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association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
non favori


Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).

Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les
Je commence

bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!





Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...



CHARLES AZNAVOUUUUR, "je bois"



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Tous les posts
DarkShadok
01/05/2007 09:51
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Ca naît sous un plafond, un ciel stérilisé,
Ca palpite au début, ça va vite se calmer,
Ca rampe sur la moquette, se cogne à la télé,
Ca se frotte la tête et reste hypnotisé.
Ca apprend à l'école que l'ennemi c'est l'étranger,
Ca s'agrippe à des grappes d'abrutis concentrés.
Ca défile dans la rue le soir bien habillé,
Ca brille un peu au hasard;
Mais ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.

Ca court après les filles sans culotte l'été,
Ca se laisser raser la tête à l'appel de l'armée.
Ca fait un BTS :"Je veux commercialiser",
Ca téléphone en voiture parfois par pour de vrai,
Ca trouve un ventre et des seins à remplir dans l'année,
Ca fait plaisir aux parents, à un oncle curé.
Ca glisse une bague au doigt, la femme est dix fois trompée,
Ca sera pour toujours, mais ça oublie d'aimer.

Alors ça divorce après deux ans même si l'enfant est né,
Ca reste indifférent, la mère va l'éduquer,
Ca continue à bosser, toujours bosser,
Ca empile de la thune quand le chance est passée,
Ca commence à comprendre que le temps n'attend pas,
Ca flétrit comme la viande hachée dans les repas,
Ca mange des remords, et renvoie des regrets,
Ca s'écroule sur la table;
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.
Et ça oublie d'aimer, d'aimer, d'aimer.
Et ça oublie d'aimer.

Bien sûr il nous faudrait se plier en quatre pour,
Eviter les excès que l'on trouve au détour,
Des villes et des cités, celles qui le même jour,
Peuvent jeter à nos pieds toute la haine, tout l'amour.
En plus il nous faudrait, pardonner pour les autres,
Fabriquer leur paix comme un lego d'apôtre,
Il faudrait tout porter leurs affaires, les nôtres,
Martyrs et fiers d'aimer marchant la tête haute
Mais ça oublie...
D'aimer.

Ca oublie d'aimer - Prohom
Elora
03/05/2007 09:19


Ça fait rir' les oiseaux.
Ça fait chanter les abeilles.
Ça chasse les nuages
Et fait briller le soleil.
Ça fait rir' les oiseaux
Et danser les écureuils.
Ça rajoute des couleurs
Aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Ça fait rir' les oiseaux,
Oh, oh, oh, rir' les oiseaux
Ça fait rir' les oiseaux,
Oh, oh, oh, rir' les oiseaux.

Une chanson d'amour,
C'est comme un looping en avion :
Ça fait battre le cœur
Des filles et des garçons.
Une chanson d'amour,
C'est l'oxygèn' dans la maison.
Tes pieds n'touch'nt plus par terre.
T'es en lévitation.
Si y a d' la pluie dans ta vie,
Le soir te fait peur.
La musique est là pour ça.
Y a toujours une mélodie
Pour des jours meilleurs.
Allez, tape dans tes mains :
Ça porte bonheur.
C'est magique, un refrain
Qu'on reprend tous en chœur.

Ça fait rir' les oiseaux.
Ça fait chanter les abeilles.
Ça chasse les nuages
Et fait briller le soleil.
Ça fait rir' les oiseaux
Et danser les écureuils.
Ça rajoute des couleurs
Aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Ça fait rir' les oiseaux,
Oh, oh, oh, rir' les oiseaux.

T'es revenu chez toi
La tête pleine de souvenirs :
Des soirs au clair de lune,
Des moments de plaisir.
T'es revenu chez toi
Et tu veux déjà repartir
Pour trouver l'aventure
Qui n'arrête pas de finir.
Si y a du gris dans ta nuit,
Des larmes dans ton cœur.
La musique est là pour ça.
Y a toujours une mélodie
Pour des jours meilleurs.
Allez, tape dans tes mains :
Ça porte bonheur.
C'est magique, un refrain
Qu'on reprend tous en chœur

Ça fait rir' les oiseaux.
Ça fait chanter les abeilles.
Ça chasse les nuages
Et fait briller le soleil.
Ça fait rir' les oiseaux
Et danser les écureuils.
Ça rajoute des couleurs
Aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Ça fait rir' les oiseaux,
Oh, oh, oh, rir' les oiseaux

Ça fait rir' les oiseaux.
Ça fait chanter les abeilles.
Ça chasse les nuages
Et fait briller le soleil.
Ça fait rir' les oiseaux
Et danser les écureuils.
Ça rajoute des couleurs
Aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Ça fait rir' les oiseaux,
Oh, oh, oh, rir' les oiseaux


Ca fait rire les oiseaux - La Compagnie Créole
Caldazar
03/05/2007 09:37
Le Blob attaque !

Y a toujours une mélodie



Mettre not' colere en musique on pourrai le faire sans fin
Chanter le malaise urbain chanter pour ceux qui ont faim
Mettre not' colere en musique on pourrai le faire sans fin
Incendier les politiques et leurs pots de vin
Pleurer pleurer cet terre qu'on assassine sans penser a demain
Hurler contre les guerres contre la folie du genre humain
Mettre not' colere Mettre not' colere
Faire dix mille couplets et autan de refrains

{Refrain:}Quelle passe ou non sur leurs onde jamais une melodie ne rendra beau l'immonde
Quelle soit futile ou profonde jamais une chanson ne sauvra le monde

J'ai vu des hommes crier jusqua en perdre la voix
J'ai vu des croyant prier jusqu'a en perdre la foi
Et moi j'suis la !! posant des mots sur nos versions
Plus jeunes on y chantaient la revolution
J'ai vu l'ampleur du probleme j'n'ai pas la solution
On a garder nos conviction mais perdu nos illusions

{Refrain:}Quelle passe ou non sur leurs onde jamais une melodie ne rendra beau l'immonde
Quelle soit futile ou profonde jamais une chanson ne sauvra le monde
Quelle passe ou non sur leurs onde jamais une melodie ne rendra beau l'immonde
Quelle soit futile ou profonde jamais une chanson ne sauvra le monde

Mettre not' colere en musique on pourrai le faire sans fin
Chanter le malaise urbain chanter pour ceux qui ont faim
Mettre not' colere en musique on pourrai le faire sans fin
Incendier les politiques et leurs pots de vin
Pleurer pleurer cet air qu'on assassine sans penser a demain
Hurler contre les guerres contre la folie du genre humain
Mettre not' colere Mettre not' colere
Faire dix mille couplets et autan de refrains

Quelle passe ou non sur leurs onde jamais une melodie ne rendra beau l'immonde
Quelle soit futile ou profonde jamais une chanson ne sauvra le monde
Quelle passe ou non sur leurs onde jamais une melodie ne rendra beau l'immonde
Quelle soit futile ou profonde jamais une chanson ne sauvra le monde

Sinsémilia, Jamais une mélodie ne rendra beau l'immonde
(désolé pour les fautes, c'est du copié collé )
DarkShadok
05/05/2007 23:53
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Qu'elle soit futile ou profonde


Chanson demi-minute
Droit comme un uppercut
Entre tes deux oreilles
Chanson qui te réveille

Allons à la renverse
Et provoquons l'averse
Toi tu joues du clapet
Chanson pas à moitié

Chanson avec des rimes
Sous les airs de la clim
C'est pas si dégueulasse
Chacun trouve sa place

Partons à la renverse
Et provoquons l'averse
C'est le dernier tango
A paris c'est plus beau

Chanson dans un studio
Avec deux ou trois mots
Pour finir en beauté
Faut savoir s'arrêter

Chanson demi-minute - La grande Sophie
Phèdre
05/05/2007 23:59
Novice
Maintenant Multi d'Emin (à compter du 4 novembre de l'an de grâce 2007)

Approchez, approchez Mesdames et Messieurs
Car aujourd'hui grande vente aux enchères
Dans quelques instants mes deux jeunes apprentis saltimbanques
Vont vous présentationner des ... mots

Un mot pour tous, tous pour un mot
Un mot pour tous, tous pour un mot

Des gros mots pour les grossistes
Des maux de tête pour les charlatans
Des jeux de mots pour les artistes
Des mots d'amour pour les amants
Des mots à mots pour les copieurs
Des mots pour mots pour les cafteurs
Des mots savants pour les emmerdeurs
Des mobylettes pour les voleurs

Aujourd'hui grande vente aux enchères
On achète des mots d'occasion
Des mots à la page et pas chers
Et puis des mots de collection

Des morues pour les poissonniers
Et des mochetés pour les pas bien beaux
Des mots perdus pour les paumés
Des mots en l'air pour les oiseaux
Des mots de passe pour les méfiants
Et des mots clés pour les prisonniers
Des mots pour rire pour les enfants
Des mots tabous pour l'taboulé

Des mots croisés pour les retraités
Et des petits mots pour les béguins
Des mots d'ordre pour les ordonnés
Des mots fléchés pour les Indiens
Des momies pour les pyramides
Des demi-mots pour les demi-portions
Des mots courants pour les rapides
Et le mot de la fin pour la chanson

Les mots - La Rue Ket'
Guerverine
06/05/2007 00:09
Entre Ici et Là-Bas...

Approchez, approchez Mesdames et Messieurs



De retour d'une tournée triomphale
Des lointaines Amériques aux contrées reculées d'Orient
Visitez l'attraction de renommée mondiale
Ce soir dans votre ville et ce soir seulement !

Approchez venez voir les phénomènes de foire
L'enfant tronc la femme calamar
et l'homme honnête le plus bizarre !

Effroyables erreurs de la nature
Dieu lui-même commet des bavures
Que les âmes sensibles renoncent
Tremblez ! vous allez voir des monstres !

La femme de neuf cents kilos
Qui se déplace en roulant sur le dos
Un lilliputien de vingt centimètres
Qui grimpe sur une chaise pour se gratter la tête !

La femme à barbe et l'enfant sauvage
Le géant de trois mètres la fille à deux têtes
L'homme invisible dont vous ne verrez que la cage
Et bien sûr la vedette, j'ai nommé l'homme honnête !

L'homme honnête notre attraction phare
N'a rien d'humain ! il va hanter vos cauchemars
Il n'a jamais triché jamais trompé jamais trahi
Il n'a jamais séduit ne connait pas le compromis !

Le plus curieux avec cette créature
Qui n'a pourtant aucun semblable
C'est qu'il prétend depuis sa capture
Qu'il n'a rien d'abominable !

Approchez, Bénabar .
Pin'shae
06/05/2007 00:13

Aielle ayant soumis un Champion.

Héhé, j'adooooore les trois dernières chansons postées. Merciiiiii
ysandell
08/05/2007 12:01
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.

Bon, tous ces gens "beuzarres", ça me donne envie de poster une de mes chansons remonte-moral :

I don't mind where you come from
As long as you come to me
I don't like illusions I can't see
Them clearly

I don't care no I wouldn't dare
To fix the twist in you
You've shown me eventually
What you'll do

I don't mind...
I don't care...
As long as you're here

Go ahead tell me you'll leave again
You'll just come back running
Holding your scarred heart in hand
It's all the same
And I'll take you for who you are
If you take me for everything
Do it all over again
It's all the same

Hours slide and days go by
Till you decide to come
And in between it always seems too long
All of a sudden

And I have the skill, yeah I have the will
To breathe you in while I can
However long you stay
Is all that I am

I don't mind...
I don't care...
As long as you're here

Go ahead tell me you'll leave again
You'll just come back running
Holding your scarred heart in hand
It's all the same
And I'll take you for who you are
If you take me for everything
Do it all over again
It's always the same

Wrong or right
Black or white
If I close my eyes
It's all the same

In my life
The compromise
I close my eyes
It's all the same

Go ahead say it you're leaving
You'll just come back running
Holding your scarred heart in hand
It's all the same
And I'll take you for who you are
If you take me for everything
Do it all over again
It's all the same

All the same, the Sick Puppies

à tous
Phèdre
08/05/2007 12:31
Novice
Maintenant Multi d'Emin (à compter du 4 novembre de l'an de grâce 2007)

* Freehugg Collectif * (Je l'ai eue dans la tête toute la journée d'hier avec un sourire con rivé sur le visage lol)

Pas bien Ys' de copiter mes liennns xD

(Je sais je sais c'est pour la bonne cause)
DarkShadok
08/05/2007 12:45
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Il n'y a pas vraiment de lien, ou peut-être avec les freehugs, mais je voulais poster cette chanson depuis dimanche soir.
A toutes celles et tous ceux qui se sentent abattus:

Je cherche un signe
J'attends que la rue s'anime
Mais rien ne bouge au dehors
Je reste sourde
Aux chants qui nous assassinent
Aux bruits de fin d'époque

Je sais qu'un jour
Je sais qu'un jour mais rien ne presse
Nous ferons le reste

Je cherche une trace
Une ombre, une nouvelle âme à suivre
J'ai besoin de croire encore
J'ai vu la foule
Marcher souvent sur les villes
Et jurer la riposte

Ah j'attends les révolutions
J'attends que l'on s'envenime
Moi j'attends une évolution
Il faut que la rue s'anime

Je sais qu'un jour
Je sais qu'un jour mais rien ne presse
Nous ferons le reste

J'ai vu le signe
Et j'ai vu qu'en bas tout s'anime
Rien n'est pareil au dehors
Je sens un souffle
Comme un vent nouveau qui nous ranime
C'est la fin d'une époque

Je sais qu'un jour
Je sais qu'un jour mais rien ne presse
Nous ferons le reste

Ah j'attends les révolutions
J'attends que l'on s'envenime
Moi j'attends une évolution
Il faut que la rue s'anime
(X2)

Je sais

Je sais qu'un jour
Je sais qu'un jour mais rien ne presse
Et j'attends
Nous ferons le reste

Je sais qu'un jour
Je sais qu'un jour mais rien ne presse
Et j'attends
Nous ferons le reste (X4)

Fin d'époque - Dolly
Elora
14/05/2007 10:21


Akhenaton :

Si seulement tu m’aimais comme je t’aime
On n’en serait pas là
Et si tu lis c’mot, c’est que j’ai du rentrer chez moi
Pourtant j’ai planté d’vant ta porte pendant 1 mois
T’as ouvert c’était pour m’insulter, mais j’comprends ta peur
J’fais figure de mauvais gars dans l’quartier
J’fais pas local c’est vrai, mais en public
Tu vantes mes qualités, loin des préjugés stupides
Et des laïus sur la moralité, sur la modernité
Des obligations dont j’aurais dû m’acquitter
Aujourd’hui il pleut des cordes, et sur le tarmac
L’eau traverse mon sac pour mouiller mes diplômes
Bon sang, j’t’aime, j’comprends pas que’tu m’jettes
Et m’laisses avec des remords, sans recours, sans ressort
Je sais y’a tant d’prétendants qui caressent ta chevelure
Que pour un p’tit mec comme moi être l’élu va être dur
Alors j’serai patient, attendant mon heure
Même les mendiants comme moi ont leur droit au bonheur
Tu vois, j’t’ai réclamé qu’10 minutes
Pour plaider ma cause mais mon espoir diminue
J’t’ aurais dit qu’j’ aurais bossé plus dur qu’tes frères réunis
Le soir, sur ton épaule, j’t’aurais raconté tout c’que j’ai subi
Alors tu m’aurais consolé
Rendu un peu d’cette joie que les kakis m’ont volé, c’est triste
Maintenant, tu dis mes pensées impures
Et m’pries de la boucler vite fait ainsi qu’ma ceinture

Shurik'n :

Je te voyais de loin, sans oser t’approcher, presque irréelle, inaccessible,
C’est ce que je me disais
Certains ont essayé, tu les as viré sans détour, sans prévenir, tel des tueurs escortés, poignés menottés
Tu me fais la gueule et tu me connais même pas, tout ce que je voulais c’était une chance
Et ce que j’ai eu c’est ta sentence
J’aurais voulu que tu guides mes pas, au lieu de ça,
Tu me renvoies dans un endroit où je ne survivrai pas

Refrain :

Si tu m’aimais comme j’t’aime, t’entendrais mes complaintes
Ma douce, tu sais on m’freine, m’arrête pas à tes confins
Car j’suis du genre des gars qu’on jette, qu’on séduit et qu’on feinte
Avec un peu d’amour, tu verrais qu’nous aussi on s’aime

Choeur (Saïd) :
Si seulement tu m’aimais, comme je t’aime
Sans poser aucune question, sans aucune condition
Si seulement tu m’aimais, comme je t’aime
Je cesserai d’être un poids, et peut être voudrais tu de moi

Akhenaton :

L’avion gronde sur la piste humide, comme s’il roulait sur mes pupilles
Chaque seconde est un vrai supplice
Mes pensées s’perdent sur les toits, sur les routes qui serpentent,
Les forêts, bref, tous me ramènent à toi
Encore j’ai d’la peine à croire, mais c’est bel et bien fini
Amour déçu, j’fais de la peine à voir,
Peu à peu, ces riches s’avilissent, ils disent qu’ils nous civilisent
Connaissent-ils au moins l’ampleur de tous nos sacrifices
Pendant 2 ans j’ai erré, témoin de plusieurs homicides
A l’orée de ton domicile
J’ai tenu mon carnet à jour, dans un gourbi exigu
Avec 10 autres personnes qui partageaient mon amour
Comme eux, j’ai laissé mes gosses, disant à tout l’monde
Au village que j’allais faire du négoce
Ma femme le savait, elle était si jalouse, mais j’étais coincé
Le stress et l’anxiété m’ont rincé
Alors j’ai grimpé sur tes barbelés à Melilla
Mon frère est mort dans mes bras, la liberté se paye à ce prix là
Chez toi, où ils ont l’air si éduqués à l’image
Pourquoi me traitent-ils comme un animal ?
J’t’ en veux pas trop, je tenais à te l’dire
Et il s’peut bien qu’un jour Dieu veuille que je puisse revenir
Ma vie aura un sens et j’t’aimerai plus que tes proches
Car ces fous ne mesurent pas leur chance, non

Shurik'n :

Grandir ici c’est un mot qui n’existe pas,
Je ne renie rien mais je sais que ça deviendrait possible au creux de tes bras
T’es pas parfaite mais au moins chez toi, vivre
C’est pas un risque et je m’prends à rêver en voyant partir les navires
T’es mon eldorado, mais ton drapeau reste un mirage,
Ok tu m’as refoulé seulement je suis pas prêt a tourné la page
Un jour je viendrai à nouveau pour fouler tes rivages
En attendant même si c’est vain je t’envoie ce message


Si tu M'aimais - I AM
Caldazar
14/05/2007 10:30
Le Blob attaque !

Il te plait comme album ?

je m’prends à rêver en voyant partir les navires



Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages

Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève

Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve

Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre

Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent

Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Emmenez-moi, Charles Aznavour
Guerverine
15/05/2007 19:27
Entre Ici et Là-Bas...

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages



Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s'il n'y a pas d'hiver cela n'est pas l'été
La pluie est traversière elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise le temps s'immobilise
Aux Marquises.

Du soir montent des feux et des points de silence
Qui vont s'élargissant et la lune s'avance
Et la mer se déchire infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens des chants de repentance
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l'alizé se brise
Aux Marquises.

Le rire est dans le coeur le mot dans le regard
Le coeur est voyageur l'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d'amour
Que les soeurs d'alentour ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise gémir n'est pas de mise
Aux Marquises.

Les Marquises, Jacques Brel.
Ithilarin
15/05/2007 21:19
Ménestrelle

Allez savoir pourquoi cette chanson me fait penser à celle-là, mais bon...

On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'etais pas née
A la station balnéaire
tu t'es pas fait prier
J'etais gant de crin, geyser
Pour un peu, je trempais
Histoire d'eau

La nuit je mens
Je prends des trains
a travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains.

J'ai dans les bottes
des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.
J'ai fait la saison
dans cette boite crânienne
Tes pensées, je les faisais miennes
T'accaparer, seulement t'accaparer
d'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre a chercher a te plaire
dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs

La nuit je mens
Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens
effrontément

J'ai dans les bottes
des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'etais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens Je m'en lave les mains.
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.

La nuit je mens... Alain Bashung
Caldazar
15/05/2007 21:45
Le Blob attaque !

La nuit je mens


Mentira lo que dice
Mentira lo que da
Mentira lo que hace
Mentira lo que va
Mentira la mentira
Mentira la verdad
Mentira lo que cuece
Bajo la oscuridad
Mentira el amor
Mentira el sabor
Mentira la que manda
Mentira commanda
Mentira la tristeza
Cuando empieza
Mentira no se va

Mentira, mentira
La mentira...

Mentirano se borra
Mentira no se olvida
Mentira la mentira
Mentira cuando llega
Mentira nunca se va
Mentira la mentira
Mentira la verdad...

Todo es mentira en este mindo
Todo es mentira la verda
Todo es mentira yo me digo
Todo es mentira
Por que sera?


Mentira, Manu Chao
ysandell
06/06/2007 14:35
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.

Dice => said

Mama, she has taught me well
Told me when I was young
Son, your life's an open book
Don't close it 'fore it's done
The brightest flame burns
quickest
That's what I heard her say
A son's heart's owed to mother
But I must find my way

Let my heart go
Let your son grow
Mama, let my heart go
Or, let this heart be still

"Rebel," my new last name
Wild blood in my veins
Apron strings around my neck
The mark that still remains
I left home at an early age
Of what I heard was wrong
I never asked forgiveness
But what is said is done

Let my heart go
Let your son grow
Mama, let my heart go
Or let this heart be still

Never I ask of you
But never I gave
But you gave me your emptiness
I now take to my grave
Never I ask of you
But never I gave
But you gave me your emptiness
I now take to my grave
So let this heart be still

Mama, now I'm coming home
I'm not all you wished of me
A mother's love for her son
Unspoken, help me be
I took your love for granted
And all the things you said to me
I need your arms to welcome me
But a cold stone's all I see

Let my heart go
Let your son grow
Mama, let my heart go
Or let this heart be still

Let my heart go
Mama, let my heart go
You never let my heart go
So let this heart be still

Never I ask of you
But never I gave
But you gave me your emptiness
I now take to my grave
Never I ask of you
But never I gave
But you gave me your emptiness
I now take to my grave
So let this heart be still

Mama said, Metallica
Caldazar
06/06/2007 15:04
Le Blob attaque !

How far I remember the day I lost my wife
I thought that losing her was the end of my life
But I held on and thought there was something better
Than sinking like a stone, so I became a gravedigger

Staying home, living alone, dropping tears on my own
I do have never known where these voices came from
As sweet as the morn, they were just saying :
“Son Hey, there’s work to be done among coffins and bones”

Then all over the years, buried pounds of corpses
Saw gallons of tears and drank thousands of beers
I buried some lawyers
I buried some junkies
I buried some preachers
I buried some bitches
I buried my mother
I buried my sister
I buried some miners
I buried gravediggers

Old enough to give in, I am digging your vault
And in the state I’m in, you may think it’s not yours
Digging deeper and deeper as you’re getting ever colder
Anyhow you can rave, I won’t fall in the grave

For the rest of my years, I’ll bury pounds of corpses
See gallons of tears and drinks thousands of beers
I’ll bury you lawyers
I’ll bury you junkies
I’ll bury you preachers
I’ll bury you bitches
I’ll bury your Queen
I’ll bury you mother
I’ll bury your King
Oh, I’ll bury you brother

Yes, I’ll bury you dreamers
And bury your teachers
And bury you friend
And I’ll bury…
Yes I’ll bury you Hereos
And bury your singers
And bury you Kinds
And I’ll bury
Gravediggers

The Grave Digger, Matmatah
Pin'shae
06/06/2007 15:11

Aielle ayant soumis un Champion.

...Grave...
ça me fait toujours penser à cette chanson, apprise en cours d'anglais en 2nde (réjouissant non?). Cela-dit elle est très, très belle alors:


Well, how do you do, Private William McBride,
Do you mind if I sit down here by your graveside?
And rest for awhile in the warm summer sun,
I've been walking all day, and I'm nearly done.
And I see by your gravestone you were only 19
When you joined the great fallen in 1916,
Well, I hope you died quick and I hope you died clean
Or, Willie McBride, was it slow and obscene?

Did they beat the drum slowly,
Did they play the fife lowly?
Did they sound the Death March
As they lowered you down?
Did the band play
"The Last Post And Chorus?"
Did the pipes play
"The Flowers Of The Forest?"

And did you leave a wife or a sweetheart behind
In some loyal heart is your memory enshrined?
And, though you died back in 1916,
To that loyal heart are you forever 19?
Or are you a stranger without even a name,
Forever enshrined behind some glass pane,
In an old photograph, torn and tattered and stained,
And fading to yellow in a brown leather frame?

The sun's shining down on these green fields of France;
The warm wind blows gently, and the red poppies dance.
The trenches have vanished long under the plow;
No gas and no barbed wire, no guns firing now.
But here in this graveyard that's still No Man's Land
The countless white crosses in mute witness stand
To man's blind indifference to his fellow man.
And a whole generation who were butchered and damned.

And I can't help but wonder, no Willie McBride,
Do all those who lie here know why they died?
Did you really believe them when they told you "The Cause?"
Did you really believe that this war would end wars?
Well the suffering, the sorrow, the glory, the shame
The killing, the dying, it was all done in vain,
For Willie McBride, it all happened again,
And again, and again, and again, and again

The Green Fields of France

Eric Bogle
ysandell
06/06/2007 15:56
Lisez Khimaira
Ménestrelle [/link]
I like being a mess. It's who I am.

When they poured across the border
I was cautioned to surrender,
this I could not do;
I took my gun and vanished.
I have changed my name so often,
I've lost my wife and children
but I have many friends,
and some of them are with me.

An old woman gave us shelter,
kept us hidden in the garret,
then the soldiers came;
she died without a whisper.

There were three of us this morning
I'm the only one this evening
but I must go on;
the frontiers are my prison.

Oh, the wind, the wind is blowing,
through the graves the wind is blowing,
freedom soon will come;
then we'll come from the shadows.

Les Allemands étaient chez moi,
ils me dirent, "Signe toi"
mais je n'ai pas peur;
j'ai repris mon arme.

J'ai changé cent fois de nom,
j'ai perdu femme et enfants
mais j'ai tant d'amis;
j'ai la France entière.

Un vieil homme dans un grenier
pour la nuit nous a caché,
les Allemands l'ont pris;
il est mort sans surprise.

Oh, the wind, the wind is blowing,
through the graves the wind is blowing,
freedom soon will come;
then we'll come from the shadows.

The partisan, Leonard Cohen
Eltharion
06/06/2007 15:59
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent

Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été

La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir

Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux

Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues

Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers

On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez

Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent.


Nuit et brouillard - Jean FERRAT
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