homme après administration de médicaments sérotoninomimétiques directs ou indirects, à doses élevées et souvent en association avec d'autres médicaments comme les inhibiteurs de la monoamine oxydase et le lithium.
Ce syndrome se traduit par divers symptômes :
psychiques : état confusionnel ou maniaque
moteurs : myoclonies, hypertonicité, hyperréflectivité, tremblements, déplacements incessants, incoordination
végétatifs, hypotension, hypertension, diarrhée
hyperthermie possible mais qui s'observe plutôt au cours du syndrome malin des neuroleptiques.
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Tout ça montre bien que c'est un médicament plus qu'un peu dangereux, qui ne doit pas être pris à la légère, capable également de provoquer l'effet inverse de celui désiré. Mais capable également de soigner quelques troubles. Je ne base pas cela sur les "effets indésirables", qui sont communs à beaucoup de médicaments, si ce n'est qu'ici on touche au cerveau.
Mais scientifiquement parlant, c'est très expérimental : ils observent un effet biochimique immédiat et total, mais le résultat lui n'est observé qu'après un temps certain, sans qu'ils expliquent pourquoi. En gros, ils observent une disparition des symptomes sans savoir ce qu'ils ont induit d'autre.
Ca me semble être une sorte d'aventure où l'homme serait cobaye, en effet bien souvent ils sont étonnés des résultats, et s'aperçoivent que ce n'est pas le premier composé qui est l'actif principal mais un autre qu'ils auraient pensé secondaire. En bref, ils tentent des trucs, s'aperçoivent après coup des effets, retentent. C'est cela aussi la science, c'est cela l'évolution, mais la prudence ne peut donc qu'être encore encouragée. Après, il s'agit d'une opinion, une opinion argumentée mais vous en faites ce que vous voulez.
Bien évidemment la seule alternative (EFFRAYANTE !) décrite pour les cas graves est (je quote de nouveau) :
Remarque : Electrochoc
Il faut rappeler que l'électrochoc demeure le traitement de choix des malades ayant des dépressions résistant aux traitements médicamenteux ou présentant un haut risque de suicide.
Ca me paraît quand même un peu fort... moralement parlant, je dirai qu'il vaut mieux laisser la personne se jeter d'une falaise plutôt que de l'électrochoquer de façon régulière... en ce sens, l'antidépresseur est en effet un bien meilleur moyen, et une évolution pour l'homme, pour les cas graves.
Ils ont découvert un nouveau procédé, électromagnétisme, je ne sais plus comment ca marche, mais c'est très focalisé et avec de bons résultats...
Ca me paraît quand même un peu fort... moralement parlant, je dirai qu'il vaut mieux laisser la personne se jeter d'une falaise plutôt que de l'électrochoquer de façon régulière...
Ouiiii en tant que médecin je vais laisser mon patient se suicider, et c'est mieux moralement, bien que totalement contraire à la déontologie, et en plus avec ca j'aurais droit à un joli proces de la part des proche pour non assistance à personne en danger !
On parle de rapport bénéfice/risque : les electrochocs sont quand même préférable à la mort :/
Concernant les ATD, je l'ai déjà dit, mais il existe une liste de 10 symptomes, avec 4 on est jugé dépressifs. Ce sont des symptomes pas vraiment spécifiques...
D'un autre côté, mon généraliste m'a raconté qu'il était régulièrement menacé (dans le style je vais voir un autre prescripteur) par ses patients s'il ne leur prescrivait pas d'ATD... En plus c'est relativement facile à imiter, contrairement à une jambe pétée...
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
L'electrochoc n'est pas si effrayant que ça, il a mauvaise image mais en fait il est réalisé sous anesthesie générale avec surveillance, le courant delivré provoque une pseudo crise d'epilepsie, et ce n'est pas un traitement régulier mais une dizaine de scéances pour les cas gravissimes de depressions ou de manies ou de démences parfois. Ca sauve des vies, et je pense preferer ça à tous les effets secondaires des antidépresseurs.
Maintenant il est vrai que ces medicaments sont nefastes par certains côtés mais comme je l'ai dit moins de 1% des depressifs sont soignés, il vaut mieux ça que le suicide non ?
Pour ce qui est des prescriptions abusives c'est un autre débat.
C'était juste le mot de la fin du post, mais merci pour les précisions Arhym et Sihaya.
Par méconnaissance, j'imaginais déjà la scène façon prisonnier d'Alcatraz, ligoté à un lit et électrochoqué par vagues puissantes, avec quelqu'un limite l'hypnotisant et lui disant "tu n'auras plus envie de te tuer... tu n'auras plus envie de te tuer.."...
Il n'empêche que ciblage ou non, on ne peut pas cibler "une démence" ou "une manie", ou cible une personne et certains régions de son cerveau, et on met du jus dedans. Ca me parait plutôt imprécis et dangereux... je compare avec l'informatique, c'est comme si pour réparer un bug je prends des bouts aléatoires de programmes et je faisais "SUPPR". En règle générale, à moins d'une application complètement buggée d'un bout à l'autre et que je veux formater (et qui donc, n'aura jamais les mêmes fonctionnalités), je fais plus de mal que de bien.
Si ce n'est que là, on parle d'une personne, et que les "bugs" sont moins facilement observables.
Sinon Sihaya, si une personne se suicide, c'est de la volonté du "patient" tout de même. Il serait aussi facile de prouver que c'est à cause de ce que le médecin n'a pas fait, qu'à cause du traitement que le médecin a indiqué (les antidépresseurs peuvent dans certains cas produire l'effet inverse à celui escompté, sans compter les cas où la personne se tue par surdose de médicaments).
Si tu vois une personne blessée, tu as devoir de la soigner, si tu vois une personne qui veut se blesser, tu ne peux que lui dire de ne pas le faire, à moins de l'agresser physiquement bien sûr.
La non assistance à personne en danger ce n'est pas prendre la responsabilité de ce qu'une personne pourrait hypothétiquement faire. Je crois que le suicide n'implique une responsabilité que s'il a eu à un moment donné décharge de la personne sur vous et que c'est vous qui l'avez mené au suicide (ce qui est le cas en asile par exemple) ; sinon tous les suicides passionnels auraient une personne coupable qui serait jugée pour ne pas avoir répondu aux appels en détresse, etc. Mais bref, je diverge...
Au fait, qu'en est-il de l'accoutumance aux antidépresseurs ? c'est ce qui expliquerait que le médecin dont tu parles subit des demandes agressives de prescription de ce médicament.
N'ayant pas le temps matériel (lol) de lire tous les posts, je révèle mon score (adorant tous les tests quels qu'ils soient ) : 4 et 72
J'ai cru comprendre qu'avec un score supérieur à 20, il fallait que j'aille me faire diagnostiquer
EDIT : je crois avoir trouvé mon réel problème : une auto-considération de ma personne des plus valorisées...
Bien que ne connaissant pas le sujet, je crois que l'accoutumance est du au fait que le patient sens ou suppose que sans las anti depresseurs tout ira de nouveaux mal. Si je me met dans cette position: mettons que j'ai pris les anti depresseurs qui m'avaient été prescrits de façon régulière, à partir du moment ou j'arrive à la fin de la boite, je me dit que je ne vais bien que grace à ça, et si je cesse d'en prendre, je retombe dans un état depressif grave, avec tout ce qui s'ensuit. Et c'est plutot la peur qui me pousse à ne pas arrêter, la peur de me retrouver dans un état psychologique difficile. C'est d'ailleurs parce que j'avais peur de ne plus pouvoir m'en passer ensuite, que je les ai arrêté tout de suite Apparement, ils n'ont même pas eu le temps de faire effet
Mais je crois qu'il est aussi possible que la substance en elle même soit addictive... Les spécialistes, qu'en est il?
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Quelques précisions : (je n'ai pas la prétention d'être spécialiste mais c'est un domaine dont j'ai quelques notions )
- pour ce qui est de l'électrochoc( ou sismothérapie, ou électroconvulsivothérapie) il provoque une sorte de crise d'epilepsie et à vrai on ne connait pas le mécanisme mais il semble que cela joue au niveau des substances neuromediatrices du cerveau, en gros ça remet tout en place comme un bon gros coup sur une télé qui débloque un faux contact, le fait est que c'est très efficace surtout sur les formes graves (melancolies, le patient est immobile, muet et aréactif par exemple)
- pour ce qui est de la non assistance à personne en danger, je suis d'accord avec Sihaya, on ne peut pas laisser quelqu'un se suicider, en tout cas en temps que medecin et plus particulièrement de psychiatre on a obligation, non pas de résultats, mais de moyens, et on doit tout faire pour l'en protéger, même si ça va contre sa volonté (l'enfermer, le sédater,...) d'autant plus que sa capacité de jugement est souvent alterée. Ainsi un patient venu en consultation présentant un risque suicidaire (il y a des critères que je ne connais pas exactement) doit bénéficier d'un traitement adapté, par contre si ton voisin se suicide alors que tu lui a parlé il y a 5 minutes personne ne pourra rien te reprocher.
- pour ce qui est de la dépendance, là il y a une forme physique (l'effet de la molécule sur les récepteurs) et un effet psychique (du genre, il me faut ma dose, j'en ai besoin !) et les deux se combinent. l'arrêt doit se faire progressivement pour éviter l'effet de manque, l'antidepresseurs sert à passer un cap difficile.
Merci Arhym, je suis maintenant mieux informé sur les électrochocs, je savais pas tout ça.
Là Adelis je crois que je peux aussi mettre en avant le fait que c'est addictif, et le mettre même devant l'accoutumance psychique.
C'est vrai que pour ce qui est des dépendances, une bonne chose à considérer pour les néophytes (y compris comme moi), c'est que tout ce qui finit en -ine (comme théine, caféine, Kyrafine ) doit généralement éveiller les soupçons....
Et plus généralement, tout ce qui finit en -ine et qui agit sur le cerveau en tant qu'excitant ou sédatif, peut développer une accoutumance physique forte, voire très forte. L'accoutumance physique trouve toujours son alter ego psychique (on trouve des raisons pour en avoir besoin, parce que physiquement on en veut c'est désespérant), disons que parfois l'accoutumance psychique résulte aussi d''habitudes sociales (si ceux autour de vous trouvent normal d'en prendre, etc), mais plus généralement, si vous avez une accoutumance physique, vous en aurez une psychique au moins équivalente (j'ai bien dit généralement, il y a de bonnes exceptions à la règle).
Rien d'autre à faire ce soir que remonter ça: je comprend pas pourquoi des medecins urgentistes peuvent prescrire des antidepresseur à une personne vue en cinq minutes. Un peu de suivi ferait pas de mal
exemple perso vieux de 3 ans: une copine révise ses exam, stresse et craque (elle pleure). C'est dimanche, les parents appellent le médecin( oui la com c'est pas trop ça dans la famille). Hop hop hop, les petits cachets miracles. Après, on a vu arrivé la cops toute shootée, à la fois contente d'avoir un pretexte pour ne plus stresser et en même temps incapable de se concentrer. Elle a tranquillement décroché et a mis deux ans pour tout recommencer. Parce que quelqu'un confond à la base stress, manque de confiance et dépression. Enfin après elle l'a eu sa dépression, une vraie, une bien forte!
Sinon les questions bizarres: 49 et 28, ça s'équilibre!!!
Bon, j'ai fait le test, même si je considère que s'il y a UN domaine dans lequel l'auto-diagnostic est impossible, c'est bien celui-là. Mais bon, je suis curieuse, donc... Résultats: 7 pour le premier et 13 pour le second. Il semblerait que je sois tout à fait normale. Même si j'y crois, je suis quand même contente
Toute façon, c'est tout dans la tête!