La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Et bien ce topic est public histoire de pas faire un topic privé en plus. Il sert à mon perso afin de retourner dans sa famille pour découvrir certaines choses.
En chevauchant, je fouille dans mes affaires, et j'en sors une épée. Un aspect quelconque, l'air plutôt vieille, mais bien entretenue.
Je croise le regard interrogatif de Liliana.
C'est un souvenir du temps où j'étais négociant pour un marchand. Nous n'avions pas les moyens de nous payer des mercenaires, et je savais me battre. Alors j'ai toujours porté une épée pour me défendre, et défendre mes marchandises. Aujourd'hui, c'est pour toi que je la porte
Mais pourquoi devrais-tu te battre, je suis là ! Je donnerai ma vie pour toi, tu n'as pas besoin de prendre de tels risques.
On verra ça ce soir . Je dois tout de même te prévenir : je ne suis pas un maître d'armes. Je sais me servir de mon arme, et d'autres armes, mais guère plus que cela.
Moins fort, comme pour moi même : De toute façon, ce n'est pas ce que mon père aurait voulu.
Mon esprit vagabonde dans ce moment de quiétude. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas trouvé ainsi dans la nature sans être entourés d'humains. Je pouvais sentir facilement trois meutes différentes, sans les chercher particulièrement. A mon contact, je sens leurs esprits quelque peu surpris, mais moins que les premières fois que je rentrais en contact avec des loups. La rumeur se répand vite parmi eux que des Deux-Jambes savent communiquer.
Nous échangeons les salutations d'usage, je leur présente ma compagne en réponse à leurs interrogations, mi-intriguées, mi-camarade.
Je remarque l'air interrogateur de Liliana.
Pardon, j'étais perdu dans mes pensées, et quand cela m'arrive, mes frères m'appellent. Ils sont enchantés de faire ta connaissance.
Qu'a t'elle dit déjà avant que je ne laisse mon esprit vagabonder ? Ah oui, un pressentiment. Je me méfie de ce genre de pressentiment, ils ont fâcheusement tendance à se vérifier.
Je pourrais t'en parler plus en détail si tu veux. J'ai moi même découvert ça progressivement. Par exemple les limites de distances, ce que l'on peut percevoir, le nombre de loups avec lesquels on peut communiquer simultanément, leur protocole très formel, ... Bien des choses que l'on n'imagine pas.
D'abord je dois dire que c'est une sensation indescriptible. C'est un peu comme si on te chuchotait dans l'oreille. Les loups trouvent ça tout à fait naturel entre eux, mais sont très surpris d'avoir "à nouveau", comme ils disent, des Deux-Jambes qui parlent avec eux. Oui ils nous appellent des Deux-Jambes, avec des variantes, comme les Deux-Jambes-qui-manient-le-feu-et-suscitent-la-foudre pour les femmes qui canalisent. Leur langage est très imagé. D'ailleurs ils donnent des noms qui sont impossible à transcrire dans notre langage humain, comme Lune-d'argent-qui-se-reflète-sur-la-neige-par-une-nuit-d'hiver-quand-l'haleine-se-mue-en-nuage.
Et encore c'est un raccourci rapide.
" Lune-d'argent-qui-se-reflète-sur-la-neige-par-une-nuit-d'hiver-quand-l'haleine-se-mue-en-nuage, c'est trés imagé comme mot! Donne-t-il un nom à toutes les personnes qu'ils croisent? je serai curieuse de savoir comment il m'appelent. Et comment te surnomme-t-il?"
Seules les personnes avec lesquels ils conversent ont un nom en règle général. Les autres sont désignés par leur fonction et leur apparence. Par exemple, le grand Deux-Jambes à poils roux Pour les noms, en général ça va dépendre d'une première impression. Mon nom petit rire nerveux vient d'une première impression.
Si Ils ont des noms peu flatteurs comme "jeune chiot" pour désigner un humain qui agit sans réfléchir et qui est très agité. Leurs noms pour les humains sont courts, moins imagés qu'entre eux. C'est difficile à expliquer. C'est comme si pour les humains, il s'agissait d'une vague esquisse alors que pour les loups, c'est un ensemble de sensations, une image précise, des sons, des odeurs.
Mais pour toi, c'est curieux les loups n'ont pas un terme précis, facile à traduire, c'est une image un peu floue. Comment décrire ... Une sorte de chouette mais une chouette qui voit ce que les autres ne voient pas. Tu les intrigues beaucoup en fait.
J'accélère la vitesse de ma monture afin d'atteindre plus vite l'auberge. Je pose pied à terre et laisse mon cheval dans l'écurie.
Nous entrons, une chaleur emplise de bonnes odeurs appétissantes nous accueille. Mon estomac se manifeste alors de plus belle, le serveur, comme répondant à cet appel, nous conduit à une table:
" Deux ragouts bien chauds et une carfe de jus de kiwi."
L'homme parait étonné:
"Désolée ma petite dame, mais la maison ne fait de tel breuvege, je peux vous proposez de la bière."
" Trés bien, va pour une chope chacun."
L'aubergiste revient en un temps record. Le service n'est pas si mauvais que ça, même si ils n'ont pas de jus de kiwi! Enfin nul n'est parfait à part notre bonne auberge Je commence alors à manger avec avidité, Elann en faisant de mê.
Après une heure de chevauchée, nous arrivons enfin en vue de mon village natal, je ralentis l'allure afin de me retrouver au niveau d'Elann:
" Nous y sommes presque. "
J'abore un large sourire heuseuse de retrouver les miens:
" Tu verras ma mère est quelqu'un de trés particulier, elle réconforterai n'importe quel frère loup sur l'espèce humaine, c'est une femme sage, bien plus que la plus part de celle de la tour. Enfin tu jugeras par toi même. Mais ne lui parle pas du pendentif, c'est à moi de le faire"
Tout en conversant, nous affranchissons le seuil du village. Je descends de cheval, afin de poursuivre le chemin à pied. L'endroit n'a pas changé depuis mon départ. Nous nous engageons dans les rues étroites et arrivons enfin devant mon ancienne demeure. Les murs sont noircis, une partie de la batisse est effondrée. Je lache les rénes et m'engouffre à l'intérieur en trompe. Le mobilier a été brulé, il ne reste presuqe rien de mon ancienne vie. Une peur panique m'envahit, comme une certitude qui s'imposae à moi, elle est morte.
Après une heure de chevauchée, nous arrivons enfin en vue de mon village natal, je ralentis l'allure afin de me retrouver au niveau d'Elann:
" Nous y sommes presque. "
J'abore un large sourire heuseuse de retrouver les miens:
" Tu verras ma mère est quelqu'un de trés particulier, elle réconforterai n'importe quel frère loup sur l'espèce humaine, c'est une femme sage, bien plus que la plus part de celle de la tour. Enfin tu jugeras par toi même. Mais ne lui parle pas du pendentif, c'est à moi de le faire"
Tu penses que j'ai besoin d'être réconforté ? Ta présence à mes côtés me suffit.
Tout en conversant, nous affranchissons le seuil du village. Je descends de cheval, afin de poursuivre le chemin à pied. L'endroit n'a pas changé depuis mon départ. Nous nous engageons dans les rues étroites et arrivons enfin devant mon ancienne demeure. Les murs sont noircis, une partie de la batisse est effondrée. Je lache les rénes et m'engouffre à l'intérieur en trompe. Le mobilier a été brulé, il ne reste presuqe rien de mon ancienne vie. Une peur panique m'envahit, comme une certitude qui s'imposae à moi, elle est morte.
Je découvre un village reculé du Tear. Soudain Liliana s'arrête devant des ruines incendiées. J'espère que cette femme est partie s'installer ailleurs ... A voir l'expression de douleur sur le visage de ma compagne, je comprends qu'elle n'y croit pas. Avant toute chose, il faut s'assurer du sort de sa "mère".
Tandis qu'elle fouille la maison, je la laisse pour m'enquérir auprès des voisins.
RP OFF: désolée mais en ce moment je manque d'inspiration
Je me blottis quelque instant dans les bras d'Elann, puis un besoin de savoir m'assaillit et m'oblige à trouver des réponses.
" Il faut que je sache, il faut quon me raconte comment cela est arrivé."
Je sors alors de la batisse, et vais frapper à la porte d'une maison voisine.
Elle ne semble pas accepter la mort de sa mère adoptive. C'est très dur pour elle, elle était tellement contente à l'idée de la revoir enfin après toutes ces années. Pour l'instant, je ne peux rien faire de plus que rester à ses côtés.
La vieille femme jette un regard en biais à l'homme qui vient de parler. Quelque chose dans son visage la dérange beaucoup. Ces yeux peut-être, mais elle ne sait pas trop. Elle a la vue qui baisse.
Ecoutez, on m'a relogée ici il y a peu. Avant j'étais dans le quartier Est, mais trop crasseux et bruyant. J'ai récupéré cette maison d'un oncle, décédé, y'a pas 8 lunes et ...
Oui, ça ne vous interresse pas hein ?
Vous dîtes que la Jeanne d'à côté c'était la mère de la p'tite ?!?
Reniflement de dédain. et ben ch'rais vous j'le dirais pas trop fort ! C'tait qu'une sorcière et elle a eu ce qu'elle méritait si vous voulez mon avis.
Elle pactisait avec le diable... Elle faisait des potions et jettait des sorts.
La vieille femme remarque enfin le visage en larmes de la jeune fille et se dit qu'elle a peut-être été trop loin. Enfin, moi, mam'selle, c'que j'en dis, c'est ce que tout le monde en dit dans le quartier vous savez. Ch'uis pas là depuis longtemps.
Mon visage se ferme au fur et à mesure de la tirade de la vieille femme.
Je crois que vous nous avez dit ce que nous voulions savoir. Nous n'allons pas vous déranger plus longtemps.
Sorcière ! Toujours ce mot ! Pourquoi ne peut on laisser les gens différents tranquilles ?
Je me tourne vers Liliana, qui n'a rien dit depuis tout à l'heure. Je sens qu'elle lutte contre sa douleur, et je crains qu'elle ne veuille encore en savoir plus. C'est curieux mais à l'entendre, j'étais sûr que sa mère était très aimée de ses voisins. Comment en sont ils arrivés à la traiter de sorcière ? Aurait elle guéri mystérieusement certains tandis qu'elle ne pouvait rien faire pour d'autres ? J'ai bien peur que ces questions ne restent sans réponse.
Ecoutez, on m'a relogée ici il y a peu. Avant j'étais dans le quartier Est, mais trop crasseux et bruyant. J'ai récupéré cette maison d'un oncle, décédé, y'a pas 8 lunes et ...
Je comprends mieu pourquoi son visage ne m'était guère familier.
et ben ch'rais vous j'le dirais pas trop fort ! C'tait qu'une sorcière et elle a eu ce qu'elle méritait si vous voulez mon avis.
Elle pactisait avec le diable... Elle faisait des potions et jettait des sorts.
Mon être tout entier bouillonne, la colère monte si vite en moi que je suis accapable de la controler. L'injustice de ces propos entraine des larmes emprisonnées depuis trop lontemps.
Enfin, moi, mam'selle, c'que j'en dis, c'est ce que tout le monde en dit dans le quartier vous savez. Ch'uis pas là depuis longtemps.
" Effectivement, vous ne connaissez pas assez ces lieux pour pouvoir en parler, sinon vous seriez que cette femme a soigné votre oncle d'une forte fièvre, il y a de nombreuses années. Je n'ai pas besoin de votre pitié écoeurante, et j'espère qu'aucune "sorcière" ne croisera votre chemin quand votre souffrance sera plus grande que vos préjugés."
Je crois que vous nous avez dit ce que nous voulions savoir. Nous n'allons pas vous déranger plus longtemps
Nous reprenons le chemin, mais je décide d'emprunter les routes passantes. Nous croisons alors un ancien ami de ma mère , je m'arrête un instant, mais je n'ose l'aborder de peur que sa réaction soit identique à celle de la vieille folle.
RP OFF: je commence à avoir des crampes...
" Tu as raison, j'y vais "
Je m'avance doucement, l'homme léve la tête. Son regard me rassure, il s'approche rapidement de moi, les bras ouverts, un sourire pour seul expression.
" Liliana, ma citrouille dédicasse halloween "
Il me sert contre lui, puis fait un mouvement de recul:
" Je ne devrais pas me comporter ainsi, tu es une femme maintenant. "
Mon regard s'attriste de nouveau.
" Tu as appris pour ta mère, je présume plus bas . Ne te fais pas remarquer, les choses ont changeaient depuis ton départ. Allons bavarder à l'auberge, je suis installé là-bas pour le moment avant de reprendre la route."
" Je voudrais te présenter quelqu'un: Elann, mon compagnon, voici Tom il est ménestrel et un trés viel ami."
"Moi aussi, jeune homme. "
Puis se retournant vers moi:
"Rosana est morte dans des conditions étranges, avant l'accident des hommes, richement habillés, étaient venus, ils recherchaient une enfant seule ,qui aurait pu être recueillie, il y a une vingtaine d'année. Ta mère les a reçu. Elle m'a alors demandé de te retrouver au plus vite, qu'elle avait une nouvelle à t'apprendre. Mais en revenant bredouille de Tear, j'ai appris qu'on l'avait retrouvé morte chez elle, un verre rempli de tisane à coté. Tout le monde a pensé qu'elle s'était empoisonnée elle-même. Et des rumeurs ont commencé à courir, qu'elle donnait des breuvages maléfiques, qu'elle était une amie du ténébreux. Des imbéciles ont alors mis le feu à sa maison afin qu'aucune trace ne reste d'elle ici."
C'est étrange, et bien pire que ce que je craignais. Il y a une grosse différence entre l'accusation de sorcellerie des ignares et cette fin suspecte. Mais tout cela a certainement un rapport avec ce fameux médaillon. Oui ! Le médaillon. Cet homme semble bien connaître le monde, peut être aura t'il une idée.
Liliana, si tu montrais à ton ami ton médaillon, il aurait peut être une idée de ce que tout cela signifie.
Je tire alors la chaine dissimulée dans mon corsage, et la tend au ménestrel:
" Ma mère me l'a donné avant mon départ, c'est mon seul lien avec ma naissance. Peut être cela expliquerait certaines choses?"
" C'est le blason d'une famille, il m'est famillier mais je n'arrive pas à y mettre un nom. Il faudrait que je cherche dans des archives. Je comptai me rendre dans le cairhien, je trouverais surement des informations la-bas, ils ont une bibliothéque extraordinaire."
Je tourne la tête vers Elann, le regard empli de remerciement. Tom sourie puis ajoute:
" Bien, je crois que je vais aller réunir mes affaires, et seller mon cheval. Je vous rejoinds à l'entrée du village, je ne serai pas long."
" Oui tu as raison, elles vont s'impatienter sinon. "
Nous avançons alors vers l'entrée du village, je baisse la tête afin d'éviter le regard des habitants.
Je passe mon bras autour des épaules de Liliana. Je sens bien qu'elle a besoin de tout le soutien que je peux lui apporter. Elle voulait découvrir ses origines, mais pas ainsi, elle pensait d'abord retrouver sa mère, et un peu de son enfance.
Nous rejoignons rapidement nos montures. Nos affaires à nous sont prêtes, puisque nous ne nous sommes pas installés. Nous montons et rejoignons Tom à la sortie du village.
Nous devrions remonter la rivière Erinin jusqu'à Aringill pour atteindre rapidement Caihrien.
Tom opine.
Par chance nous trouvons un bateau marchand à l'embarcadère du village qui accepte de nous emmener vers le Nord.
Chers spectateurs, pour des raisons de budget, [small]et de risques d'assoupissement, mauvais vis à vis des annonceurs[/small], les trois jours que durent le voyage vous sont gracieusement épargnés. Vous aurez donc l'immense joie au prochain épisode de retrouver tous vos héros favoris tout près de Caihrien, après des aventures palpitantes à remonter l'Erinin jusqu'à Aringill, puis chevaucher jusqu'en Cairhien.
Chers spectateurs, nous sommes heureux de vous annoncer que la production nous a accordé une rallonge pour vous offrir la suite des aventures de vos héros préférés !
Notre voyage arrive enfin à son terme. Cairhien ! Cette cité est vraiment très impressionante ! Surtout pour moi qui n'ait plus l'habitude ni le goût des villes. Je fais un effort pour ne pas montrer la gêne que me provoque l'entrée dans cette foule.