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Quelque part non loin du camp de base des BM
(Sujet créé par Aelghir l 21/06/04 à 14:35)
Après avoir quitté l'auberge du Tonneau Désenchanté, je me suis dirigé vers une colline qui sans être trop proche, permet une bonne vue sur le camp des BM . Qui vivra verra !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ma tente plantée sur une aire dégagée, les provisions faites en ville rangées hors de portée des animaux, Néro dessellé, bouchonné et laissé libre dans l'herbe haute qui couvre le flanc de ma colline au bas de laquelle coule un clair ruisseau, je m'assieds sur une grande pierre plate et entreprends de nettoyer ma lame tout en jetant des coups d'oeil sur le camp aux tentes blanches, en contrebas .
Je reste immobile derrière l'escarpement de la colline, et observe l'homme planter son campement. Le soleil est encore haut dans le ciel, bien qu'il soit désagréable de ne plus ressentir la chaleur étouffante de ma Terre Triple. Lentement, sans me faire remarquer, je descends vers la tente....Et me fige. Là. La femme s'avance lentement en vêtement noir, un poignard à la main. Je fais signe de ne pas approcher. Je passe à coté du cheval de l'homme et le détache. Une claque sur le derrière et celui-ci se met à ruer au lieu de se précipiter vers le large.....Stupide animal! Il va alerter Aelghir!
L'animal se calme tout à coup. Une main se pose sur sa croupe. La femme est calme et posée, je me demande si elle canalise pour obtenir un tel résultat...Qu'importe, de toute façon je ne pourrai pas en avoir le coeur net sans lui demander et elle ne répondrai probablement pas. Les femmes!
Aelghir apparait soudain et l'étonnement se peint sur son visage tandis qu'il tire son épée. Soudain, ses membres semblent se figer et il lui est impossible de se mouvoir. Un coup d'oeil vers la capuche noire ne me permets pas d'en savoir plus, mais je sais qu'elle canalise cette fois. "Il serait inconvenu de déclencher une rixe ici, Aelghir. Le campement en bas est rempli de Blancs Manteaux, et vous comme moi ne voulons pas les attirer ici, n'est ce pas?"
Je m'approche de l'homme et lui retire son épée avec un morceau de tissu. Porter une telle chose! Une abomination, même pour un homme des Terres Humides!
J'en profite alors pour lui attacher les poignets. Avant que j'ai fini cependant, le sort se dissipe et il peut de nouveau bouger. Un coup à l'abdomen et je lache prise. Mon voile retombe sur mes épaule et mon visage n'est plus qu'un masque de haine. La femme en noir n'est elle donc pas capable de préserver un tissage plus de quelques minutes?! En jetant un oeil vers elle, je m'aperçois qu'elle a récupéré l'épée d'Aelghir et le menace de sa propre arme. Peut être n'est elle pas aussi incompétente finalement....
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Enfant Muflot: Un petit mouvement attire le regard du garde vers le campement qu'il a vu se monter ce matin et son regard se dirige vers cet endroit. Créfieu, mais qu'est ce qui s'passe là haut ? Qu'est ce que c'est que cette ombre noire!! A LA GARDE, UNE TROUPE AVEC MOI!
et une 10ène d'hommes à cheval arrivent, sortent du camp pour se diriger vers la tente!!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La mystérieuse femme en noir ose prétendre me tenir en respect avec ma propre arme ! La Larve a eu comme toujours besoin d'aide pour me maîtriser mais il semble que les pouvoirs de sa compagne ne soient pas du plus haut niveau . Je me suis débarrassé de lui sans difficulté et il peine à reprendre la respiration que mon coup de poing dans le ventre lui a coupé . L'autre en a profité pour s'emparer de Vengeresse . Alors, là, je dis NON ! Mon poignard glissé dans ma botte droite ... Non, inutile . Elle ne veut pas ma mort, mais seulement m'immobiliser d'une quelconque blessure . Erreur !Je bondis en hurlant : - YYYYYAAAAAAAH !!
Et me projette , les pieds en avant sur la dame . Ce n'est pas trop courtois, certes, mais c'est efficace ! Elle exhale un glapissement et s'affale en lâchant mon épée que je récupère aussitôt après un roulé-boulé ... Flûte! j'ai déchiré la manche de ma cotte ! est-ce qu'elle pourrait me la repriser ?
Galldrenn se précipite pour la relever et à cet instant surgit une troupe de Blancs Manteaux . Manquaient plus qu'eux ! et ne voilà t-il pas que la Larve jette la femme en travers du dos de Néro et s'apprête à sauter sur mon cheval ! on aura tout vu, un Aiel à cheval ! Je siffle et Néro se cabre en hennissant sauvagement . La femme à demi inconsciente glisse à terre et son complice la rattrape de justesse . Les Blancs Manteaux ne sont plus qu'à un jet de flèche . Mon regard revient sur mes deux agresseurs et je m'aperçois que le capuchon noir de la femme a glissé en arrière dans sa chute ...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
l'Enfant Muflot: Halte, jettez vos armes et ne bougez plus!!!!
le détachement se déploit autour de la zone de combat des 3 individus, toutes lances et épées dehors Couchez vous, face contre terre!!!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Quelle tronche d'abruti, celui-là, front bas et yeux louchons, ce qui explique pas mal de choses . D'où tient-il que je vais me défaire de ma bonne épée que je viens juste de récupérer . Dans ses tripes, oui, je vais la lui donner . Sans plus m'occuper de la Larve et de sa Larvette, j'assure ma prise sur la garde de Vengeresse et crache: - Ouais, celui qui la veut n'a qu'à venir la prendre . Et c'est toi qu'elle couchera par terre, mon mignon !
*Arrive à bride abattue à la tête d'un bataillon de gardes de Tar Valon.*
Halte! Messire Aelghir est sous ma protection, quant à l'autre larve (oui Galldrenn c'est toi) et sa complice il s'agit de criminels recherchés par la Tour Blanche. Nous les emmenons pour qu'ils soient jugés.
Le capuchon tombe en arrière, révélant le visage de Maelia. Je rattrape son corps de justesse, lui laissant ainsi reprendre ses esprits. Des Blancs Manteaux et des liges, il ne manquait plus que cela!
J'observe Aelghir en silence qui ne semble pas avoir reconnu ma compagne, et me tourne vers Eltharion Gaidin. "Vous, encore. Il semble que toujours nos chemins se croisent. Cette fois n'est sûrement pas la dernière, amis elle ne sera pas ma fin."
Un cri, un grognement de rage, et les trollocs cachés dans les bois alentour se précipitent sur la troupe. J'en profite pour ramener sur son visage la capuche de Maelia qui prend les renes, puis désarconne dans le chaos régnant un blanc manteau jeune recrue et fais un geste à Aelghir. Il comprendra. Qu'importe son choix, il ne faut pas qu'il meure....pour l'instant.
Je tente de m'accrocher à Maelia tandis qu'elle dirige le cheval d'une main de maître. Le course commence...Ce que je déteste ce moyen de transport!
Des trollocs sortent des bois, des becs d'aigles et des mufles là où aurait du se trouver des nez. Des sabots à la place des pieds de cerains.
L'ami du ténébreux s'enfuit avec sa complice.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Les enfants encore en selles, lance l'assaut sur les trollocs, tandis que la recrue désarçonnée et Muflot tire leur épées en suivant!
Tout à leur étonnement de se voir combattre les ennemis aux côtés des liges!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Combattre des Trollocs aux côtés de messire Eltharion et des siens m'est un plaisir et un honneur . L'escrime du Lige est impeccable et il tranche du Trolloc avec assurance . Moi-même, je hache les affreuses bestioles avec allégresse bien que côtoyant par moment des Enfants qui se défendent vaillamment quoiqu'avec nettement moins de classe . Mais , pour l'heure, les ennemis de mes ennemis sont mes amis, pour l'heure seulement ... Tout en bataillant, je pense au visage à peine entrevu et à la mêche rousse échappée de la noire capuche . Ils me semblent familiers sans que je puisse y mettre un nom.
(Rp off: loin de moi l'envi de foutre la merde
Mais la Eltharion,je crois que t'a pourri le bg a Galldrenn
En tout cas c'est l'impression que ca donne.
Autant les BM etait tout a fait attendu, c'etait previsible et justifié
Autant tu arrive avec ton grand panache blanc et tout les gardes de Tar Valon qui s'y sont raliés, comme ca et grand justicier que tu est tu vient defendre la personne qui est sous ta protection
Bon alors reflechissons rationnelement, donc evidement ton but comme tu le prouve des ton arrivé, c'est de defendre Aelghir d'une menace larvique (c'est tres honnorable)
Bon on continue, donc le campement des BM est pres de Tar Valon, bon... pres... ce sont des BM... disons relativement pres pour des BM
Le campement d'Aelghir est un peu derriere si j'ai bien suivis (si si)
Et donc Aelghir se fait attaqué et tu survient comme ca innopinement
Moralité de cette histoire : Eltharion il a de vachement bon yeux et les chevaux de la Tour, ben c'est pas de la merde)
1- J'ai eu quelques mots avec le chef de ces blancs manteaux.
2- Leur campement est tout proche de Tar Valon.
Ce qui fait que j'ai de trés bonnes raisons de les surveiller.
Maintenant je connais bien Aelghir, je sais qu'il a établit son camp dans les environ. je vois tout un détachement de BM se diriger vers lui, il est logique que j'intervienne, je vais pas les laisser s'en prendre à lui.
Je ne vois pas en quoi je pourri le BG de Galldrenn, il avait toujours la possibilité de s'echapper et c'est d'ailleur ce qu'il a fait.
Pour en terminer avec les notes RP OFF, mais seule une du MJ Elann confirmerait...
Je pense que le camp des Blancs Manteaux a d'excellentes raisons pour être placé sous bonne garde et très étroite surveillance, sans grande difficulté si près de la Tour Blanche. Que les forces de l'Ombre aient échappé en premier lieu à cette surveillance n'a rien de si étonnant, car après tout, ce sont des forces de l'Ombre, et les Blancs Manteaux étaient ceux surveillés.
Qu'un détachement de gardes de Tar Valon se tienne prêt ne paraît pas si étonnant. Que le Protecteur de la Tour les guide, est un peu moins explicable mais peut l'être ou non, selon la proximité indiquée par Maître Eltharion. Avec tout le tatouin fait à Tar Valon autour de ce duel, m'est avis que la Tour y jetait un oeil.
Moi-même je n'ai pas osé poser là mon personnage, estimant qu'il était présentement occupé ailleurs. Il viendra en retard sans doute !
En tout cas je trouve que RP-iquement la situation a très bien tourné !
Là où tu as parfaitement raison Gondar, c'est qu'il faut toujours rester prudent dans ce genre d'interventions, et ne pas trop exagérer tout en préservant le côté épique, aventureux ou singulier des choses.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
cela est un peu dommage que Eltharion n'est pas attendu un poil de plus, pour voir l'action de Galldrenn, il faut un peu laisser les méchants agir, sinon c'est pas marrant!
et pour les commentaires, il y a le topic COMMENTAIRE, Sacrée Lumière!!! je comprends maintenant comment le grand Commandeur à perdu la tête, avec des gars comme vous!! pollueurs de topic!
Hustler: ça sent mauvais dans le coin!!! il appel les meutes en renfort et fonce à travers les bois pour arriver sur la colline d'*Aelghir, et là se déroule le combat contre 2 poings de Trollocs! Sans plus réflechir, Hust se jette dans la mélée, et à coup de griffes et de crocs, abat sa part de force des ténèbres!il appercoit deux deux-pattes qui se débinent à travers le camps trolloc, puis s'enfoncer dans la forêt!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Rp off : ma colline est une petite colline . Comment tout ce monde peut tenir dessus, mystère !
Chouette ! Des loups ! Chouette ! Encore des Liges ! Chouette ! Des ménestrels ! Ah ! non ! Dommage, ils auraient mis l'ambiance et on aurait droit à un chant épique d'époque après la bataille . - Plus on est de fous, plus on massacre du Trolloc ! Hardis les petits !
La course se poursuit sur plusieurs lieues, avant que Maelia et moi nous décidions de faire une halte. Tandis que ma compagne se passe de l'eau sur le visage en reprenant ses esprits, j'observe les alentours, méfiant. Les cris éloignés des trollocs nous parviennent encore, amoindris par la distance. "Je ne pourrais plus retourner à la Tour, à présent."
La voix de Maelia est coupante, la colère se devine sur son visage de marbre. "En effet. Si vous vous y risquiez, vous perdriez probablement bien plus que la vie."
Une larme coule sur sa joue, larme qu'elle essuie négligeament.
"Votre promesse tient toujours n'est-ce pas? Il me guérira ? Il empêchera la maladie de s'étendre et mes saignements de nez disparaitront ? "
Je me tourne vers elle, un instant agacé par tant de peine et tant de naïveté de sa part. Pourquoi cette peur de la mort? Le réveil surviendra et rien ne pourra l'empêcher. Cette femme serait probablement plus heureuse après son réveil, forte de son nouveau départ... "Il le fera. Il est tout puissant, Il saura guérir le mal qui vous ronge, car Il est la Maitre de tout mal."
Elle reste silencieuse et semble absorbée dans ses réflexions. Il faudra bien qu'un jour elle disparaisse, je le sais, pourtant sa présence me réconforte. Je hais cette attirance que j'éprouve et qui me redonne un semblant d'humanité, je hais ce désir qui m'anime. Elle mourra bientôt, je me le promets. Relia était la seule qui puisse jamais lire en moi, la seule qui ai jamais compris mes pensées... "Vous mentez n'est ce pas ? Il n'y aura pas de guérison n'est ce pas? Il est tout puissant, mais il se moque des humains. Vous même, il ne vous a pas sauvé tout à l'heure, et il n'a pas sauvé votre "Relia" ! "
Je fais volte-face les yeux lançant des éclairs et mes doigts se serrent sur ma lance. "Ne prononcez jamais plus son nom."
"Et pourquoi donc ? N'êtes vous donc pas capable d'assumer sa mort, n'êtes vous donc pas capable d'assumer votre propre implication dans cette affaire?"
Le coup part sans que je puisse le retenir, et Maelia tombe, la joue en sang. Les larmes de ses yeux tombent sur son visage qui n'exprime plus qu'une frayeur indicible. Elle ne me servira à rien, à présent. Elle n'est rien. Le visage de Maelia se déforme et prend l'apparence d'un autre. Relia....Pourquoi faut-il toujours que tu reviennes ? Pourquoi ne me laisses tu pas tranquille! Une pluie de coup s'abbat sur elle, le sang se répand sur la terre brune si différente de chez moi...Relia disparait soudain, et je relâche avec horreur le corps de Maelia. Mes yeux restent sec, je reste immobile, tout juste conscient de ce que je viens d'accomplir. Bruit de pas sur le sable...Une douce odeur bien connue de moi. Souvenir de ma Terre Natale. "Cela faisait longtemps, Jibrille."
Je me retourne avec lenteur et observe ma presque-soeur avancer vers moi d'une démarche féline...
[Observe la scene avec interet et tisse lentement et avec soin un lien d'esprit et d'eau pour garder Maelia en vie... Un moyen de pression sur ce Galldrenn, certainement Ta'veren, est bienvenu, d'autant que ses allégeances sont on ne peut plus confuses.]
Rp off: Dsl Aelhhir mais c'était trop tentant.... en plus vu que tu m'avais fauché mon Bm j'peux bien te prendre quelques misérables Trollocs, hein?
Rp on
Rentre au galop dans les rangs des Trollocs.
Le choc est violent, et plusieurs Trollocs disparaissent sous les sabots de Fléau avant que le grand destrier noir ne soit freiner dans sa course.
Surtout ne pas s'arrêter, sinon c'est la mort.
Talonne Fléau pour qu'il continue à se frayer un passge au travers de la masse hurlante d'engences de l'ombre.
A sa droite et à sa gauche son épée taille dans la chair et les trollocs tombent le long de son passage.
Seulement ils sont nombreux, et malgré son habilité, son épée n'arrive pas à parer tous leurs assaults assénés à l'aide d'une multitudes d'armes allant de la faux au sabre courbe. Et déjà son armure porte les stigmates de cet affrontement à divers endroits.
Un nouvel assaillant s'effondre, la tête pratiquement fendu en deux, quand une flèches, lancés avec une force titanesque arrive à transpercer son armure et se fige dans son épaule gauche.
Manque d'être désarconner par le choc de l'impact, mais arrive de justesse à maintenir son assise. Son bras gauche prend désormais inerte sur son côté et il sent le sang s'écouler le long de ce dernier.
Continu à lutter, mais sait que bientôt il sera submergé...
Les Bm ne sont pas très loin, mais il préfère encore périr que les rejoindre.
Apercoit seulement Messires Aeghir et Eltharion, accompagné de gardes Tar Valon.
Sa seule chance de salut...
Pour l'honneur et la lumière!
Sous sa direction Fléau se cambre, et se met au galop, traversant les rangs de trollocs en prennant soin d'en pietiner plusieurs au passage.
La distance jusqu'à Eltharion et les gardes de Tar Valon se réduit rapidement.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le Lige à la rousse barbichette arrive sur nous au galop de son grand cheval zain en s'ouvrant un chemin sanglant parmi les Trollocs . Un longue flèche est plantée dans son épaule et son visage livide se couvre d'une abondante sueur . Parviendra-t-il jusqu'à nous ? Je hurle, pour couvrir le fracas des armes : - Messire Eltharion ! Votre compagnon est en mauvaise posture . Allons à sa rescousse !
Sans attendre sa réponse mais sûr de sa détermination, je m'enfonce dans les rangs compacts des créatures des ténèbres - Maudit soit Galldrenn et que la mort noire s'abatte sur lui à cet instant même ! - et mon épée effectue de larges et mortels moulinets, tranche des mufles et des becs dégoulinants de bave et de sang, des bras velus et musculeux armés de faux ou de piques . A mon côté, le Lige brun se bat sans défaillance . Les gardes font bravement leur part pour que nous parvenions à dégager Barberousse . - Tenez bon, messire !
Au moment même où nous parvenons à sa hauteur, le jeune Lige glisse de sa selle et messire Eltharion le rattrape dans ses bras . Les soldats de Tar Valon se placent aussitôt en couverture et je continue à faucher autour de nous la mauvaise herbe du ténebreux à grands hahans de bûcheron . Vengeresse se fait lourde au bout de mes bras ...
Hustler:un coup de crocs dans le talon de ce bouc et il s'effondre, me laissant toute la place pour le saisir à la gorge et de tourner la tête dans tous les sens pour lui arracher un morceau, mais un coup de poignard dans les côtes,m'oblige à quitter le combat après avoir attendu que ce puant soit bien mort!
la douleur est forte, mais mes pattes vont encore bien, je m'éloigne de la coline, et jette un regard en arrière, il ne reste plus beaucoup de bêtes, encore 5 et les hommes pourront fêter les victoires! je me couche pour lécher ma blessure, quand cela ira mieux, je rejoindrais la clairière.
Continu à se frayer un chemin à travers les rangs compactes de Trollocs.
Mais la progression est malaisée. Son épaule le lance, n'a plus aucunes sensations dans son bras gauche et cela le gène énormement pour repousser toutes les attaques venant de ce côté.
Arrive à proximité des gardes de Tar Valon, qui luttent sans merci pour se rapprocher de lui.
Un Trolloc au bec d'aigle armé d'un sabre courbe bondit sur son flanc gauche. Parvient à pivoter à temps pour l'embrocher.
Mais dans un dernier sursaut de rage, l'engeance de l'ombre arme son bras et le frappe puissament au côté.
L'armure et la côte de maille encaisse une partie du choc mais ne résiste pas et le sabre de son ennemis lui inflige une profonde blessure un peu au-dessus de l'aisne.
La douleur explose dans son flancs. Pas le temps de s'y apesentir, son salut n'ai plus qu'à une poignée de toises.
Retire son épée du corps du trollocs agonisant en s'aidant du pied. Puis talonne une dernière fois Fléau pour qu'il rejoigne les lignes alliées.
Arrive enfin à hauteur des grardes de la Tour Blanche.
Sauvé....... sa vue se brouille avant d'être recouverte d'un voile noir....
Fait voltiger ses deux épées, abattant les trollocs les uns aprés les autres. Aperçois Barberousse en difficulté, il a perdu connaissance. Se fraie un chemin jusqu'à lui et l'attire sur le devant de sa selle. Fait appelle au dernière force de T'cheran pour qu'il nous conduise le plus vite possible à la Tour Blanche. Il faut confier le blessé à une soeur jaune le plus vite possible.
Alerté par le tumulte, je rassemble de ma puissante voix quelques Enfants de ma garde et nous enfourchons prestement nos montures vers les lieux du drame. Un nuage de poussière témoigne encore du passage des rejetons des Ténèbres et bientôt nous rejoignons les premiers corps épars des fiers guerriers tombés au combat ... certains étreignent encore leurs victimes, enlacements de fers et de chairs. Quelques Enfants achèvent les monstres aux gueules béantes, dans un dernier râle, la vie s'échappe une fois de plus.
le précédent écuyer ayant été jugé trop proche des idées Caramonistes a succombé la nuit dernière à un étouffement aqueux ... ses dernières paroles furent pour le Ténébreux: "Seigneur des Ombres enveloppe moi et serre-moi j'ai froid ... glub .... glub ... glob...." Ainsi meurt les traitres.
Je mets pied à terre et soulève la tête d'un brave blessé à la tête. La tête tombe. Argllll !!! Vengeance. Mon sang ne fait qu'un tour. Retrouvez-moi le Capitaine Tharne, nous devons unir nos forces et pourchassez ces engeances.
Nous jugerons plus tard les actes, lavons d'abord cette terre du mal qui l'a foulé !
Enfant Geaisu, sonnez du cor, la chasse commence !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les deux Liges quittent le champ de bataille, mais je ne leur en tiens nulle rigueur, ils ont abattu leur comptant de Trollocs . Des loups s'en prennent vaillamment aux monstres survivants . Les braves bêtes, on dit qu'ils exècrent les Trollocs et autres créatures des ténèbres . Des Blancs Manteaux rappliquent soudain pour seconder les leurs déjà sur place . Il en est tombé pas mal sous les coups des TRollocs mais j'ai du mal à les plaindre . Les Liges partis, les loups s'esquivant à l'arrivée des Enfants, la colline semble grouiller de capes blanches pour beaucoup souillées de rouge . Leurs capitaines, dont un au perçant regard bleu ou gris, donnent de la voix pour les rameuter et harceler les derniers Trollocs . La Larve, en nous jetant dans les jambes les créatures de son maître n'a pu nous abattre mais a réussi à nous fausser compagnie ... Soudain, mon genou blessé à deux reprises au cours de mon combat contre Galldrenn, l'autre jour, cède et je trébuche en avant . Le vent d'une lame de faux frôle ma joue, je me laisse carrément tomber et roule sur moi-même pour échapper à la fureur de l'affreux au groin de sanglier . Je n'ai pas lâché Vengeresse et en exhalant un cri de fureur, je lui fait décrire un arc de cercle . Les pattes fauchées, le Trolloc s'effondre en glapissant . Je m'écarte de lui qui essaie de m'atteindre encore malgré le sang qui coule à flot de ses moignons et c'est alors que je me rends compte d'une humidité chaude et poisseuse sur ma joue gauche . J'y porte la main et tressaille de douleur . Plus prudemment je tâte la plaie ... Ma joue est ouverte de la tempe au menton et saigne abondamment .
J'aurai dû le prévoir, j'aurai dû le savoir, mais peut être que je ne voulais pas voir les conséquences que ça allait engendrer.
Je m'étais rendue à Tar Valon pour retrouver mon presque-frère et voilà, par un malheureux concours de circonstaces, que celui-ci devient un Ami du Ténébreux.
Elle lui manque donc à ce point.
Avec les bruits de Blancs Manteaux qui courent dans tout Tar Valon, ainsi que de sa présence m'ont été suffisant pour le retrouver. La vengeance de mon Clan va être exaucée et j'espère qu'il ne s'en sortira pas vivant, quelques soit son exécution, je ne laisserai personne le tuer, ils n'en ont pas les capacités, il est trop fourbe et trop malin pour se laisser tuer. Que ce soit tout seul ou avec l'aide d'un sous-fifre !
La bataille fait rage au loin, mais ceci n'est pas mon affaire, je ne suis pas venue ici pour une quelconque bataille, les liges et les Blancs Manteaux sont assez entraînés pour se battre contre ces créatures de l'ombre.
Je m'avance encore dans les brousailles, recherchant constamment des traces, des indices suceptibles de me guider, un cheval est passé par là mais qu'est ce qui me dit qu'il va m'ammener à lui? Est-il assez faible pour avoir recours à ces bêtes ?
Décidément, il n'aura pas fini de m'ennuyer.
Je m'enfonce de plus en plus, tandis que le bruit d'une rivière arrive à moi. Je peux enfin les distinguer, mais cette inconnue ne me dit rien qui vaille, s'il est tant corrompu, je ne donne pas cher de sa peau, même si sa présence peut lui apporter un quelconque réconfort. Elle est irremplaçable et elle le restera.
Accroupie et figée dans l'attente d'une action, d'un signal, je les observe et puis,
Un dialogue.
Un conflit.
Une lance et enfin une succession de coups.
Je ne ferme pas les yeux, je n'en ai pas besoin, cette scène ne m'est que trop familière, la folie n'engendre que ces scènes et ces douleurs. Je décide de m'approcher et ce, sans avoir besoin de prendre garde, il sait que je suis là, la Terre Triple est notre mère, on ne peut l'oublier.
"Cela faisait longtemps, Jibrille."
Ses mains sont maculées de sang et je savais qu'il n'avait plus de raisons de vivre après la mort de Rélia. La recherche du Dragon n'a fait que pousser cette échéance mais maintenant, l'un de nous deux devra mourir.
Pourquoi est-ce que je ressens ce sentiment, cette tristesse? Je sais qu'il n'est pas possédé par le Ténébreux mais par elle, cette solitude qui le consume et le tue.
Je m'avance lentement, pour le regarder encore fois dans les yeux, il ne semble pas avoir de plan, il ne semble pas me rejeter, ni éprouver du mépris pour moi, tandis que je tombe à genoux et lui donne cette dernière étreinte.
"Ce monde méprisable, ce monde que tu détestais tant va s'effacer, que ton salut se fasse par la mort mon frère."
Je sens ses bras se crisper autour de moi à cause de la douleur, la même douleur qu'il a causé à Rélia quand il l'a tuée de sa lance, cette lance qui lui transperça le ventre.
"Est-ce que tu la vois maintenant ?"
La lance s'enfonce de plus en plus.
Ses bras restent autour de moi alors que je l'entends murmurer, ces paroles réconfortantes qui ne font qu'amplifier ma douleur.
Son souffle n'est plus, ainsi est-il libéré.
Deux corps resteront sans vie, dont un que je ne lache pas encore, cette odeur de la Terre Triple mais plutôt celle de mon frère, je ne veux pas l'oublier, je ne veux pas l'oublier lui.
Non loin de là, un autre terrible affrontement se prépare.
Grâce à son instinct infaillible, le fier Barbare a immédiatement repéré son adversaire dissimulé dans l'ombre.
Un rayon de lumière fait luire l'œil torve et glauque qui est fixé sur lui. Malgré son expérience de ce genre de situation, le Barbare ne peut réprimer un frisson d’appréhension. Il sait que tout va se jouer en un seul instant et que la moindre erreur pourrait être fatale.
Du regard, il défie l’œil sinistre qui le fixe sans ciller.
Lentement il approche sa main du coutelas qui est passé à sa ceinture. De toutes les armes c’est celle qui est la plus difficile à manier.
Il se souvient à cet instant des paroles de son vieux maître « En toute circonstance, le couteau constitue l’arme ultime. Apprends à le maîtriser et nul adversaire ne saura te résister. »
A pas prudents, il s’approche de son adversaire qui, imperturbable, soutient son regard.
Des gouttes de sueur coulent le long de son large front mais, complètement absorbé dans la réalisation du geste fatidique, il les ignore.
Sa main se pose enfin sur le manche du coutelas.
L’ennemi ne bronche pas.
Plus qu’un dernier pas et il sera enfin à portée.
Un instant de doute.
Il n’a le droit qu’à une seule et unique chance.
Et s’il échouait ?
Faisant appel à sa farouche volonté, le Barbare écarte cette pensée.
Lentement il reprend sa respiration et la bloque dans sa large poitrine.
Les nerfs tendus comme des cordes de piano, il franchit le pas fatidique.
Son geste est fulgurant.
Un éclair.
Net. Précis.
Impeccablement détachée du reste de son corps, la tête de la truite s’envole et le Barbare pousse un puissant cri de victoire.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Une autre douleur soudain, auprès de laquelle la brûlure de mon visage est accessoire . Le souffle coupé, je me plie en avant avec un cri de surprise . Nul sang ne coule de cette blessure car je sais qu'un autre l'a reçue et qu'elle le tue, mon presque frère par les combats que nous avons mené l'un contre l'autre et qui nous ont liés aussi étroitement qu'une amitié ... Galldrenn est en train de mourir ... NON !
La douleur dans mon ventre, le sang sur mes mains. Cette odeur ...Depuis combien de temps n'ai je pas revu mon pays ? Je revis les querelles du passé, les rires de mon enfance. Jib, petite fille de dix ans, qui jouait à la guérriere en délaissant ses poupées. Relia, au sourire éblouissant et aux cheveux flamboyant, dont le regard de braise me faisait perdre mes moyens. Puis les Ténèbres...Ma lance dans sa poitrine, son souffle brûlant qui cesse son éternel murmure. Et l'abyme, le long sommeil. Dans cet univers de tristesse toujours croissante, deux noms restent inscrits dans ma conscience. Ma soeur Jibrille, que j'ai protégé même dans l'Ombre, et Aelghir, ennemi mais pourtant si semblable à moi-même...Le feu dans mes veines... Dans un dernier effort je souris à Jibrille et glisse à son oreille mon ultime message. "Merci....."Un battement de coeur. Silence. Le cri d'Aelghir s'élève sur la colline, ivre de rage et de mépris. Et de tristesse. Les Ténèbres, encore et toujours les Ténèbres. un battement de coeur. Silence. Le visage de Relia apparait une dernière fois, sur le visage de ma soeur, symbole de délivrance et de liberté. Un battement de coeur. Silence. Finalement la Roue tournera éternellement...Nul ne peut l'arrêter, nul n'en a le pouvoir. Aelghir...Ne fais pas la même erreur que moi. Un battement de coeur. Silence...............................
... Le cor sonne au loin répondant à nos appels. Les fumées se dissipent et l'air se rafraîchit, la nuit tombera bientôt. Notre compagnie est encore proche du campement du Capitaine Tharne, on aperçoit derrière le bois quelques feux éclairant les guets. La nouvelle s'est répandue comme une trainée de poudre et les aller-retours s'organisent pour prendre soins des blessés. J'ai pris commandement d'une escouade d'Enfants du camp, je pense que le Capitaine Tharne, qui me tarde de rencontrer, ne m'en tiendra pas rigueur. La tâche est ardue entre l'enterrement des humains et la crémation des suppôts du Menteur. Ca pue le bouc et la mort et on se hâte d'en finir. La fraîcheur de mes hommes m'encourage à suivre la piste des trollocs. J'ai organisé des relais pour l'intendance et les renforts. Mon objectif pour l'instant est de mettre la main sur un damné et de le soumettre à la question puyis d'en faire un exemple pour les pourceaux de sa race. Je ne sais encore quel comportement adopté si je croise les sentinelles de la Tour Blanche. Cela dépendra de leur coutoisie et de leur promptitude à nous agresser.
*Crac ... groin .... groumpfffff*
Je lève mon bras pour faire halte et aussitôt la colonne se met en garde et s'abrite. .... Nul bruit à présent... quel dommage que nous n'ayons emmené un pisteur. Ma lame luit en sortant de son fourreau.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je me relève . La douleur est partie, aussi soudainement qu'elle était survenue ... Pas le sentiment de vide ... Je remets Vengeresse au fourreau et me mets en marche . Devant moi, une escouade de Blancs Manteaux fait autant de bruit qu'une horde de sangliers en rut .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Enfant Muflot:Messire vous êtes blessé, voulez vous que l'on vous soigne au camp avant de repartir?? La troupe du Capitaine Elbinoe vont finir de nettoyer!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Est-ce à moi que vous vous adressez ? Non, je n'ai pas besoin de vous ... Ce n'est pas aussi grave que çà en a l'air .
Ce n'est pas parce qu'on a découpé du trolloc côte à côte qu'on va vivre heureux ensemble ... Mais, bon, ne pas brusquer le blaireau ... Cette blessure me fait un mal de chien et la fatigue plombe mes bras . Et surtout, il faut que j'aille là-bas .
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Il n'a pas tort, le Blanc Manteau . - Et vous procèderiez vous même ?
Il faut souhaiter qu'ils disposent d'un homme de l'art ! Je vois mal l'autre avec ses grosses pattes !
Capitaine Fargan: Messire si vous voulez être soigné convenablement, je peux vous faire rapidement conduire à la Tour, Eltharion nous a demandé de veillez sur vous et je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheur.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
A tout prendre, il vaut mieux une soeur jaune qu'un boucher en manteau blanc . Je me tourne vers l'officier de Tar Valon et acquiesce avec un certain soulagement et une non moins certaine difficulté à parler : - Capitaine, la proposition bienveillante de messire Eltharion m'agrée . Mais souffrez que je diffère quelque peu . Je sens...Je dois aller me rendre compte moi-même de ce qui est advenu à la Larve Malèfique, ce Galldrenn que le ténébreux a mis sans cesse sur mon chemin . Serait-ce trop vous demander de m'accompagner ?
Capitaine Fargan: Cette demande est tout à fait légitime, je vous accompagne. Nous allons vous prêter une monture jusqu'à ce que mes hommes aient retrouvé votre cheval. Il faut cependant faire vite, vos blessures ont l'air serieuses.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Peu après, nous voilà à galoper dans la pente en direction du nord, suivant le chemin par lequel Galldrenn s'est enfui emmenant avec lui la femme mystérieuse à qui je dois d'avoir été quasiment paralysé . Les chocs durs des sabots se répercutent dans ma joue déchirée sur laquelle je tiens plaqué un chiffon déjà imbibé de sang .La douleur est atroce mais une pensée m'obnubile et me jette en avant : est-il mort ? Et est-ce que je souhaite vraiment qu'il le soit ? Aurais-je pû le sauver ? Ou bien, aurait-il réussi à me circonvenir ? Je dois savoir . Ensuite, je suivrai ce capitaine à la Tour Blanche et ... Qui vivra verra ... Nous avons déjà en commun notre haine des Blancs Manteaux ... Sang et sacrées cendres, ce que çà fait mal !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Nous arrivons, à travers les broussailles, en vue d'une rivière . Et là, sur la rive, une femme, une jeune Aielle tient entre ses bras un corps inerte, ayant dégorgé sa vie avec son sang par une plaie largement ouverte dans sa poitrine . La lance ensanglantée git près d'eux . Plus loin, la femme en noir est étendue, immobile, morte elle aussi ? Car Galldrenn est mort, je n'ai plus de doute ... Je souffre, pas seulement physiquement . Comment puis-je regretter un adversaire qui souhaitait ardemment ma mort ou mon allégeance à son maître ?
Je mets pied à terre .
Capitaine Fargan: C'est donc lui Galldrenn. D'aprés Eltharion il n'a pas toujours été un serviteur de l'ombre, il y a même eu une époque où il fut un guerrier loyal et droit. Personne ne marche assez longtemps dans l'ombre qu'il ne puisse revenir vers la lumière. J'espère qu'il est en paix. Pour ce qu'il fut, confions le à dernière étreinte de la mère.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je ferme les yeux et remercie en mon coeur le capitaine pour ses paroles compatissantes . Oui, Galldrenn n'a pas toujours été un serviteur du mal et sans doute était-ce ce qui me faisait ne pas le haïr tout à fait . J'approuve sa généreuse intention et je voudrais le faire moi-même, mais la perte de sang et le choc de ma blessure me l'interdisent . Je lui demande:
- Pouvez-vous, avec vos hommes, vous en charger ? Je pense que vous avez l'accord tacite de messire Eltharion .
Capitaine Fargan: Je m'en chargerait volontiers, mais je crois que nous devrions d'abord parler à cette aielle, elle est de son peuple, je ne connais pas leurs coutumes funéraires elle saura surement quoi faire.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
M'a semblé entendre un bruit à ma gauche, furtif, et une drôle d'impression, un picotement entre les omoplates, comme si quelqu'un fixait sur moi un regard mal intentionné . Je jette un regard de côté mais n'aperçois personne à part les gardes de Tar Valon qui s'intéressent surtout au spectacle offert par Galldrenn et sa meurtrière .
Des montures viennent briser le calme qui règnait à présent.
Depuis quand Galldrenn possède la capacité à attirer qui que soit où que ce soit ?
De toute manière, je n'aime pas qu'on me dérange !
Et c'est quoi ce papottage?
Ecoute d'une oreille distraite ce que disent les inconnus, je ne suis pas d'humeur à laisser quiconque toucher Galldrenn !
Un des deux hommes semble vouloir me parler, tandis que le balafré reste à l'écart.
Capitaine Fargan: *Pas trés à l'aise face à l'Aielle*
Pardonnez moi de troubler votre recueillement madame, mais galldrenn est de votre peuple, si vous le voulez nous vous laissons vous charger des funérailles.
Non, je dois terminer ce que j'ai commencé. En ce qui concerne mon frère, je me charge de ses "funérailles", si vous voulez par contre, établir celles de cette femme, je n'y vois pas d'inconvénient, elle mérite aussi une tombe décente.
Je vous remercie de votre offre bien qu'inutile qu'elle soit.
Est-ce que vous pouvez vous en aller un moment, je voudrai accomplir cette tâche seule, à moins que vous ne vouliez vous occupez de...cette dame à ce moment même.
J'attends que l'homme dispose du corps de cette Maelia et je commence à creuser ce qui va être le tombeau de Galldrenn. J'observe tout de même ces deux personnages qui connaissent semblerait-il Galldrenn, est-ce que le balafré a une dette envers lui? Ce serait bien drôle!
Avant de déposer le corps de mon frère dans son tombeau, je remets en place ses vêtements ainsi que son voile sur son visage, enfin un dernier baiser sur le front, et je remets la terre au fur et à mesure que sa silhouette disparaît.
Applatissant la motte comme un enfant le ferait avec un tas de sable, je me relève et lui promet de nous revoir dans l'autre rêve.
Bien que sa place ne soit pas appropriée, elle est tout de même jolie même pour une enfant venant du désert.
C'est fini, bien que les larmes me soient dispensées, je ne puis me résoudre à une infinie tristesse.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je réponds d'un signe de tête, ma gorge est nouée et je m'en veux, Galldrenn ne me voulait que du mal . Je souhaite juste que son maître ne s'interesse plus à moi... Soudain, résonnent des sabots dont je reconnais aussitôt la musique. - Nero !
Il vient à moi, encensant de joie de me retrouver . Mon plaisir égale le sien . Je flatte sa musculeuse encolure . Il est bridé mais la selle set resté au campement . Tant pis . Je bondis sur son dos et fais un signe au capitaine : - Vous avez raison . Allons-y . Je vous suis .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Enfant Muflot:qu'est ce qui se passe de louche ici? je savais bien qu'il fallait les suivres, m'avait pas l'air très droit l'autre balafré qui préfère pisser le sang plutot qu'on le soigne!
il sort de derrière les arbres qui l'abritaient Qu'est ce qu'il se passe ici? qui sont ces deux morts alors qu'il n'y avait pas de combat ici ? et vous (a Jibrille) qu'est ce que c'est que cet accoutrement??
oula ya quelque chose de pas clair!!
Je regarde sans comprendre l'homme qui m'interrompt. Je ne répond pas. Je n'en ai pas la force. Je suis lasse...si lasse! Je jette la dernière poignée de terre sur le corps de mon frère et sans un regard vers les autres, prend la route de la Terre Triple. Ma terre natale...Sentir encore une fois l'odeur de notre demeure! Revivre pour lui ces instants à jamais évanouis...Je commence à courir, et ma couse effrenée laisse un trainée de poussière derrière moi. Je fuis le présent, le passé, le futur. Je fuis mon frère...
Capitaine Fargan:Nous enterrons des morts, et la jeune femme qui vient de partir est une aielle, peut-être quand si vous partez maintenant et que vous galoper sans vous arrêter jusqu'à l'échine du monde, vous arriverez en même temps qu'elle.
En ce qui nous concerne nous rentrons à Tar Valon. Venez messire Aelghir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je talonne Néro et suis le capitaine . Ma tête est légère d'un coup . La plaie saigne à peine désormais mais je crois que j'ai perdu pas mal de sang à voir l'état de ma cotte, par ailleurs déchirée . Je dois présenter un triste spectacle ...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Enfant Muflot:Mais ne partez pas comme ça, JE VOUS PREVIENS JE VAIS AVERTIR MA HIERARCHIE!!
regarde les deux cavaliers partir, et retourne derrière les fourrés , là où il avait laissé chon cheval! Monte en selle et rejoint au galot le reste de la troupe qui fini de nettoyer le champ de bataille!
Capitaine Fargan:Avertissez qui vous voudrez, vous n'êtes pas en Amador ici, vous ne faites pas la loi. Je ne prend mes ordres que de Tar Valon et de messire Eltharion.
Continue sa route
RP off: nous ne sommes pas que deux, les hommes du capitaine Fargan sont là aussi un peu en retrait.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Mais qu'est-ce que çà peut nous faire ? Commence à me les briser menu, ce Blanc Ment tôt ! C'est çà, va pleurer auprès de ton papa . Et prévois un grand mouchoir ... Même plus mal ; Est-ce bon ou mauvais signe ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Alors que je m'avance sur le champs de bataille, au milieu des volutes de fumées puantes des trollocs qui finissent de bruler, je vois l'Enfant Muflot, arriver, le visage rouge de colère et les lèvres remuant de rancoeur. Que ce passe t-il, Enfant Muflot ?
salut de celui-ci Enfant Muflot:Capitaine, l'attaque à servi de diversion à une manigance de l'ombre, un peu plus loin dans les bois, j'ai intercepté un groupe louche, une femme aielle tennant un homme mort dans ses bras, à côté d'une jeunne femme morte également. Un certain Aelghir était présent, salement amoché mon capitaine! L'aielle est partie en courant d'un côté et Aelghir est parti avec les gardes de la tour blanche, mon capitaine!
Hummmmmmmm, bon rapport Enfant Muflot, vous pouvez disposer!
Ce Aelghir, toujours dans les situations les plus louches, je pense qu'un bon interrogatoire ne lui ferait pas de mal! il doit comploter quelque chose!!
Je me rend à l'auberge, j'ai assez chevauché pour aujourd'hui, et de toute facon, nous ne les rattraperons pas!
Rentrez au camp, veillez à ce que le Commandeur soit à l'aise et surtout qu'il ne s'échappe pas!
Je tourne la bride d'Estar et me dirige au trot vers l'auberge, je meurs de soif!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Laissant derrière nous la clairière où Galldrenn a trouvé une fin méritée de la main même d'une femme de son peuple, nous nous dirigeons au petit trot vers Tar Valon . Le capitaine jette sur moi des regards que je devine à la fois inquiets et circonspects . Son supérieur lui a certes ordonné de veiller sur moi mais sans doute s'interroge-t-il sur les motifs de la sollicitude de celui-ci à mon égard et sur les liens qui m'unissaient à l'Aiel ami des ténèbres . De légers vertiges affectent ma vue .
- Capitaine, me décidè-je à l'interroger, Tar Valon, est-ce loin encore ? Et ... Messire Eltharion vous-a-t-il fait part de ses intentions à mon encontre ?
Capitaine Fargan: Nous sommes presque arrivé, vous allez bientôt recevoir des soins. Messire Eltharion m'a seulement demander de veiller sur vous et de vous proposer notre assistance.
Si vous désirez en savoir plus, vous pourrez lui poser des questions une fois sur place.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sans doute n'en sait-il pas plus que moi . Sinon,il ne dira rien de plus . Qu'importe, d'ailleurs ;il suffit que je ne dégringole pas de mon cheval ...