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Joute 32 : Epilogue
Joute 32 Texte B : Le médaillon perdu
Le 04/03/2013 par Marionne non favori

Ils étaient enfin arrivés.
Après un périple de plusieurs mois à travers le monde, à parcourir des lieues et des lieues, à franchir de nombreuses rivières, à traverser plusieurs récifs montagneux.

Ils avaient souffert de la fatigue suite à d’innombrables nuits de veille où la terreur l’avait emporté sur le sommeil. Ils avaient enduré la faim et la soif là où leurs réserves de vivres étaient épuisées sur un terrain tellement hostile qu’aucune nourriture ni eau ne pouvaient être trouvées. Ils avaient enduré la douleur de blessures emportées lors de mauvaises rencontres, surtout Kraven avec sa large entaille au bras que Lena avait dû recoudre avec les moyens du bord. Heureusement, aucune infection n’avait suivi. Enfin, c’est le doute et le désespoir qui avaient été le plus fort lors de cette aventure. Toujours avancer, mais sans être surs d’en découvrir une fin. Et quelle fin ?
Les quatre compagnons étaient donc là, à des milliers de lieues de chez eux, après avoir été guidés de place en place d’après les conseils glanés au fil des rencontres. Lena, la fille du groupe. Matt, son compagnon, à l’origine de ce voyage. Ugo, le maillon qui s’était greffé au groupe par hasard. Et Kraven, le fidèle ami de Lena et Matt.
Il faisait nuit noire lorsqu’ils arrivèrent au pied de la falaise. Ainsi, leur dernière tâche devrait attendre le lendemain que le soleil soit levé afin d’avoir la clarté nécessaire pour ce qu’ils devaient faire. Faute de pouvoir continuer, ils décidèrent de monter le camp pour le reste de la nuit. Ugo et Kraven allèrent à la recherche à tâtons de quelque bois afin de faire le feu. Lena fit l’inventaire des réserves de nourriture dans les sacs. Elle avait rationné les vivres avec toujours l’espoir de prévoir assez pour entamer le voyage du retour. Matt s’assit simplement dos contre la falaise, la tête dans de sombres pensées. Qu’allaient-ils affronter demain ? Kraven avait déjà tellement souffert par sa faute, il ne pourrait supporter qu’un des ses camarades ne perde la vie. Ils étaient normalement si prêts du but. Mais ils avaient connus de si nombreuses déceptions que peut être même cette falaise au pied de laquelle ils étaient en train de monter leur camp n’était pas la bonne. Et peut être même qu’ils avaient fausse route depuis le début à la recherche de quelque chose qui n’existait tout simplement pas. Plongé dans ses pensées, Matt n’entendit pas Kraven et Ugo revenir avec du bois. Il sursauta alors qu’Ugo fit embraser le petit tas de bois par la pensée. C’était bien le don d’Ugo, un don à la fois pratique, et dangereux qui leur avait servi à maintes reprises pour faire fuir certains ennemis. Le don de Lena leur avait également rendu de nombreux services. Capable de lire les humeurs de chacun, aucun mensonge ne lui échappe, mais les vérités sont parfois d’autant plus dures à accpeter. Le don de Kraven était beaucoup plus neutre. Les fées lui avaient simplement donné le don de ne jamais être malade. Ainsi, seule une blessure mortelle ou la vieillesse ne pourront avoir raison de lui. C’est pourquoi sa blessure au bras, si impressionnante qu’elle était, avait très vite guéri. Mais alors quel don était encré au fond de Matt ? C’est justement cette quête qui les avait amenés jusqu’ici.
A la naissance de chaque enfant, les parents présentent leurs nouveaux nés aux fées les plus proches de chez eux. Celles-ci annoncent alors aux parents le don que leur bambin détient. En effet, chaque être humain a un don qui varie du tout au tout en puissance et nature. Parfois, le don est de simplement pouvoir annoncer une pluie prochaine ou cela peut aller jusqu’au don de voyance. Lorsque les dons sont trop forts, les fées demandent à élever ces enfants surdoués. Ces enfants deviendront alors des sages qui géreront des villages ou villes à leur maturité. C’est un moment déchirant pour les jeunes parents, mais ils se consolent en sachant que leur enfant recevra beaucoup d’amour de la part des fées. Mais voilà, lorsque les parents du petit Matt l’amenèrent au devant des fées du village, elles ne surent que répondre… Matt n’avait aucun don. Cela ne s’était jamais vu.
Matt avait toujours mal vécu ce « handicap ». Lena l’avait d’abord pris en pitié, elle s’était au fil du temps rapprochée de lui en percevant l’immense détresse de son camarade de classe. Puis une profonde affection était née entre les deux jeunes gens. Ils étaient voués à s’unir une fois leurs études finies. Mais voilà qu’un jour, une camarade de classe avait trouvé Matt pour lui annoncer la vision qu’elle avait eue en rêve lors de la nuit précédente. Le don de la jeune fille n’avait jamais été mis en doute, Matt ne put que la croire, renforcé par la confirmation ensuite de Lena que leur camarade ne mentait pas. En fait, les fées n’avaient pas menti à la naissance de Matt. Il n’avait aucun don… à ce moment-là. Mais son don devait lui être révélé lors de sa dix-huitième année au centre d’une caverne dite « la vérité ». Ce don serait alors le plus puissant au monde, pouvant amener l’ordre partout là même où des guerres assassines perduraient depuis des siècles.
Et voilà donc comment les quatre compagnons se retrouvaient ici, au pied d’une falaise, loin de toute civilisation, au sein d’une nuit sans lune. Matt était à la recherche de son destin. Lena ne l’avait pas laissé partir sans elle. Et c’était tout naturellement que le jeune couple avait vu Kraven se joindre à eux. La venue d’Ugo était par contre surprenante. La nuit où ils quittèrent en cachette leur pensionnat, les trois amis tombèrent par hasard sur Ugo, qui revenait d’une de ses virées nocturnes. Le jeune homme était connu pour ses multiples bêtises aussi bien en classe qu’au village où il allait séduire les jeunes filles déjà sorties de l’école. Les pères voyaient d’un très mauvais œil Ugo tourner autour de leurs filles. C’est donc avec une surprise réciproque qu’Ugo rencontra le petit groupe cette nuit-là. Avide d’aventures, Ugo ne leur avait pas vraiment laisser le choix lorsqu’il demanda à se joindre à eux. Aujourd’hui, Matt ne regrettait pas cette compagnie supplémentaire, les trois amis d’enfance s’étaient fait un nouvel ami.
Cette amitié qui les reliait cette nuit était tellement forte après tout ce qu’ils avaient enduré. Ils ne pourraient plus vivre comme avant. De nombreux secrets les liaient maintenant. Chacun avait œuvré pour la sécurité et le confort des autres comme il le pouvait. Matt avait alors vécu d’autant plus mal son absence de don, il n’avait pu aider ses amis qu’avec les moyens naturels dont il déposait. Mais tout cela devait changer dès le lendemain. Il le fallait, Matt devant fêter ses dix-huit ans deux jours plus tard. S’il ne parvenait à découvrir son don le lendemain, cela voulait dire qu’il avait échoué dans sa quête. Sa camarade médium avait été claire sur ce point.
Assis tous les quatre autour du feu, à grignoter quelques morceaux de viande séchée, l’ambiance était bien calme. Personne n’osant prendre la parole le premier. Ils savaient qu’un peu de repos leur ferait du bien, mais ils se savaient tous incapables de trouver le sommeil en cette nuit si importante. Ce fut Lena qui brisa ce silence après avoir fini de se restaurer.
- « Nous y sommes », dit-elle simplement.
Ce à quoi personne ne répondit.
- « Que pensez-vous que nous trouvions demain ? » Continua-t-elle.
Matt savait qu’elle s’adressait surtout à lui. Elle l’avait suivi jusqu’ici car elle savait que c’était vital pour lui de savoir et de comprendre. Elle l’avait suivi car elle l’aimait et ressentait ce que Matt vivait tous les jours : le fait d’être à part, pas comme les autres, mais surtout pas entier. Ce fut finalement Kraven qui répondit à Lena.
- « Reste à voir ce que nous offre cette falaise à la lumière du jour. L’oracle a dit que le chemin nous apparaîtrait comme évident une fois au pied de la falaise. Il doit y avoir un escalier, une échelle, des prises… Devons-nous tous y aller, ou bien ne devrions-nous pas laisser l’un d’entre-nous au pied afin de surveiller nos arrières ? Nous avons rencontré tellement de personnes nous barrant la route. Cela ne peut être aussi calme si prêt du but… »
Ces paroles n’étaient pas vraiment ce à quoi s’attendait Lena, et cela ne fit que renforcer la tension qui existait dans le groupe. La nuit était toujours aussi noire. Aucun son ne leur parvenait en dehors du crépitement des flammes de leur feu de camp.
- « Je pense que Kraven a raison, je vais rester ici à vous attendre demain. » Ajouta Ugo.
- « Matt doit bien évidemment se rendre au bout, sinon pourquoi avoir entrepris tout cela, hein ? » Essaya-il de plaisanter. Comme la plaisanterie ne semblait pas prendre, il enchaina. « Lena doit le suivre et de toute façon elle ne serait pas de taille à lutter si quelqu’un venait. Enfin, Kraven a déjà assez donné. Alors, je resterai. »
- « Merci Ugo. » Dit simplement Matt. « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre demain. L’oracle a simplement dit que je saurai une fois sur place. Nous voilà bien avancés. Je pense comme Kraven que nous verrons bien une fois que le soleil daignera se montrer. Reposons-nous le peu que nous pouvons. »
Sur ce, Lena vint se blottir dans ses bras. Chacun essaya de trouver une position confortable mais il n’était question pour aucun de dormir. Ainsi attendirent-ils les premières lueurs de l’aube.
Kraven pris alors une torche dans le feu de camp et commença à arpenter le pied de la falaise. Les trois autre l’imitèrent. Ce fut Lena qui trouva les prémices d’une échelle naturelle. C’était en effet une espèce d’escalier naturel, mais tellement abrupte que cela faisait plus penser à une échelle qu’à des marches. Malheureusement, le chemin semblait continuer si loin qu’ils n’en voyaient pas le bout. Il fut décider de ne se charger que d’un seul sac avec quelques vivres. En effet, chacun espérait que cette dernière aventure serait bien la dernière. Ugo resta alors en arrière après avoir étreint chacun de ses camarades. Il conserva le feu de camp allumé, espérant que cela l’aiderait à intensifier son pouvoir si quelqu’un venait à le surprendre jusqu’ici.
Ainsi, l’ascension débuta. Matt en première ligne, suivi de Lena, et Kraven fermant la marche. Ugo perdit vite de vue ses compagnons alors que le matin se levait à peine. Il n’avait plus qu’à patienter. Mais patienter jusqu’à quand et jusqu’à quoi ?
La montée était très difficile. Lena manqua plusieurs marches, mais Kraven veillait sur elle. Le soleil arrivait déjà à son zénith sans qu’aucun indice ne soit donné aux trois grimpeurs quant à leur but. Aucun mot ne fut échangé tant la tension était à son comble. Aucun ne voulant décourager les autres, ni manifester sa fatigue. Car en effet, les muscles commençaient à se montrer douloureux au fil de la montée. A un moment, ils arrivèrent à une plate-forme rocheuse, chacun étant content de pouvoir se dégourdir les muscles. Ils regardèrent le paysage autour d’eux, mais il n’y avait que roche partout où leurs yeux se posaient. Ils en profitèrent pour grignoter quelques morceaux de viande séchée et de fromage, et avaler quelques lampées d’eau. Lena sentait le désespoir se fondre au sein de Matt. En effet, leur temps était compté, et ils avaient déjà passé tellement d’heures à grimper sans aucun encouragement qu’il était bien difficile de lui donner tort. Elle l’embrassa simplement pour lui redonner une once d’espoir. Sans un mot, ils reprirent leur ascension. Ce fut Kraven qui donna l’alarme à ses compagnons bien qu’il soit le dernier grimpeur, mais sa vue était perçante. Il avait remarqué que des aigles nichaient un peu plus haut au dessus d’eux. Alors qu’ils n’avaient rencontré aucune trace de vie, faune ou flore, depuis la veille. Les rapaces ne se montrant pas agressifs, ils continuèrent. Ils débouchèrent bientôt sur une nouvelle plate-forme là où reposaient les oiseaux. Le soleil était très bas sur l’horizon. Lena montra alors des signes de faiblesse, et ses deux compagnons vinrent la soutenir : ils lui donnèrent de l’eau, et Matt lui massa les jambes. Il en profita pour regarder plus attentivement l’endroit où ils se trouvaient. Et il remarqua alors l’entrée d’une caverne. Un trou noir profond dans la roche, à peine aussi haut que Lena qui était une jeune femme de petite taille. Les deux jeunes hommes auraient à se courber s’ils devaient s’y engager. L’échelle était arrivée à sa fin, Matt ne vit en effet aucune autre marche creusée dans la roche. Ils étaient donc au bout du chemin. Il pensa alors à Ugo resté en arrière, et espéra qu’il ne lui était rien arrivé. Kraven avait suivi le regard de Matt, et avait commencé à allumer un feu, en récoltant les quelques brindilles séchées amenées jusque là probablement par la famille de rapaces. Il en fit trois torches. En faisant le tour de la plate-forme sur laquelle ils se tenaient, Kraven découvrit l’autre versant de la colline qu’ils grimpaient. Les plaines verdoyantes qui se déployaient sous ses yeux lui permirent de comprendre la présence des aigles, alors qu’ils n’avaient croisé aucune forme de vie depuis la veille. Cependant, il fut surpris que les rapaces ne montrèrent aucune forme d’agressivité. Ils étaient là tels des gardiens. A cette pensée, le jeune homme frémit en se demandant quel secret pouvaient bien garder les aigles…
Lena se sentant mieux, Matt lui expliqua alors qu’ils devaient continuer dans la grotte. Il ne savait toujours pas où cela les mènerait mais il avait la certitude de devoir continuer. La compagnie s’engouffra alors dans la caverne, en conservant le même ordre pour avancer. La grotte était sèche, l’air y était chaud et le silence régnait toujours en maître des lieux.
Ils avançaient depuis un bon moment à travers le boyau de pierre où la chaleur commençait à leur peser, sans voir aucun indice pouvant indiquer une fin quelconque. Soudain, Matt, en tête de fil, partit en courant, laissant derrière lui une Lena en panique. Kraven la poussa à presser le pas afin de ne pas se laisser distancer par leur camarade. Après seulement quelques pas, ils comprirent la réaction de Matt ; le tunnel faisait un coude et le nouveau tournant laissait deviner une lueur. Ils se mirent alors eux aussi à courir pour de bon de crainte de perdre leur ami dans un éventuel labyrinthe de tunnels, mais surtout c’est la peur qu’il arrive malheur à leur ami, alors seul, qui les anima. Ils n’entendaient plus que le bruit de course de leurs pas précipités, aucun autre son ne leur parvenait. Lena commença à angoisser réellement, elle ne se remettrait pas de perdre son compagnon. Enfin le tunnel s’agrandit de plus en plus, permettant à Kraven de pouvoir progresser sans se courber et finalement ils débouchèrent dans une vaste salle. La pièce toute creusée dans la roche devait mesurer au moins trente pieds de hauteur de plafond et était éclairée d’une chaude lueur telle un bon feu de camp pourrait produire. A la différence qu’aucun feu ne brûlait. Au fond de la salle, ils aperçurent Matt à genoux devant quelque chose que leur ami cachait comme il se trouvait devant. Kraven ne put retenir Lena qui courut rejoindre Matt. Il n’avait d’autre choix que de les rejoindre à son tour. Lena lâcha sa torche et empoigna Matt pour le forcer à la regarder. Ce qu’elle vit dans ses yeux la marqua au plus profond d’elle même et ce qu’il ressentait était encore plus fort. Il y avait dans les yeux du jeune homme une grande conviction, et elle pouvait enfin y lire du repos tel qu’elle en avait jamais vu auparavant. Aucune parole ne fut échangée, et cela même lorsque Kraven les rejoignit. Le fidèle ami avait pris le soin de ramasser les torches abandonnées par les deux amoureux car il voulait surtout faire le chemin en sens inverse, et éclairés car il était bien conscient que les torches leur seraient vitales puisqu’ils ne possédaient pas le don de leur nouvel ami Ugo de pouvoir allumer une flamme par la simple volonté. Kraven et Lena purent alors découvrir ce devant quoi Matt était en admiration depuis leur arrivée. Il y avait au sol une grosse pierre arrondie, comme un hôtel, sur lequel reposait un médaillon. Le médaillon émettait une vive lumière. C’était donc de cette source dont provenait l’éclairage de la pièce. Matt saisit l’objet, Lena voulut l’arrêter dans son geste mais le jeune homme brisa alors le silence : « Ne t’inquiète pas mon amour. C’est pour cela que nous sommes venus, je le sais maintenant ! ».
Il passa le cordon de cuir qui retenait le médaillon autour de son cou. Rien ne se passa. Kraven relâcha alors son souffle. Lena se mit à pleurer doucement mais c’étaient des larmes de joie. Elle savait que Matt était enfin en paix avec lui même, et non plus tourmenté par son « handicap » de naissance. Il était entier. Les trois compagnons se serrèrent dans les bras, certains d’avoir en effet mené à bien leur quête. Au bout de quelque minutes, la lumière du médaillon se mit à décliner, et donc la pièce s’obscurcit par la même occasion. Matt et Lena se levèrent, Kraven ralluma leurs deux torches à l’aide de la sienne et le groupe reprit le chemin en sens inverse. Aucun ennemi n’était venu à leur rencontre depuis qu’ils avaient quitté la Vallée des Trois Marches. Et chacun se sentait maintenant en sécurité, sans pouvoir toutefois l’expliquer. Leur quête était finie.
Matt ne savait pas à quoi le médaillon lui servirait, mais il se sentait bien et savait que tout danger était à présent écarté. L’oracle leur avait bien dit qu’une fois en possession de son don, plusieurs années s’écouleraient avant d’en avoir l’utilité et ainsi d’en découvrir les qualités intrinsèques. Le médaillon n’émettait maintenant plus aucune lumière. Il était de la taille d’une grosse pièce, de couleur bronze, avec divers motifs compliqués, imbriqués les uns au sein des autres. D’où venait-il ?
La progression au sein de la grotte parut plus courte qu’à l’allée pour chacun des jeunes gens. Et lorsque Matt franchit le seuil de l’entrée de la caverne, le jour se levait au loin. Aujourd’hui, il fêtait ses dix-huit ans…