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Joute 29
Joute 29 Texte 6 : Ce matin encore...
Le 08/11/2011 par Sordon non favori



Compte rendu du PV de la séance du 26 aoute 2334 Sous la direction De Marc lavoyer, grand diplomate des inter-mondes.

Section 4, colonne 5 archives oubliées.

Ce matin encore, alors que je me rendais au café du coin, le petit bar aux boiseries patinées et à l’ambiance bon-enfant, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté. Je me nomme Marc Lavoyer, et je travail pour L’INRP.
Ah, oui, vous ne savez-pas ce que c’est ! Je suis désolé, autant pour moi… L’INRP, c’est l’Institut National des Recherches paranormale.
Et voyez-vous, j’ai ressentit le besoin de me confier à quelqu’un
Donc, ce matin la, alors que je sortais par la porte donnant dans la petite ruelle pavée derrière le café, j’ai sourit en voyant un gosse courir âpres son frère. Tout était tellement simple lorsque j’avais cet âge là…
Je pris la direction de l’institut, marchant d’un pas Léger perdu dans mes pensées sur "le bon vieux temps", c'est alors que la chose la plus incroyable de ma vie c'est produite. Au détour d'une ruelle, une petite voie fluette m'a interpellé.
"Monsieur Lavoyer! Monsieur Lavoyer! Aidez-moi s'il vous plait, aidez moi!"
Surprit dans mes pensées, je me suis arrêté et j'ai tourné la tête. Et là, à quelques pas de moi se tenait l'enfant que j'avais vu peu auparavant.
Probablement que j'aurais du me douter que quelque chose n'était pas normale en écoutant le ton tout calme de l'enfant, mais sur le moment, je n'y ai pas prêtez attention. De plus cet enfant m'était inconnu, ce qui n'était apparemment pas réciproque.
Le fait est, qu'en toute innocence j'ai répondu d'une voie gentille :
"Qu'est-ce qu'il y a mon garçon?"
Et c'est la que ça a mal tourné.
"C'est mon frère, il est coincé! Il faut que vous m'aidiez à le sortir" Ce à quoi j'ai répondu :"Mais bien sur, ou est ton frère?"

Le petit garçon a alors prit ma main et commencé à m'entrainer dans la ruelle. Sauf que lorsque j'ai senti que le garçon me lâchait, je n'ai plus su du tout ou je me trouvais.
Les vieux pavés de grès que je connaissais bien avaient été remplacés par un sable rouge très fin et très chaud! Les vieux bâtiments de l'âge préindustriels n'étaient plus là et partout à l'horizon, je ne pouvais voir qu'une étendue apparemment infinie de sable rouge.
La seule fluctuation à cette constante étaient un cube noir-lumineux, tout impossible que cela puisse paraitre qui flottaient en l'aire a environs deux mètres de moi.
Tout de suite, la chaleur m'a accablé, j'ai enlevé ma vareuse, mon polo et mon écharpe. J'ai fourré le tout dans mon petit sac à dos, et je crois bien que j'ai hurlé. Mon cerveau n'as pas tenu le choc plus longtemps, il a disjoncté.
Une heure plus tard environ, enfin je crois, j'ai reprit conscience. La devant moi ce gros cube projetait son ombre lumineuse me grillant la peau. Et juste à coté de moi, l'enfant répétait sans cesse, avec un air hagard :
"…Peuspasresterici,sauvezmonfrères'ilvousplaitmonsieurLavoyer… Monfrèreestlàdedantjepeutpasresterici,sauvezmonfrères'ilvousplaitmonsieurrLavoyer…"
Le tout en pointant du doit le cube noir.
Dès que je me suis relevé, l'enfant à tourné la tête et c'est deux orbites vides, d'une noirceur ténébreuse qui me contemplaient. Puis avec un rictus de souffrance l'enfant a dit : "Là dedans monsieur Lavoyer" Et il a disparut.
J'en suis resté tout baba…
Je pense que j'ai du répéter des insanités pendant un bon quart d'heure avant de me mettre à réfléchir. Je me suis dit : "Bon sang Marc, tu es de l'institut, tu devrais savoir que faire… rappelle toi bon sang!" Et j'ai beau eu essayé toutes les passes possibles et imaginable, j'ai juste réussit à me tanner le cuir sous l'implacable lumière noir qui émanait du cube.

J'ai finit par attacher mon écharpe sur ma tête et décidé d'aller voir le cube d'un peu plus près.
Sauf que lorsque j’eus fait un pas, le cube recula d'autant. J'ai recommencé à jurer. Finalement après m'être acharné à avancer sans pour autant remarquer le moindre changement, j'ai fait un truc tout con, mais qui m'a peut être sauvé la vie.
Dans un accès de rage et de dépit, j'ai donné un grand coup de pied dans le sable, déchirant ainsi l'immaculée surface rouge projetant des éclats minéraux et direction du cube. Puis tout c'est déchainé.

Soudainement, le cube est passé du noir lumineux au blanc ténébreux, la température à chuter violement et dans un grand tremblement, le sable s'est mit à couler par toutes les marques de mes pas. Seuls mes réflexes me sauvèrent la mise, alors que je commençais à m'enfoncer, j'ai sauté en avant. Le monde se déchirait, une tempête s'est levée, des vagues sont apparues dans le sable qui se transformait en une mélasse de plus en plus liquide, le tout filant je ne sais ou à travers mes empreintes de pas. En désespoir de cause, j'ai courut vers le cube, seul élément apparemment encore solide de mon environnement. Et le cube s'est précipité vèrs moi. Au moment de l'impacte, j'ai été comme foudroyé, mais au moins, j'ai réussit à m'accrocher à ce bloc de matière glacée pendant que le monde s'effondrait. Puis, lorsque tout le sable eut coulé, je me suis retrouvé à flotter dans le néant, avec pour seul compagnon un cube blanc obscure, froid et parfaitement lisse. J'ai ressortit de mon sac ma vareuse, mon polo et prit ma petite bouteille d'eau. J'ai bu, remit mes habits et commencé à frapper le cube de mes points.
Je suis resté comme cela à frapper cette chose un bon moment, et à part à m'écorcher les mains, je n'ai pas réussit le moins du monde à changer quoi que ce soit.
J'ai recommencé à psalmodier toutes les incantations possible et imaginable qu'on m'avait apprises lors de ma formation, sans grand succès. Puis ce qui s'était passé avec le sable m'est revenu à l'esprit. La matière inerte avait changé le cube, elle avait un pouvoir sur lui. Je n'avais plus de sable, en revanche il me restait de l'eau. Et quitte à crever perdu dans le néant, j'ai jeté un peu d'eau sur le cube.

La chose n'as absolument pas aimé cela… rapidement, la surface s'est gondolée, elle a fondu révélant un deuxième cube plus petit à l'intérieur. Celui-ci semblait posséder toutes et aucunes couleurs à la fois, je l'ai touché du doit. Et là je l'ai entendu. Ce foutu garçon celui qui était responsable de mon malheur.
"Dedans monsieur lavoyer, vous devez aller dedans. " J'ai crié, je l'ai insulté je l'ai maudis, mais rien n'a changé, seule ces mots, semblant sortir de nulle part résonnait à mes oreilles. Puis finalement je me suis faufilé par le trou. Et j'ai retrouvé mes bons vieux pavés de grès. J'en ai pleuré de joie. Sauf que lorsque mes larmes ont touché le sol, celui-ci s'est levé vers moi en s'exclamant : "Et bien, vous ne vous gênez pas vous! Non mais mouiller les gents comme cela!" J'ai regardé les pavés s'élever du sol tout pantois…

J'ai présenté des excuses et me suis dit qu'au fond plus rien ne devrait m'étonner, après tout je reviens du néant et j'ai travaillé 9 ans pour l'institut… Dans un grand bruit les pavés se sont remit en place et moi, machinalement je me suis diriger vers le café du coin. J'ai ouvert la porte, me suis affalé sur mon banc à moi, et attendu que Roger m'amène un croissant avec un café bien serré. Au lieu de cela, je me suis fait tancer vertement par le banc pour mon manque de retenu au moment de m'assoir et une espèce de grande limace s'est approchée de moi.
"Et bien, et bien Gilbert, laisse donc ce pauvre monsieur tranquille, tu voit bien qu'il est tout tourneboulé… Alors mon bon, qu'est ce que je vous sers ?" Et moi d'une toute petit voie, j'ai demandé : "Il est ou Roger? Je suis où là? Mon dieu, mais qu'est ce qui m'arrive?" Alors le "serveur" à dit, "bon alors se sera un cordial bien tassé pour monsieur et des informations, vous n'êtes pas d'ici n'est pas?" Ce quoi j'ai répondu : "Mais si!, enfin non, mais… Je… Oh mon dieu! Vous ne connaissez par Roger n'est pas?" Sur ce, j'ai recommencé à pleurer… Quelque instant plus tard, alors que le banc et l table me disait que ça allait aller, qu'il ne fallait pas s'en faire, le serveur est revenu avec un cordial bien tassé, et à commencer à me parler. Je lui ai dit que j'habitais à deux, ruelle de Mouline, mais que je n'étais pas de la ville, je lui ai expliqué qu'a cause d'un gosse, je m'étais retrouvé dans le néant, puis que j'avais finalement retrouvé mes pavés adorés, mais que ceux-ci, non contant de se mettre à causer n'étaient absolument pas les miens.

Mon histoire à d'ailleurs finit par attirer du monde… alors que les chaises et le tables me regardait avec compassion, j'ai remarqué au fond de la salle, un petit tableau sur le quel, un enfant était représenté enfermer dans une cage. L'enfant bougeait, il me faisait signe. Alors je l'ai reconnut. C'était le petit frère! Je me suis levé d'un bond et me suis précipité vers le mur.
Soudain, le planché s'est rebiffé, les couverts ont volé et tout mon auditoire aimable s'est fait menaçant. Je me suis emparé d'une planche qui tentait de m'enfoncer ses clous dans la tête, je lui ai arraché des échardes, je l'ai frappé contre un buffet mal commode et finalement je l'ai utilisé pour dévier les couteaux qui fonçaient contre moi.
La pauvre a vraiment hurlé.
Tant bien que mal, je suis arrivé jusque au tableau, je l'ai arraché du mur après avoir lancer ma planche au travers d'une fenêtre. J'ai sauté dehors et suis partit en courant, évitant les pavés qui semblait tous vouloir m'enfoncer le crane. Heureusement pour moi, les cailloux ne sont pas bien malins et finissent tous par s'écraser comme de grosses masses.

Réfléchissant à toute allure, je me suis précipité en direction de l'institut. J'espérais pouvoir accéder au labo artistique même dans ce monde. Malheureusement pour moi, à la place j'ai juste trouvé un grand bâtiment lugubre et délabrer.
C'est seulement à ce moment là que j'ai remarqué que le tableau me criait dessus. "Les passes, les passes, les gestes magiques ils fonctionnent ici!" alors bien qu'à moitié convaincu, j'ai fait le geste du retour comme on l'appelle, qui permet de se retrouver dans un endroit au quel on est attaché. E enfin. J'ai vu la mine aimable de Roger qui me souriait. "Et bien mon garçon? Qu'est que tu fais la avec un manteau déchirer, un tableau à la main et une mine de déterré? On dirait que tu reviens tout droit de l'enfer!" Et là tout en m'écriant de joie, j'ai serré mon vieil ami dans mes bras et lui ai commandé un triple whisky bien tassé. Après m'être remit de mes émotions, j'ai peint es grandes ligne de mon aventure au Patron débonnaire… Il m'a cru complètement sous, mais au moins il m'a assuré que tout irait bien et qu'il me ramènerait chez moi si je le voulais.

J'ai poliment décliné l'offre, je l'ai remercié et me suis rendu à l'institut. Là je me suis prit la pire engueulée de ma vie. Me pointer en loque, avec une haleine sentant l'alcool à deux kilomètre et 3 bonnes heures de retard pour le travail. C'était un mélange détonnant pour mon chef…
Après m'être convenablement écrasé et rependu en excuses, j'ai foncé au labo para-artistique, j'ai raconté mon aventure à Antoine un bon ami. Lui, au moins il m'a cru, faut dire que ça fait déjà 15 ans qu'il bosse ici, alors les choses étranges il connait!
On a passé le tableau dans un analyseur, on a tous regardé, mais au final on a rien trouvé.
Sauf qu'a ce moment là, une petite voie fluette est sortie dans notre dos. Et là, sur le seuil du labo se tenait les deux frères, l'un me remerciant tout tranquillement pour son frère et l'autre m'annonçant que désormais, j'allais pouvoir monter d'un étage. "Félicitation Monsieur Lavoyer, vous avez bien faillit battre le record de vitesse pour l'épreuve des nerfs. Le directeur vous attend dans son bureau." Tout étonné, je suis monté de deux étages et j'ai sonné à la porte du directeur. Là, une porte bien conciliante m'a dit d'entrer. Et dans le bureau, se tenait serveur limace dans son costume de travail, la planche à clous, m'annonçant que vraiment, J'avais une belle droite et se foutu cube noir servant de bureau à mon directeur. J'ai été promu chef de la section mondes parallèles, et ambassadeur du néant.
Depuis se jours, je ne m'étonne plus lorsque un caillou me salue, ni lorsque surgissant de nulle part, un petit garçon me demande d'aller chercher son frère qui une fois encore s'est perdu dans les mondes…