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Joute 23
(Sujet créé par DarkShadok l 01/08/08 à 16:33)
La joute dont vous êtes le héros
Pour cette 23ème joute, nous vous proposons un thème touffu voire arborescent Jouteuses, jouteurs, vous allez faire vivre à vos lecteurs une expérience hors du commun dont ils ne sortiront pas indemnes.
De l'action !
Des paysages magnifiques !
des scènes torrides !
des CHIPS !
Tout cela il y aura, et bien plus, mais seulement si le lecteur le décide ^^
Cette joute est à présent terminée, vous pouvez lire les textes ICI.
En effet, comme Raymond Queneau a écrit un "conte à votre façon" où il laisse au lecteur le choix de l'histoire qu'il veut se voir conter (... ou pas, mais nous y reviendrons), vous allez devoir proposer au lecteur des alternatives à votre histoire, à des moments-clés de celle-ci.
La contrainte est que ces étapes sont imposées, mais vous pourrez les faire intervenir lorsque vous le souhaitez. A ce moment-là, l'histoire pourra prendre plusieurs chemins possibles (par un artifice de votre choix), comme dans les livres dont vous êtes le héros. Il faudra alors proposer au lecteur deux versions de votre histoire. Vous pourrez au long de l'histoire faire intervenir un autre moment-clé, qui fera se diviser le récit encore une fois en deux.
Ça vous semble compliqué ? Eh bien ça l'est alors pour clarifier les choses nous partirons de la structure classique d'un conte :
* la situation initiale: elle présente les personnages et leurs caractéristiques essentielles ainsi que les conditions dans lesquelles ils vivent. Le lecteur découvre le cadre dans lequel l'action va prendre naissance. Le temps employé est donc habituellement l'imparfait;
* l'élément perturbateur: un événement, un choix du personnage vient bouleverser la stabilité de la situation initiale. Cette perturbation est souvent signalée par un complément de temps (un groupe nominal tel que un jour ou un mot invariable tel que or). Le passé simple sert à relater cet événement qui déclenche l'action.
* l'action: c'est généralement la partie la plus longue du récit puisqu'elle correspond aux aventures du personnage principal; elle relate les épreuves qu'il rencontre et qu'il doit surmonter;
* l'élément de résolution: un événement, un personnage ou une action mettent fin aux aventures du personnage principal;
* la situation finale: elle marque le retour des personnages à la stabilité, que ce soit dans le bonheur (le plus généralement) ou dans le malheur.
Sur ce conte se calquera le canevas suivant :
* Situation initiale : "dans la nuée", "dans la ville" ou "sur des sons de cloche",
* Éléments perturbateurs : un étrange animal apparait ou un hurlement retentit,
* Actions et éléments de choix : voler un objet/abandonner quelqu'un, tuer un personnage/fuir, traverser un miroir/demeurer dans l'ombre,
* Élément de résolution : fin d'un monde.
On a donc une situation initiale au choix, un élément perturbateur au choix, puis un couple action au choix fuir/tuer, traverser/demeurer ou bien voler/ abandonner. Comme vous pouvez le voir, ce n'est pas un canevas linéaire, puisqu'à chaque étape vous pourrez faire partir l'histoire dans deux directions différentes, comme dans le conte de Queneau.
Le but n'est évidemment pas de vous faire remplir des pages et des pages d'histoires alternatives . Vous avez la possibilité de faire se rejoindre vos récits parallèles; vous pouvez au contraire les faire partir dans des directions totalement opposées. Vous pouvez même totalement ignorer les choix du lecteur et poursuivre un seul fil du récit, si vous le voulez (un peu comme dans le conte de Queneau, même si le lecteur veut connaitre l'interprétation du rêve des petits pois, il ne l'aura pas).
De même, vous pourrez présenter ces choix au lecteur comme vous le souhaitez, sans être obligé de quitter le fil du récit; par exemple en jouant sur une ambigüité dans le récit, ou bien une hésitation, un défaut de perception d'un des personnages (Exemples : "le brouillard envahissait mon champ de vision, était-ce une colline parsemée de dolmens que je montais, ou pénétrais-je dans une forêt, je n'aurais pas su le dire." ou encore "je m'en souviens comme si c'était hier, je m'étais trouvé face à face avec un énorme ours... ou plutôt un gigantesque oeuf en chocolat.").
La longueur sera de maximum quatre pages (en gros une situation initiale plus un élément perturbateur plus une action et une fin), sans compter les développements alternatifs de l'histoire (en gros une ou deux pages de plus pour la version alternative).
Pour finir, voici un exemple de conte, composé de main de maître par Liliana, dont vous pourrez vous inspirer... ou pas
*Situation initiale : dans la ville
*Elément perturbateur : un animal étrange
*Action : fuir/tuer
*Elément de résolution : la fin d'un monde
" Dans la ville de gotam, il y avait des canards qui volaient au dessus d'un nid de coucou.
Soudain un tigre-éléphant sortit des buissons Version fuir:
Les canards appeurés prirent leurs envols, laissant le nid de coucou seul face au monstre.
Fin 1:
L'éléphant-tigre sauta alors sur le nid, ce qui déclencha une bombe atomique réduisant à néant gotam city.
Version tuer:
Un canard vert, plus téméraire que les autres, se dirigea vers la bête et planta son bec dans les yeux du tigre-éléphant. Venant à sa rescousse, les autres canards piquèrent à leurs tours en direction du monstre, qui s'effondra sous les coups.
Fin 2:
En mourant, l'éléphant-tigre lança une malédiction sur les canards qui tombèrent tous comme des mouches à travers le monde, ceci déclencha une réaction en chaine dans le règne animal qui s'éteignit en moins d'une année. "
Ceci est une des version possibles Dans ce cas, il existe une fin pour chacune des versions, ceci n'est évidemment pas une obligation, on aurait pu trouver une fin similaire. De plus, j'ai fait apparaitre les parties (version fuir, version tuer, fin 1, fin 2) ceci n'est pas nécessire, c'était simplement pour illustrer mon exemple.
Voilà, à vos multiplumes, plumes parallèles, plumes imaginaires, plumes de Schrödinger. Nous sommes à votre disposition pour toutes les questions que vous pourriez avoir
Je vais poser une question qui est pas mal revenue lors des précédentes joutes : Faut-il écrire exclusivement de la fantasy?
Je crois, et mes confrères me feront signe si je me trompe, que nous n'avons pas déterminé de genre précis. Donc, je pense que non, comme pour la dernière joute, je crois que le genre est libre.
Après, j'attends d'avoir la confirmation de notre cher Shadok ou de Liliana (qui nous est chère aussi )...
Le sujet impose de suivre un déroulement précis terminant obligatoirement par "la fin d'un monde " ? ou le canevas proposé n'est-il qu'un exemple?
Peut-on varier la forme avec des numéros du genre "livre dont vous êtes le héros?"
Exemple :
1
Si vous voulez combattre la poulpe géante à quinze têtes, allez en 3.
Si vous fuyez, allez en 35.
3
Si vous avez une épée, allez en 7.
Si vous avez un cure-dents, rendez-vous au 10.
Sinon Lugh, le truc c'est qu'il n'y a qu'un endroit (par exemple fuir ou affronter un monstre) où le lecteur a un choix à faire (pour des raisons de simplification), donc la deuxième partie de ton exemple ne colle pas ici
C'est vrai mais je pense que ça peut aussi être intéressant
La consigne est donc : introduire un choix pour l'élément perturbateur (choix libre, en introduisant un des éléments proposés) et un pour l'action (parmi un des couples de choix).
Ce sur quoi je voudrais insister, c'est que vous n'êtes pas obligés d'introduire ces choix mécaniquement: sur la forme, c'est libre, on peut passer par des liens cliquables pour relier les différentes parties; sur le fond, cela ne doit pas être un catalogue de récits alternatifs, vous pouvez jouer avec les différences que vous introduisez selon les choix du lecteur.
En fait je dirais que la principale différence avec une histoire classique, c'est que le lecteur en fait partie (en tant qu'influence extérieure, de protagoniste ou même de héros, pourquoi pas). A vous de jouer avec votre lecteur, de gérer les conséquences de ses choix.
Depuis le temps que je proposais le thème du conte le voilà enfin arrivé En plus avec une histoire a choix multiple c'est encore mieux.
Pour vous aider dans cette tâche essayez ce petit
logiciel qui est très utile pour ce genre de narration.
Par contre 4 pages pour raconter plusieurs histoires en une ça va être juste.
Bonne chance au jury qui aura plusieurs histoires à lire pour chaque jouteur. S'il y a 10 jouteurs avec chacun 4 ou cinq bifurcations ça va vous faire du boulot
Belle initiative. Depuis que le jury tourne, on peut dire que nous assistons à une diversification des joutes ce qui est vraiment bien
Sur ce conte se calquera le canevas suivant :
* Situation initiale : "dans la nuée", "dans la ville" ou "sur des sons de cloche",
* Éléments perturbateurs : un étrange animal apparait ou un hurlement retentit,
* Actions et éléments de choix : voler un objet/abandonner quelqu'un, tuer un personnage/fuir, traverser un miroir/demeurer dans l'ombre,
* Élément de résolution : fin d'un monde.
Même question que lugh : ça, c'est un exemple ou une obligation ?
Là, j'aurais été prêt à partir sur autre chose, mais il est encore temps de changer.
Autre question (je ne désespère pas d'être fixé pour la première ) :
Faut-il (peut-on) donner des indications de mise en page avec son texte pour que celui-ci soit présenté d'une façon qui nous convienne (par exemple l'utilisation de plusieurs polices, ou une disposition spéciale) ?
Ou alors est-ce à nous de nous débrouiller avec les balises html ?
pas de connotation plaintive dans cette sous-question
Alors pour la deuxième pour la mise en page, écrivez comme vous voulez, le tout est que ce soit lisible, compréhensible pour nous Pour les balises html, je n'y connais rien et je pense pas être la seule, donc ça serait discriminatoire comme consigne Pour la première question j'attendais que mes chers collègues puissent répondre si ils étaient dans le coin afin qu'on soit d'accord (à 400 %) Mais de toutes façons, je te réponds en fin d'après midi si ils ne se sont pas manifestés d'ici là.
EDIT:
Pour ta première question, le jouteur doit choisir une situation initiale parmi celles proposées, introduire un choix pour l'élément perturbateur (choix libre parmi la liste, en introduisant un des éléments proposés) et pour l'action (parmi un des couples de choix) puis le jouteur doit conclure avec l'idée de fin proposée..
Elora : nous espérons (fortement ^^) que des contraintes naîtra l'inspiration
Pour ce qui est des balises HTML, je comptais faire un petit tutorial dès que je serai revenu de vacances; mais si vous ne les utilisez pas, ce ne sera évidemment pas discriminatoire.
En fait je me rends compte que ce n'est pas forcément pratique, pour la raison suivante : il faut que la cible du lien soit suffisamment éloignée du lien qui mène vers cette cible pour que ça marche (s'ils sont tous les deux visibles sur la même page, cliquer sur le lien n'a aucun effet).
Bon, je donne tout de même la méthode pour ceux que ça intéresse :
* pour la cible du lien, entourer le texte voulu par les balises < a name="texte1cible1" >texte de la cible 1< /a >
* pour former un lien il faut entourer le texte par : < a href="#texte1cible1" >texte du lien< /a >
(enlever les espaces après les < et avant les >)
Le deuxième inconvénient c'est que le nom des cibles doit être unique, et ceci à travers tous les textes puisqu'ils seront tous sur la même page. Pour pallier cela je propose de nommer les cibles selon la règle suivante : "titredutexte_ciblex" (titre du texte sans espaces suivi du numéro de la cible, chaque cible ayant un numéro distinct).
Non mais dites, aucun texte envoyé pour l'instant, n'allez pas me dire que vous êtes débordés par vos vacances ? Allons bon ! Vous avez encore 1 (grosse) semaine pour écrire, paufiner, chouchouter votre texte ! Hop hop hop là, un peu de créativité que diable !
Pin'shae... consacre, consacre, c'est un bien grand mot que celui là !
Aelghir : ben utilise le moteur, et merde à la planète ! Après tout le réchauffement climatique, c'est pour la sauvegarde des coteaux de France (Pfff laissez tomber) (moi hein pas les textes !)
Penser à ceux qui n'avaient pas de stock d'aspirine sous la main pour comprendre le sujet, il faut plus de temps que d'habitude pour s'y mettre Allez, du courage ! J'essaierai de rendre un texte pour la date et je prononce même le serment de Bébel !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Quelle célérité Aelghir !
Mais qui féliciter ? A, B, C, D ?
Bravo aux participants
De rien ! On m'appelle la Flèche !
Qui féliciter ?
Il était une fois un indécis nommé Bébel, placé devant un choix ardu. Qui féliciter ?
Il tira sur ses oreilles l'une après l'autre, se passa nerveusement les doigts dans les cheveux, se pinça le nez en soufflant très fort, se rongea les ongles en crachotant les petits bouts avec un bruit d'arrosage automatique, se cura pensivement les deux narines, cligna six fois des paupières, bâilla à s'en décrocher la mâchoire, débarrassa une de ses incisives d'un peu de salade qui y était collé depuis son dernier repas, s'étira en grognonnant puis se frotta les tempes pour évacuer une migraine naissante. Il se trouvait face à un cruel dilemne. Allait-il féliciter tout le monde quitte à passer pour un flagorneur ? Ou bien n'allait-il féliciter personne de sorte que tous le considèreraient désormais comme un être méprisant et méprisable ?
Quel que fût son choix, tout était fini pour sa tranquillité !