La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !

L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum, mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.

Rendez-vous sur les nouveaux forums ici: www.pierredetear.fr/forum

N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear

- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS

La Horde du Contrevent
(Sujet créé par Sihaya l 20/04/09 à 19:22)
non favori


d'Alain Damasio, où comment un auteur français nous offre une petite merveille.


Aller en bas de page
Sihaya
12/04/2009 15:32


Je cite :

J'ai terminé le horde du contrevent il y a un moment et je m'en suis toujours pas remis. Un livre bouleversant et qui me laisse un grand sentiment de solitude. Ce livre m'a prit aux tripes d'une façon incroyable. Je le conseille fortement à tout le monde.
- Gertrude Sedaille

Je viens de commencer la Hordre du Contrevent d'Alain Damasio.
Extraordinaire! Je suis comme toi Shadok je suis sous le charme, ce livre restera parmi mes plus belles expériences

C'est tellement inhabituel comme histoire, avec des personnages captivants et des paysages! On n'a qu'à fermer les yeux pour les voir ces vents terribles qui parcourent l'histoire.
Vraiment exceptionnel!
- Mélisande

J'ai fini la Horde du Contrevent il y a quelques jours, et c'est un roman qui restera dans ma mémoire et que je relirai certainement régulièrement.
- Shadok







Le Cafard Cosmique :

C’est une quête.

La quête d’un groupe d’hommes et de femmes remontant une terre plate à la recherche de la source du vent, ce vent contre lequel ils luttent pour avancer et qui a forgé leur univers, leur culture, la forme de leurs maisons et de leurs chansons, leur langage et leur enfance.

La quête d’un auteur au bout des mots, au bout du souffle, en pleine expérimentation en royaume de fantasy, avec poésie, audace et ce qu’il faut de lyrisme pour réussir un chef-d’oeuvre.


GRAND PRIX DE L’IMAGINAIRE 2004

Littérature de genre par essence, la SF a parfois bien du mal à se débarrasser des carcans qu’elle se construit elle-même. Explorations alternatives d’une réalité qui souvent nous dégoûte, les littératures de l’imaginaire [au sens le plus large du terme] s’offrent pourtant de magnifiques promenades en marge des chemins traditionnels, balisés ou simplement évidents. Dès lors, on peut parler de littérature de résistance, un parti pris que ne renie pas Alain DAMASIO.

De par son ambition assumée et sa flagrante originalité, « La horde du contrevent » fait partie de ces textes qui se moquent des frontières et s’adressent de fait à tout le monde. Beaucoup plus proche de DELEUZE que d’ASIMOV, son auteur ne fait pas dans la demi-mesure. Ovni littéraire aussi magnifique que déroutant, « La horde du contrevent » relève du long poème en prose comme de l’allégorie politique, l’ensemble traitant de l’éternelle question du dépassement. Et par dépassement, il est clairement [et même dialectiquement, soyons fous] question d’atteindre l’inconnu, de trouver un sens à l’existence [oui oui] en touchant les bords d’un monde singulier, entièrement issu de l’imagination d’un auteur à part.

(JPGAjoutez à cela l’excellente idée d’une bande originale composée par Arno ALYVAN [NDCC : uniquement pour la version grand format du roman], et vous obtenez non pas un livre univers, mais un livre monde, pluridisciplinaire, à lire, à écouter, à regarder et finalement [c’est là qu’est le génie] à méditer... [cf. l’interview de DAMASIO et ALYVAN ]


Sur une terre plate [pour simplifier], 23 personnages sont décidés à rejoindre l’extrême-amont, le bord du monde, la réponse à la grande question. Tous développés avec précision, humour et une certaine forme de chirurgie littéraire impeccablement complétée par la décidément très bonne musique d’Arno ALYVAN, ces 23 personnages [pour ne pas plagier les anglais et parler de « characters »] forment la 34ème horde du contrevent. Selon la formule classique qui veut que la somme des parties soit supérieure au tout, la horde du contrevent s’embarque pour un voyage initiatique que Nicolas Bouvier pourrait parfaitement définir avec sa malice habituelle : on ne fait pas un voyage, c’est le voyage qui vous fait... Et vous défait.

Avec une plume tour à tour conceptuelle, magnifique, difficile et limpide, Alain DAMASIO promène son lecteur de surprises en agacements, d’émerveillements en stupéfaction, via une narration décalée ou éclatée.

Manier 23 personnages n’est évidemment pas chose facile, s’imposer un tel défi littéraire tient tout autant de l’exploit que du masochisme le plus brutal [une phrase que l’on appliquera également à l’éditeur tout en le félicitant chaleureusement pour son courage et sa prise de risque], mais Alain DAMASIO sait où il va. Exigeant, prétentieux au sens le moins péjoratif, délicat et somme toute complètement barré, il retombe toujours sur ses pattes et signe ici un chef d’œuvre unique.

Non, « La horde du contrevent » ne plaira pas au lectorat traditionnel de SF. Oui, le livre en agacera plus d’un. Mais les autres, ceux qui aiment la littérature parce qu’elle explore de nouveaux territoires, ceux-là mêmes seront séduits et emballés par un voyage surprenant, magique et parfaitement incorrect.




Critique

Il traine pas mal d'études de ce bouquin sur internet, c'est dire
Par exemple ici, mais à lire après le livre, sinon trop de choses sont révélées, c'est vraiment dommage.




En gros, pour moi, une merveille, difficilement résumable, et qui je l'espère deviendra culte, sans pouvoir parler de référence - bien trop atypique

Génial !




Je m’en sortis parce que je compris, du cœur de mon effondrement, que toute la Horde n’était encore debout sur la lande que par ma faculté active à la faire vivre. La solitude n’existe pas. Nul n’a jamais été seul pour naître. La solitude est cette ombre que projette la fatigue du lien chez qui ne parvient plus à avancer peuplé de ceux qu’il a aimés, qu’importe ce qui lui a été rendu. Alors j’ai avancé peuplé, avec ma horde aux boyaux, les vifs à un pas et une certitude : l’écroulement de toutes les structures qui m’avaient porté jusqu’ici – la recherche de l’origine du vent, les neufs formes, l’Extrême-Amont, les valeurs et les codes de ma Horde – ne m’enlevait pas, ne pourrait jamais m’arracher, pas même par leur mort, ce qui ne dépendait, authentiquement, que de moi : l’amour enfantin qui me nouait à eux.
Druinàn
14/04/2009 20:58
et caetera....

Je l'ai lu en janvier après avoir lu quelques avis sur le forum.

Pour moi, la science fiction en tant que genre, c'est Asimov, Heinlein, Herbert et bien d'autres comme Hamilton parmi les nouvelles têtes. En film c'est évidemment Star Wars, Star Trek, Blade Runner. Bref, des mondes blindés de technologies plus ou moins futuristes, des robots et des rayons lasers.

Aussi ne parlerai-je pas de la Horde du Contrevent comme d'un roman de science fiction. J'adore la SF justement pour ce dépaysement, ses turbo réacteurs, les vertes collines de la terre (si vous ne devez lire qu'une chose de Heinlein, lisez cette nouvelle) et des batailles spatiales épiques. Dans la HDC, rien de tout ça, que des femmes et des hommes, du muscle, de la sueur et la volonté de se dépasser, de repousser ses propres limites.

Pour moi, la Horde, c'est un tout. Ce n'est pas un livre, c'est une expérience. On n'est pas lecteur ou spectateur, on est le 24ème membre de la Horde. Et cette implication, je ne l'ai ressenti que rarement au cours de mes lectures.

Quand Golgoth crie "Stèche, formation en goutte et on y va, les crocs, restez pas à la traîne.", on aurait presque le réflexe de s'arcbouter et gueuler "Clar".

Cette oeuvre ne fera jamais l'unanimité car trop originale. Mais ceux qui se laisseront embarquer par la poésie d'Alain Damasio ne regretteront pas le voyage. J'en suis encore sur les fesses. D'autant que malgré un abord apparemment difficile à la lecture du résumé, on rentre assez facilement dans l'histoire par un vocabulaire riche en trouvailles et en situations improbables qui nous émerveillent tout au long de ce parcours initiatique autant pour les protagonistes que pour le lecteur.

D'ailleurs, dès la fin du livre, on a envie de s'y replonger pour mieux apprécier ce qui à la première lecture aurait pu nous échapper. Et quand on arrive à relire un bouquin, c'est qu'il a fait résonner quelque chose en nous. J'ai relu le SdA, j'ai relu le Silmarillion, j'ai relu Dune, j'ai relu Cyrano et je relirai la Horde du Contrevent. Le signe en principe que l'on a affaire à un auteur parmi les plus grands. Et c'est à mon avis le cas d'Alain Damasio.
Eltharion
15/04/2009 15:21
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

Ca donne envie tout ces commentaires, je le met sur ma prochaine liste de courses... Et je saurais à qui m'en prendre si ça ne me plait pas...

Et quand on arrive à relire un bouquin, c'est qu'il a fait résonner quelque chose en nous.

Je suis en train de relire la Belgariade et la Mallorée pour la 9ème fois, ça a du bien raisonner...
Sihaya
15/04/2009 16:27


Oui mais c'est à cause du vide qu'il y a dedans



Elle était facile


Plus sérieusement, c'est une très belle œuvre, mais vraiment atypique !
Sur certains passage, c'est merveilleux si tu lis à voix haute, c'est bourré d'allitérations et autres figures de style, le fond colle à la forme - ou l'inverse ?

Ça te laissera pas indifférent

[small][small][small](mais sinon, pas le fouet, nooooooooooon....)[/small][/small][/small]
Druinàn
16/04/2009 22:32
et caetera....

J'avais mis cela sur le topic que lisez vous en ce moment. Je le remets ici où il trouve une place légitime.

Dès les premières lignes, on embarque dans un voyage au bout du monde et au bout de chacun des protagonistes de ce chef-d'oeuvre. Sur une planète/continent battu par des vents implacables, un petit groupe, la Horde, lutte pour parvenir à trouver l'origine du vent qui porte toutes les croyances des peuples de ce monde.
Une plume magnifique fait prendre corps le combat de chaque instant auquel se livrent ces vingt trois individus qui ne forment pourtant qu'un une fois en route. Tout est justifié et expliqué, dans un langage foisonnant de références au vent. J'ai d'ordinaire beaucoup de difficultés à accrocher à la poésie mais là, elle est omniprésente et indissociable de la Quête ; elle devient un élément important du récit. Je n'ai pas trouvé de temps morts du fait du constant changement de personnage et donc de point de vue, chacun éclairant à sa façon les événements qui se déroulent. On frémit pour ces grandes gueules si fortes et pourtant si fragiles. On se délecte des morceaux de bravoure face au vent et dans les moments de répit avec des défis incroyables.
Bref, c'est un livre qui m'a soufflé, et dont je recommande fortement la lecture à tous ceux qui veulent sortir des sentiers battus et rebattus de la sf et de la fantasy car ce n'est ni de l'une ni de l'autre. La Horde du Contrevent est pour ainsi dire un genre à part entière.
Pin'shae
20/04/2009 18:54

Aielle ayant soumis un Champion.

Comment, en tant qu'aéromancienne sur GW et voileuse IRL, ai-je pu jusqu'ici passer à côté de ce livre? Je n'en suis que page 630, autant dire au début , mais vraiment je suis comme happée par ce livre-tourbillon

J'ai commencé hier soir, et j'y ai pensé toute la journée. Le style est impeccable, tout semble avoir été réfléchi, que ce soit les choix énonciatifs, les "styles" des personnages, les mots employés, la ponctuation. Et cette ambiance, cette tension constante, dès le début... On se croirait vraiment à tirer des bords un jour de baston en pleine mer, et j'y suis particulièrement sensible Vraiment, je suis séduite, j'ai hâte de m'y replonger ce soir.
sylesis
20/04/2009 19:22
2 bras 2 jambes 2 roues

J'ai commencé hier matin de même, après avoir achevé Tigane. Au début ca m'a paru bizarre : les pages numérotées à l'envers, le livre aurait été mal fait ? Puis j'ai vérifié l'enchainement des pages qui m'a paru normal. De même l'index a confirmé l'ordre correct. Et puis en y réfléchissant ... la quête des personnages est l'extrême-amont après tout, la source du vent : une numérotation décroissante s'avérait donc justifiée.

Passé cela je me suis plongé dedans et j'ai de même du mal à m'en sortir : si au début on regarde constamment la carte des correspondances personnages/symboles, on s'en passe progressivement, reconnaissant chacun à son style.
DarkShadok
20/04/2009 20:44
Ménestrel
"Mais je suis funky!"

Je vous envie, de découvrir cette œuvre pour la première fois
Vous ne serez pas déçus du voyage je pense
sylesis
30/04/2009 23:11
2 bras 2 jambes 2 roues

Fini Mardi soir et ... la vache, quel livre : ca vous retourne comme un furvent.
Samael
01/05/2009 14:39


La horde du contrevent.. Quelle oeuvre ! J'ai adoré. Je l'ai lu en deux jours, alors qu'il devait durer une semaine selon mes prévisions !

Cette aventure a développé chez moi l'envie de faire de l'alpinisme.. Amusant non ? ^^ maintenant j'en fais, et je pense régulièrement, en escaladant les montagnes, à la horde du contrevent

Ca fait quelques années déjà, je crois que ça mériterait bien une deuxième lecture !
Sihaya
16/05/2009 17:52


Je viens de le relire, donc :

Fini Mardi soir et ... la vache, quel livre : ca vous retourne comme un furvent.

+1


La fin me laisse encore toute chose, il nous abandonne en plein climax, c'est affreux cette impression de manque, de pas fini !
Eltharion
18/05/2009 18:45
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

il nous abandonne en plein climax, c'est affreux cette impression de manque, de pas fini !

Je plussoie.
C'est juste énorme. Toutes ces questions en suspens... (bon par contre je voyais la fin arriver grosse comme une maison, et j'aime bien être détrompée au dernier moment par l'auteur, et là non... ) En tous cas j'ai énormément de mal à lire autre chose depuis que j'ai quitté la Horde.
Je pense que cet été je vais tenter "La zone du dehors", du même auteur, qui m'a également été chaudement recommandé.


Edit: Pin's, login, toussa.
Dagon
19/05/2009 10:42
Troll immortel !
T'écoute du black? <br>



La fin me laisse encore toute chose, il nous abandonne en plein climax, c'est affreux cette impression de manque, de pas fini !


Normalement la Horde du contrevent devait être un diptyque mais l'auteur à décidé de se consacré à des textes plus engagé pour l'instant. On est donc pas sur de voir arriver un jour la suite de ce livre.
Sihaya
20/05/2009 20:51


En plus avec le temps qu'il a mis pour écrire le premier..
Dommage !
Eltharion
10/06/2009 16:39
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

J'ai fini la Horde du Contrevent et bien que j'ai aimé, je serais moins dithyrambique que certains. C'est une bonne histoire bien écrite mais je n'ai jamais été vraiment surpris, j'avais vu venir la fin depuis le début j'avais même dit à Stéphanie "Je te pari que leur terre est ronde et qu'ils finissent à Aberlaas!"
Il y a aussi plusieurs choses qui m'ont gênées.Pour commencer on nous parle de la "Poursuite" soit disant dangereuse, Erg, après son combat contre Silène annonce même un chiffre d'au moins 20 personnes à leur trousse et finalement rien, un vrai pétard mouillé. Ensuite il y a eu le saut dans le temps de deux ans que je n'ai pas digéré (Stéphanie pourra vous en parler ) A un moment Oroshi demande à Caracole qui il est, après ce qu'il c'est passé lors de son duel de mots. J'attendais le passage de la porte et là paf, chapitre suivant deux ans se sont écoulés et au faitCallirhoé et Léarch sont morts... OK...
Sihaya
11/06/2009 13:57


Je sais que cette fin a emmerdé pas mal de monde, parce que ça finit en eau de boudin, mais au contraire je trouve que c'était la chose la plus appropriée qui soit - et ce n'est pas l'arrivée qui compte, mais le voyage En fait il nous a prévenu tout du long de ne pas être trop déçus.

Par contre la poursuite, ouais, carrément, ça n'allait pas du tout.
Les deux ans de passés et la p'tite entourloupe ne m'ont pas dérangée, les personnages n'étant pas plus transcendant que ça, et pis deux ans de contre en plus auraient vraiment alourdi le livre.

Mais assez d'aventure/combat à ton goût non ?
Eltharion
11/06/2009 15:32
Lige originaire des Marches
Avant j'avais 17 000 posts, mais ça c'était avant !

ATTENTION NOMBREUX SPOILERS!!!



La fin est un peu frustrante mais elle ne m'a pas vraiment géné, c'est en effet le voyage qui compte... Même si j'aurai aimé en savoir plus. Par contre le fait qu'ils finiraient à Aberlaas je le voyais venir gros comme une maison.

Ce ne sont pas non plus les deux ans passés qui me gênent directement, c'est le fait que ça arrive alors que j'attendais autre chose avec impatience. J'attendais d'en savoir plus sur Caracole, sur le type qui a tenté de lui faire la peau et surtout j'attendais le passage de la porte, j'espérais voir enfin ces fameux poursuiveurs. Il aurait pu décrire ça et ensuite faire le bond dans le temps.

Sinon pour le reste rien à redire, c'est vraiment très bien écrit, il y a une vraie ambiance, un vrai univers avec ses codes, une belle aventure. A la mort de Sveziest, je le voyais au bord du siphon et j'avais envie de l'encourager "allez tu peux le faire sors toi de là nom d'un chien!"

J'aime particulièrement Sov, Erg bien sûr, Golgoth aussi et il y a aussi Coriolis qui mine de rien est allé jusqu'au bout, ce qui est pas mal pour la petite croc du début moitié massacré par le furvent.
Mélisande
11/06/2009 22:11
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

[big][big]Spoilers !![/big][/big]


C'est vrai que la fin est prévisible. Mais elle ne m'a pas dérangé dans l'optique du livre, c'était la fin logique.

Ces gens se battent depuis l'enfance pour découvrir l'existence d'un paradis. Ils portent l'espoir de centaines de gens qui luttent pour survivre et espèrent un avenir meilleur. La fin de l'aventure est pathétique : des dizaines de hordes se sont sacrifiées pour que l'unique survivant revienne à son point de départ. Le bilan est sanglant et c'est terrible de voir l'espoir de ces gens s'évanouir définitivement. Pour cette raison, la fin est certes prévisible mais excellente. Tout joue sur cette ironie de ces gens qui se battent contre du vent (comme Don Quichotte d'une certaine manière)
Tout le livre joue sur ce côté insensible du destin. L'aventure est belle mais vouée à l'échec. Aucun personnage n'a une mort glorieuse (même si l'écriture les glorifie). L'une meurt en couche, l'autre se bat à mort contre son double,... Le pire étant cet homme anonyme qui meurt la trachée involontairement écrasée par son sauveur.
Il n'y a pas de belle mort, de mort intelligente ou héroïque. Juste la mort et une quête grandiose mais vaine.
Owyn
12/06/2009 14:14
Fantôme gaidin
Admin

Bon bah... j'ai acheté la Horde du Contrevent. (du coup je ne lis pas vos deux derniers posts, j'ai juste eu le temps de découvrir les toutes premières pages ) Ca faisait un moment que j'en avais envie alors vu que je suis en vacances j'me suis dit que c'était le bon moment.

Est-ce que vous avez acheté la version avec le cd ? Je l'ai trouvée super chère.
Sihaya
12/06/2009 16:41


Elth : idem, j'attendais beaucoup du passage de la porte.. un ptit goût d'inachevé !
j'ai moins aimé la partie dans la flaque d'ailleurs, trop à l'ouest, moins dans le contre, sauf le passage du siphon, superbe

Mélisande, j'aime beaucoup ton post

Owyn : non, poche ! Trop chère l'autre
sylesis
13/06/2009 08:54
2 bras 2 jambes 2 roues

Les musiques sont sur le site de l'auteur au fait: c'est à écouter sans hésiter (notamment le duel avec le sage: pouvoir bretter au fil du verbe comme ça, je suis envieux).
Pin'shae
13/06/2009 15:11

Aielle ayant soumis un Champion.

Elth : idem, j'attendais beaucoup du passage de la porte.. un ptit goût d'inachevé !
j'ai moins aimé la partie dans la flaque d'ailleurs, trop à l'ouest, moins dans le contre, sauf le passage du siphon, superbe

Mélisande, j'aime beaucoup ton post

Owyn : non, poche ! Trop chère l'autre


+1 pour Mélisande, c'est exactement comme ça que je le vois aussi, et c'est si bien dit
En revanche j'ai adoré le passage de la flaque, c'est peut être le pire moment de contre selon moi. Les hordiers affrontent non plus uniquement le vent mais aussi leur propre découragement, ensemble mais seuls, au milieu de ce désert de flotte. Je trouve ce passage vraiment central pour ce qui est de l'évolution des personnages.
Mélisande
13/06/2009 17:05
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

J'ai la version avec le CD certains airs sont très sympa (un air sur Norska avec un vent éclatant d'une sorte de rire moqueur et mauvais )

Le passage de la flaque est un de mes préférés à moi. C'est un des plus sinistres avec les premiers morts dans la Horde et on y sent particulièrement la peur et le découragement du groupe, les premières dissensions qui apparaissent...

Pour l'absence du passage de la porte je pense que l'explication est simple : décrire deux franchissement d'une passe dangereuse et ventée aurait été redondant. L'auteur a choisi de ne décrire que le passage de Norska ce qui, je pense, est préférable a la répétition, même si je lui en ait voulu sur le coup car je l'attendait moi aussi ce passage !
Sihaya
13/06/2009 18:22


Pour la flaque, c'est surtout le combat avec le poursuiveur chrone qui ne m'a pas plu, pour le reste de la traversée ça allait

un peu trop ésotérique comparé au reste du texte
Liliana
14/06/2009 14:57
Chercheuse de temps

Vous me faites envie, je vais peut être démarre ça cet été. Je sors d'ici avant de lire tous les spoilers. Merci pour le site Sylesis
Random
28/09/2009 17:15


je le conseille vraiment bien
Lilla My
03/05/2010 11:29
Lilla Mu !
Bizarreland........ Das ist das Land der begrenzten Unmöglichkeiten

Je l'ai enfin lu.

Ce qui suit contient des SPOILERS!

Alors évidemment on devine la fin, à partir de "la terre est bleue comme une orange", j'ai été sûre et certaine qu'ils aboutiraient en Extrême-Aval (avant j'avais encore un doute ). Mais comme dit plus haut, ça n'a aucune espèce d'importance, puisque c'est le voyage qui compte et surtout la huitième forme du vent (plus que la neuvième, finalement).
Et la fin ouverte permet justement d'imaginer la suite : est-ce que Sov va répandre la vérité ? Ou est-ce qu'il va se faire abattre par les Hordonateurs qui n'ont sans doute pas intérêt à ce que cela se sache ?
Et, dernière hypothèse : est-ce qu'ils vont aller voir ce qu'il y a derrière le mur de glace qui délimite la bande de Contre ?
Sordon
25/10/2010 20:02
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

tadaaaaaaam déterrage de topique!

Ben moi ca fait déjà quelques années que j'ai finit la horde du contre vent...

Vraiment sublime, j0addore cette ambiance et ce fatalisme qui accompagne l'histoire tout au long du bouquin...

(j'ai lut tous vos poste et y en as pas un qui a remarqué qu'on peut lire le bouquin de deux manières^^

Et oui, l'écriture du vent par ponctuation existe vraiment, (au delà des vif qui sont décrit) Damasio nous a pondu un petit langage pour lire le vent...
(et étonnement cela donne le rythme du texte) si un furvent souffle, la ponctuation devient plus marquée (évidement) et du coup le texte accélère...

maintenant je vous laisse retourner a vos livre^^
Pin'shae
26/10/2010 18:03

Aielle ayant soumis un Champion.

Merci Sordon, on avait VRAIMENT pas remarqué

Le style est impeccable, tout semble avoir été réfléchi, que ce soit les choix énonciatifs, les "styles" des personnages, les mots employés, la ponctuation




Ouuuuh, je sens que je vais prendre la place de Elth en tant que vieille ronchon désagréable
Sordon
26/10/2010 19:14
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

mouai... c'est pas explicitement dit...

(ronchonne aussi^^)
Aller en haut de page