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association de paroles
(Sujet créé par ysandell l 12/09/05 à 16:38)
Sur le même principe que l'association d'images, l'association de chanson par les paroles...
quelqu'un poste des paroles et une autre enchaine avec les paroles d'une autre... on peut aussi bien posté une partie que la totalité de la chanson. N'oubliez pas de préciser à chaque fois le titre de la chanson et son auteur (qui n'est pas forcément son interprète, attention ).
Tous les styles sont évidemment autorisés mais il serait mieux de demander les traductions pour les langues étrangères en plus des paroles originales... pour éviter les
Je commence
bonne partie, la musique adoucit les moeurs... et les coeurs!!!
Je bois pour oublier
mes années d'infortune,
et cette vie commune,
avec toi mais si seul,
je bois pour me donner
l'illusion que j'existe,
puisque trop égoïste
pour me péter la gueule!!!
et je lève mon verre à tous les coeurs en faillite,
aux illusion détruites
à ma fuite en avant...
Mon oncle, un fameux bricoleur
Faisait en amateur
Des bombes atomiques
Sans avoir jamais rien appris
C'était un vrai génie
Question travaux pratiques
Il s'enfermait toute la journée
Au fond de son atelier
Pour faire des expériences
Et le soir il rentrait chez nous
Et nous mettait en transe
En nous racontant tout
Pour fabriquer une bombe A
Mes enfants, croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du détonateur
Se résout en un quart d'heure
C'est de celles qu'on écarte
En ce qui concerne la bombe H
C'est pas beaucoup plus vache
Mais une chose me tourmente
C'est que celles de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action
De trois mètres cinquante
Y'a quelque chose qui cloche là-dedans
J'y retourne immédiatement
Il a bossé pendant des jours
Tachant avec amour
D'améliorer le modèle
Quand il déjeunait avec nous
Il avalait d'un coup
Sa soupe au vermicelle
On voyait à son air féroce
Qu'il tombait sur un os
Mais on n'osait rien dire
Et puis un soir pendant le repas
Voilà tonton qui soupire
Et qui nous fait comme ça
A mesure que je deviens vieux
Je m'en aperçois mieux
J'ai le cerveau qui flanche
Soyons sérieux, disons le mot
C'est même plus un cerveau
C'est comme de la sauce blanche
Voilà des mois et des années
Que j'essaye d'augmenter
La portée de ma bombe
Et je ne me suis pas rendu compte
Que la seule chose qui compte
C'est l'endroit où ce qu'elle tombe
Y'a quelque chose qui cloche là-dedans,
J'y retourne immédiatement
Sachant proche le résultat
Tous les grands chefs d'État Lui ont rendu visite
Il les reçut et s'excusa
De ce que sa cagna
Était aussi petite
Mais sitôt qu'ils sont tous entrés
Il les a enfermés
En disant "Soyez sages!"
Et, quand la bombe a explosé
De tous ces personnages
Il n'en est rien resté
Tonton devant ce résultat
Ne se dégonfla pas
Et joua les andouilles
Au tribunal on l'a traîné
Et devant les jurés
Le voilà qui bafouille
Messieurs, c'est un hasard affreux
Mais je jure devant Dieu
Qu'en mon âme et conscience
En détruisant tous ces tordus
Je suis bien convaincu
D'avoir servi la France
On était dans l'embarras
Alors on le condamna
Et puis on l'amnistia
Et le pays reconnaissant
L'élu immédiatement
Chef du gouvernement
Prince des monte-en-l'air et de la cambriole
Toi qui eus le bon goût de choisir ma maison
Cependant que je colportais mes gaudrioles
En ton honneur j'ai composé cette chanson
Sache que j'apprécie à sa valeur le geste
Qui te fit bien fermer la porte en repartant
De peur que des rôdeurs n'emportassent le reste
Des voleurs comme il faut c'est rare de ce temps
Tu ne m'as dérobé que le stricte nécessaire
Délaissant dédaigneux l'exécrable portrait
Que l'on m'avait offert à mon anniversaire
Quel bon critique d'art mon salaud tu ferais
Autre signe indiquant toute absence de tare
Respectueux du brave travailleur tu n'as
Pas cru décent de me priver de ma guitare
Solidarité sainte de l'artisanat
Pour toutes ces raisons vois-tu, je te pardonne
Sans arrière-pensée après mûr examen
Ce que tu m'as volé, mon vieux, je te le donne
Ça pouvait pas tomber en de meilleures mains
D'ailleurs moi qui te parle, avec mes chansonnettes
Si je n'avais pas dû rencontrer le succès
J'aurais tout comme toi, pu virer malhonnête
Je serais devenu ton complice, qui sait
En vendant ton butin, prends garde au marchandage
Ne vas pas tout lâcher en solde au receleurs
Tiens leur la dragée haute en évoquant l'adage
Qui dit que ces gens-là sont pis que les voleurs
Fort de ce que je n'ai pas sonné les gendarmes Ne te crois pas du tout tenu de revenir
Ta moindre récidive abolirait le charme
Laisse-moi je t'en prie, sur un bon souvenir
Monte-en-l'air, mon ami, que mon bien te profite
Que Mercure te préserve de la prison
Et pas trop de remords, d'ailleurs nous sommes quittes
Apres tout ne te dois-je pas une chanson
Post-Scriptum, si le vol est l'art que tu préfères
Ta seule vocation, ton unique talent
Prends donc pignon sur rue, mets-toi dans les affaires
Et tu auras les flics même comme chalands
Stances à un cambrioleur Paroles et musiques de Georges Brassens
C'est le plus grand des voleurs,
Oui, mais c'est un gentleman.
Il s'empar' de vos valeurs
Sans vous menacer d'une arm'.
Quand il détrouss' une femm',
Il lui fait porter des fleurs.
Gentleman cambrioleur
Est un grand seigneur.
Il viens chez vous la nuit
Sans déranger votre sommeil.
Il décroche sans bruit
Le tableau acheté la veill',
Puis avant de partir,
Après ses coupables travaux,
Il laisse un mot sur le piano.
C'est le plus grand des voleurs,
Oui, mais c'est un gentleman
Et chaque femme à son heure
Rêve de voir son visag'.
De l'actrice à la danceuse
Et l'épouse la meilleur',
Gentleman cambrioleur A gagné le cœur.
Look into my eyes - you will see
What you mean to me
Search your heart - search your soul
And when you find me there you'll search no more
Don't tell me it's not worth tryin' for
You can't tell me it's not worth dyin' for
You know it's true
Everything I do - I do it for you
Look into your heart - you will find
There's nothin' there to hide
Take me as I am - take my life
I would give it all - I would sacrifice
Don't tell me it's not worth fightin' for
I can't help it - there's nothin' I want more
You know it's true
Everything I do - I do it for you
There's no love - like your love
And no other - could give more love
There's nowhere - unless you're there
All the time - all the way
Oh - you can't tell me it's not worth tryin' for
I can't help it - there's nothin' I want more
I would fight for you - I'd lie for you
Walk the wire for you - ya I'd die for you
You know it's true
Everything I do - I do it for you
Let me take you on a trip
Around the world and back
And you won't have to move
You just sit still
Now let your mind do the walking
And let my body do the talking
Let me show you the world in my eyes
I'll take you to the highest mountain
To the depths of the deepest sea
And we won't need a map, believe me
Now let my body do the moving
And let my hands do the soothing
Let me show you the world in my eyes
That's all there is
Nothing more than you can feel now
That's all there is
Let me put you on a ship
On a long, long trip
Your lips close to my lips
All the islands in the ocean
All the heavens in the motion
Let me show you the world in my eyes
That's all there is
Nothing more than you can touch now
That's all there is
As she walks in the room
Scented and tall
Hesitating once more
And as I take on myself
And the bitterness I felt
I realise that love flows
Wild, white horses
They will take me away And the tenderness I feel
Will send the dark underneath
Will I follow?
Through the glory of life
I will scatter on the floor
Disappointed and sore
And in my thoughts I have bled
For the riddles I've been fed
Another lie moves over
Wild, white horses
They will take me away
And the tenderness I feel
Will send the dark underneath
Will I follow?
Wild, white horses
They will take me away
And the tenderness I feel
Will send the dark underneath
Will I follow?
Get up, Get out
Were number one there's no doubt
I'm all wrong, you're right
It's all the same with you
I'm too thin, too fat
You ask why
So why,
So why,
So why,
So why.
On and on,
And on and on,
On and on,
And on and on.
[Chorus]
Don't want to grow up
I want to get out
Hey, take me away
I want to shout out
Take me away,
Away,
Away,
Away,
Away.
Round and round here we go again
Same old start, same old end
Turn my head
And turn back again
Same old stuff never ends
Do this, do that
Can't deal Can't deal with that
I tune in, tune out
I've heard it all before
Hello, goodbye
Never asking me why,
Goodbye,
Goodbye,
Goodbye.
On and on,
And on and on,
On and on,
And on and on.
[Chorus]
Don't want to grow up
I want to get out
Hey, take me away
I want to shout out
Take me away,
Away,
Away,
Away,
Away.
[Chorus Repeat 2x]
Round and round here we go again
Same old story, same old end
Turn my head
And turn back again
Same old stuff never ends
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: dont give up the fight!
Preacherman, dont tell me,
Heaven is under the earth.
I know you dont know
What life is really worth.
Its not all that glitters is gold;
alf the story has never been told:
So now you see the light, eh!
Stand up for your rights. come on!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: dont give up the fight!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: dont give up the fight!
Most people think,
Great God will come from the skies,
Take away everything
And make everybody feel high.
But if you know what life is worth,
You will look for yours on earth:
And now you see the light,
You stand up for your rights. jah!
Get up, stand up! (jah, jah!)
Stand up for your rights! (oh-hoo!)
Get up, stand up! (get up, stand up!)
Dont give up the fight! (life is your right!)
Get up, stand up! (so we cant give up the fight!)
Stand up for your rights! (lord, lord!)
Get up, stand up! (keep on struggling on!)
Dont give up the fight! (yeah!)
We sick an tired of-a your ism-skism game -
Dyin n goin to heaven in-a jesus name, lord.
We know when we understand:
Almighty God is a living man.
You can fool some people sometimes,
But you cant fool all the people all the time.
So now we see the light (what you gonna do? ),
We gonna stand up for our rights! (yeah, yeah, yeah!)
So you better:
Get up, stand up! (in the morning! git it up!)
Stand up for your rights! (stand up for our rights!)
Get up, stand up!
Dont give up the fight! (dont give it up, dont give it up!)
Get up, stand up! (get up, stand up!)
Stand up for your rights! (get up, stand up!)
Get up, stand up! ( ... )
Dont give up the fight! (get up, stand up!)
Get up, stand up! ( ... )
Stand up for your rights!
Get up, stand up!
Dont give up the fight!
J'ai pensé que peut-etre
On pourrait nous permettre
De fumer nos pètes
J'ai pensé que le bien être
Se retrouve dans la fête
Et que ce commerce fait recette
"Va te faire mettre!"
J'ai compris en fumant
Que fumer c'est de l'argent
Et que j'en donne à des gens
Qui allègrement amassent les
Bagues en diamant
Sur le dos de pauvres paysans
Alors c'es Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tones de graines pour des hectares de plantation
Faites fleurir les jardins, decorer les balecons
Expliquez à vos voisins que fumer vous coute de pognon
Je veux fumer de l'herbe de qualité
Boucher le trou de la sécu en fumant mon tarpé
Ne plus transpirer à chaque contrôle d'identité
Qu'on arrête de m'considérer comme un drogué
Alors c'est Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tones de graines pour des hectares de plantations
De Mars à Octobre c'est la bonne saison
Y a pluqu'à espérer qu'on arrache pas tous mes pieds!!
J'ai pensé que peut-être
Toutes ces tunes malhonnêtes
Servent à nos dirigeants
Qui s'entêtent et répètent
A dire que la fumette
C'est pas bon pour les gens
J'ai compris qu'pour chichon
Tu peux aller en prison
Que l'alcool tue à foison
Que si la légalisation
N'est pas le mot d'ordre de ces bouffons
C'est qu'ils ont de bonnes raisons
Alors c'est Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tones de graines pour des hectares de plantations
Faites fleurir les jardins,décorer les balcons
Expliquez à vos voisins que fumer vous coute du pognon
Je veux fumer de l'herbe de qualité
Boucher le trou de la sécu en fumant mon tarpé
Ne plus transpirer à chaques contrôles d'identité
Qu'on arrête de m'considérer comme un drogué
Alors c'est Bang Bing Boum!J'ai la solution
Des tonnes de graines pour des hectares de plantations
De Mars à Octobre c'est la bonne saison
Y a plus qu'à espérer qu'on arrache pas tous mes pieds
Alors c'est Bang Bing Boum...
venue d'on ne sait où prénom insolente pour certains, peste pour les autres
la fête
La fête bat son plein, musique et manèges,
Nougats, carabines, voyantes, femmes nues.
Du matin au soir, c'est un long cortège :
Chansons, balançoires, la fête continue...
A l'étage en-dessous, 'y a des gosses qui braillent.
Le père est malade, la mère est partie.
Il fout des taloches à toute la marmaille
Mais le bruit d' la fête couvre tous leurs cris.
Au-dessus, deux jeunes gens. Faut voir comme ils s'aiment,
Oui, mais leurs parents ne veulent rien savoir.
Ils ont décidé qu'ils s'aimeraient quand même
Et qu'ils se tueraient... et c'est pour ce soir...
La fête bat son plein, musique et manèges,
Nougats, carabines, voyantes, femmes nues.
Du matin au soir, c'est un long cortège :
Chansons, balançoires, la fête continue...
Plus haut, c'est une veuve. Plus rien n' l'intéresse.
Elle n'avait qu'un fils, c'était toute sa vie
Il a disparu, emportant la caisse.
Depuis ce temps-là, elle pleure jour et nuit.
Le petit garçon qui sort de l'école
A eu un zéro, il sera puni
Et dimanche prochain, c'est ça qui l' désole,
Au lieu de la fête, il restera chez lui.
La fête bat son plein, musique et manèges,
Nougats, carabines, voyantes, femmes nues.
Du matin au soir, c'est un long cortège :
Chansons, balançoires, la fête continue...
En face les p'tits vieux qui sont bien aimables
Ont perdu leur fille depuis vingt-cinq ans.
Ils n'ont qu'une marotte : faire tourner les tables.
Esprit, es-tu là ?... Et ils sont contents...
Et moi comme tout le monde, j'assiste à ces drames
Mais je ferme les yeux, j' pense à mon bonheur.
Nous nous sommes donnés tout deux corps et âme.
On est trop heureux pour avoir du cœur...
La fête bat son plein, musique et manèges,
Baisers, carabines, "Je t'aime", femme nues.
Du matin au soir, c'est un long cortège :
Amour, balançoires, la fête continue...
J't'aimerai quand même
Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman
Jusqu'au tréfonds de mes veines
Jusqu'aux gouttes de mon sang
Jusqu'aux lourdes portes en chêne
De tous mes châteaux d'enfant
Même si les dieux s'en mêlent
Ou si le diable me prend
Mais que nos âmes s'emmêlent
Dans le grand feu qui m'attend
J't'aimerai quand même
Même au frisson de tes peines
Sans passions, sans émotions
Sans les mensonges et ses chaînes
Moi, je redirai ton nom
Dans le vide du départ
Sans l'image et sans la voix
Reste en plein cœur une écharde
Je te hurlerai tout bas
J't'aimerai quand même
Même si c'est interdit
Illégal ou hors la loi
Impur, obscène ou maudit
Par les hommes et par les croix
Je me mettrai dans la marge
Je m'écarterai des loi
Parmi les fous d'être sage
Enfin délivré de moi
C'est le silence
Qui se remarque le plus
Les volets roulants tous descendus
De l'herbe ancienne
Dans les bacs à fleurs
Sur les balcons
On doit être hors-saison
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide et têtue
Pour quelques ombres perdues
Sous des capuchons
On doit être hors-saison
Le vent transperce
Ces trop longues avenues
Quelqu'un cherche une adresse inconnue
Et le courrier déborde
Au seuil des pavillons
On doit être hors-saison
Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai
On pourrait tout prendre
Les murs, les jardins, les rues
On pourrait mettre
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
Ou bien peut-être un jour
Les gens reviendront
On doit être hors-saison
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide "où es-tu ?"
Tout mon courrier déborde
Au seuil de ton pavillon
On doit être hors-saison...
Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
De quelle source lui vient son nom
Est-ce de fée ou de sorcière
Ou de quelque noir enfer
Comme la boue de ses sillons
On dit que l'on y voit sa joie
On dit que l'on y voit sa croix
Je parle de l'île de Groix
Malheur à celui qui débarque
Il n'aimera pas ses hivers
Il trouvera ses quais déserts
Car le flot, seul, mène les barques
Mais essayez de foutre le camp
Elle vous aura aux sentiments
Comme femme retient l'amant
L'hiver la tient emprisonnée
Pour mieux l'accoucher au printemps
Premier soleil sur les buissons
Il n'y aura plus de gelée
L'eau de ses ports est froide encore Mais fleurissent les boutons d'or
Et le goéland a pris l'essor
Si à travers mes yeux mi-clos
Il me plaît à revoir juillet
Je sens l'odeur du goudron frais
Qu'on passe aux quilles des bateaux
L'amante des sournois ruisseaux
Lutte avec l'eau d'un des sureaux
De la vapeur tremble sur l'eau
Les vieux parlent du temps passé
A Loc-Maria et Port-Tudy
Si vous n'comprenez pas, tant pis
Moitié français, breton moitié
On dit que l'on y voit sa joie
On dit que l'on y voit sa croix
Je parle de l'île de Groix
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est écoutez-le tenir
Le plat pays qui est le mien
Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre décrochent les nuages
Avec le fil des jours pour unique voyage
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir
Le plat pays qui est le mien
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le mien
Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux, on s'endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s'effondre
Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Arwen a l'air d'avoir mis le remontage de topics à la mode alors c'est l'occasion rêvée
Un gamin d'Paris
C'est tout un poème
Dans aucun pays
Il n'y a le même
Car c'est un Titi
Petit gars dégourdi
Que l'on aime
Un gamin d'Paris
C'est le doux mélange
D'un ciel affranchi
Du diable et d'un ange
Et son œil hardi
S'attendrit devant une oran-an-ge
Pas plus haut que trois pommes
Il lance un défi
A l'aimable bonhomme
Qui l'appelait "mon petit"
Un gamin d'Paris
C'est une cocarde,
Bouton qui fleurit
Dans un pot d'moutarde
Il est tout l'esprit
L'esprit de Paris qui musarde
Pantalons trop longs pour lui
Toujours les mains dans les poches
On le voit qui déguerpit
Aussitôt qu'il voit un képi.
Un gamin d'Paris
C'est tout un poème
Dans aucun pays
Il n'y a le même
Car c'est un titi
Petit gars dégourdi
Que l'on aime
Il est héritier
Lors de sa naissance
De tout un passé
Lourd de conséquences
Et ça, il le sait
Bien qu'il ignore l'Histoire de France
Sachant que sur les places
Pour un idéal
Des p'tits gars pleins d'audace
A leur façon fir'nt un bal
Un gamin d'Paris
Rempli d'insouciance
Gouailleur et ravi
De la vie qui chante
S'il faut, peut aussi
Comme Gavroch' entrer dans la danse
Un gamin d'Paris
M'a dit à l'oreille
Si je pars d'ici
Sachez que la veille
J'aurai réussi
A mettre Paris en bouteille.
Les yeux au ciel
Les nuages blancs dans le bleu parfait
nul trace de Dieu au ciel
ces nuages lents dans le bleu défait
le soleil inonde le ciel
mes jours en hiver passés à t'oublier
où chaque seconde
est une poignée de terre
où chaque minute
est un sanglot
vois comme je lutte
vois ce que je perds en sang et en eau
en sang et en eau
Je jette au ciel
ces galets polis que tu peignais en hiver
mais nulle réponse du ciel
nulle ricochet sur cette mer à l'envers
le soleil inonde le ciel
mes jours en enfer passés à t'enterrer
où chaque seconde
est une poignée de terre
où chaque minute
est un caveau
vois comme je lutte
vois ce que je perds en sang et en eau
en sang et en eau
J'espère qu'au ciel
des diables malins coupent aux anges leurs ailes
pour que tu retombes du ciel
dans mes bras ouverts cadeau providentiel
mais chaque seconde
est une poignée de terre
mais chaque seconde
est une poignée de terre
et chaque minute
est un tombeau
vois comme je lutte
vois ce que je perds en sang et en eau
en sang et en eau
les yeux au ciel
les nuages blancs ans le bleu parfait
nul trace de Dieu au ciel
ces nuages lents dans le bleu défait
les yeux au ciel
les nuages blancs dans le bleu parfait
nul trace de Dieu au ciel
ces nuages lents dans le bleu défait
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant
Mama take this badge from me
I can't use it anymore
It's getting dark too dark to see
Feels like I'm knockin' on heaven's door
Kn-kn-knockin' on heaven's door
Kn-knockin' on heaven's door
Kn-knockin' on heaven's door
Kn-knockin' on heaven's door
Mama put my guns in the ground
I can't shoot them anymore
That cold black cloud is comin' down
Feels like I'm knockin' on heaven's door
Kn-kn-knockin' on heaven's door
Kn-knockin' on heaven's door
Kn-knockin' on heaven's door
Kn-knockin' on heaven's door
"You just better start sniffin' your own
rank subjugation jack 'cause it's just you
against your tattered libido, the bank and
the mortician, forever man and it wouldn't
be luck if you could get out of life alive"